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Éditorial.
Deux mois se sont écoulés depuis la dernière parution de septembre, et si je peux me le permettre, il en a coulé de l'eau sous les ponts !
La semaine Bleue a permis une projection du terroir qui a remémoré une époque pas si lointaine que ça aux anciens ( ou pas ) qui y ont assisté, les Journées Européennes du Patrimoine ont également permis de découvrir l'histoire de l'industrie bijoutière locale au travers de trois petits films documentaires.
Les amoureux des livres n'étaient pas en reste puisqu'ils ont pu retrouver le Salon du Livre, découvrir l'univers des mangas, de l'illustration, de l'histoire locale et pourquoi pas s'en aller voyager avec les immersions des Microfolies !
Les plus jeunes, dans les écoles du village, ont participé à la semaine du goût et découvert des nouveaux goûts par catégorie de couleurs ( rouge, jaune... ) à l'école du Séquoia, et par saveurs à l'école Saint-Joseph ( amer, salé ... ).
On notera que Saint-Martin a aussi été envahi brièvement par une horde de petits monstres ( bien ordonnés ) qui ont "apeuré" le village réclamant des "bonbons ou un sort" le temps de la soirée d'Halloween, avant d'aller danser tous ensemble pour leur boum des P'tits Monstres.
Les amateurs de caillettes se sont eux aussi départagés sur le traditionnel concours de caillette de la foire annuelle de la Saint-Martin, les gourmands ont pu repartir avec LES caillettes Saint-Martinoises et les plus chanceux auront dégusté le fameux et emblématique " Burger / Caillette " cuisinés et préparés avec patience et dévouement par les bénévoles du comité des fêtes. En parallèle la Cheminote aura fait cheminer les amateurs de randonnée qui auront eux aussi pu profiter de l'ambiance festive de cette journée !
Le traditionnel défilé du 11 novembre aura permis à la population de perpétuer le devoir de mémoire et de ne pas oublier les pages plus sombres de notre histoire, les écoliers des deux écoles étaient invités à participer en lisant discours et poème...
Bref, l'automne est bel et bien arrivé, apportant avec lui ses belles couleurs, ses senteurs et saveurs, son charme.... et ses épisodes Cévenols, dont celui du 17 octobre qui restera probablement dans les mémoires comme LA crue de ces 40 dernières années !
Il est maintenant place de vous dévoiler ce que les contributeurs vous ont préparé et qui vous est publié en ce 15 novembre : un brin d'humour comme toujours avec les indétrônables Fake-News , une pincée d'actualité, un peu de littérature, de yoga pour se détendre, une recherche sur les crues dans l'histoire de Saint-Martin, un petit jeu de mot "raie - bus", une triste constatation sur l'acceptation de l'autre et du chemin qu'il reste à faire dans ce sens...
En vous souhaitant une belle et bonne lecture.
MN B.
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Le malfaiteur n'est pas une flèche !
Le Dimanche 29 septembre avait lieu à Saint-Martin-de-Valamas le « Salon du Livre » à l'initiative des « Amis de Rochebonne ». Dans la nuit qui a précédé le salon, la signalétique indiquant les directions à prendre pour se rendre à cet événement a été enlevée ou détruite. Quel ennemi de la lecture, quel esprit dérangé a pu se livrer à une telle action ? Quel courage ! En fait, il me semble qu'on ne peut qu'éprouver de la pitié pour un personnage qui ne peut exprimer sa colère ou sa frustration que par cet acte ridicule et lâche. Bon, il n'y a pas eu mort d'homme, grâce aux bénévoles les dégâts ont pu être rapidement réparés et chacun a pu trouver et regagner le salon en toute sécurité.
A cette occasion, l'installation de caméras dans le village a été naturellement évoqué. Je m'étais fait l'écho de cette installation dans une « fake-news » sur ce blog.
En dehors du fait que pour confondre cet individu il aurait fallu qu'il y ait des caméras dans toutes les rues, il n'est pas certain que celui-ci, s'il avait été filmé, aurait été reconnaissable. Bien sûr, il peut être rassurant de savoir que des vols, des dégradations, des incivilités peuvent être évitées ou punies si nos rues sont surveillées en permanences par des machines, mais elles représentent une atteinte à notre vie privée et leur usage qui semble vouloir se développer risque de nous mener vers une société déshumanisée.
Le chercheur Guillaume Gormand, dans un entretien au Monde semble douter de l'efficacité de cette surveillance : « Toutes les études, y compris internationales, s’accordent sur le fait que la vidéosurveillance ne dissuade pas. A la limite, elle peut provoquer un déplacement de la délinquance, non sur le plan géographique mais sur celui de la méthode : les délinquants peuvent s’adapter à cette menace potentielle mais ils ne seront jamais dissuadés par la seule présence de caméras, c’est un fantasme que l’on peut balayer. »
François Champelovier