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  • Lumières de radium


           Ayant trouvé lors d’une recherche dans la presse ancienne de Gallica une publicité de 1909 pour un nouveau « bec radium à incandescence », j’ai eu la curiosité d’en savoir plus sur cette invention. 


           Elle a été mise au point vers 1890 par Carl Auer von Welsbach à partir du « brûleur Bunsen [se remémorer les cours de chimie…] surmonté d'un manchon à incandescence aux terres rares (cérium, thorium, yttrium), pour les réverbères d'éclairage urbain [principalement en Europe et en Amérique du Nord] et les lampes à gaz, pétrole ou essence ». 

     

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           Mais ce n’est pas cette technologie liée au mot radium qui m’a surtout intéressé mais les dangers liés à l’utilisation de substances radioactives qui m’ont conduit à découvrir la douloureuse aventure des « Radium Girls ». 


           Dans les années 20 aux États-Unis, des jeunes femmes travaillant dans une usine qui produisait les montres et horloges, utilisaient une peinture luminescente pour peindre les chiffres sur les cadrans. Cette peinture était composée de radium et ces ouvrières n’avaient aucune protection. Et bien pire puisque, niant tout danger, l’entreprise leur a suggéré de lisser leur pinceau avec les lèvres avant de peindre… 


           Le premier effet a été de les rendre « lumineuses la nuit », étant recouvertes de fines particules de peinture ; pour briller davantage elles n’hésitaient pas à s’en « appliquer sur les ongles et les lèvres » ; on les a surnommées les « Ghost Girls »… 


           Les seconds effets ont été les symptômes suivants : les dents qui tombent ; les douleurs, les déformations, les fractures, maladies de peau, les excroissances, etc… La première d’entre elles est morte en 1924. On raconte que l’on décèle encore de la radioactivité autour de sa tombe. 


           Il y a eu de plus en plus de plaintes des travailleuses malades ; l’entreprise a fait pression pour que les médecins falsifient leurs conclusions. Puis un procès qu’elle a fait traîner… l’a obligée d’indemniser les plaignantes. Pas longtemps puisqu’elles moururent rapidement. 


    Pour en savoir davantage : 


    - Sur le site du quotidien «Ouest-France : Un article de Noémie Dambrin du 6 mai 2025. 
    https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2025-05-06/elles-ont-passe-leur-vie-a-manipuler-du-poison-voici-lhistoire-tragique-des-radium-girls-6aca2bc2-0282-469c-a927-ea742fc7bd41

    - En BD Radium Girls de Cy. « L'album de 136 pages paraît en août 2020 chez Glénat dans la collection « Karma ». Il s'agit d'une œuvre engagée par ses dimensions féministes et sociales. » (On peut découvrir quelques extraits). 
    https://www.glenat.com/glenat-bd/radium-girls-9782344033449/ 


    - Sur France Culture en vidéo « Radium Girls, les ouvrières sacrifiées » par Elsa Mourgues. Publié le jeudi 16 janvier 2020 https://www.radiofrance.fr/franceculture/radiums-girls-les-ouvrieres-sacrifiees-9107453


    On trouve aussi sur le web : romans historiques, films, vidéos, pièces de théâtre, sites web, articles de presse…. et même une carte de vœux ! Alors bonne recherche sur les Radium Girls. 
    Et si vous toujours « actifs » vous pouvez rechercher « produit beauté radium » et découvrir l’engouement qui a existé pour la « radioactivité magique »…

    Même pour l’eau minérale, comme celle d’Arcens qui arborait le mot « radioactive » sur ses étiquettes !

    Mais elle ne l’était plus une fois en bouteille et l’entreprise a eu un procès pour cette « publicité » mensongère. 


    Jean-Claude

  • Le plaisir d'être ensemble

    Après la relative agitation de l’été,  j’étais en train d’entrer doucement en état de mort cérébrale, mais fort heureusement deux évènements m’ont fait sortir de ma torpeur, et je ressens le besoin d’adresser quelques compliments à deux associations saint-martinoises très dynamiques grâce auxquelles notre communauté se rassemble et partage des moments précieux.  

    Tout d’abord les excellentes soirées cinématographiques organisées par l’ ASSOC’ ACTIVE . Grâce à cette association emblématique de Saint-Martin, nous ne faisons pas que regarder des films ou des documentaires, nous les vivons, tous ensemble dans la salle du Pont, mal assis mais contents. Chaque projection, chaque débat, chaque rencontre nous ouvre un peu plus l’esprit. Oserais-je dire que je considère l’Assoc’Active comme un véritable pilier culturel de notre village. Grâce à cette poignée de bénévoles passionnés, emmenés par une présidente dont l’accent nous fait entendre la mer, nous découvrons, film après film, la richesse des histoires humaines, et la puissance de certaines émotions partagées, ou des documentaires inédits et fort intéressants. Des films aussi, parfois légers, rigolos, qui nous font passer un dimanche après-midi me rappelant « Monsieur Cinéma », des années 1965, présenté par Pierre Tchernia et Jacques Rouland .

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    Photo Dauphiné Libéré

    L’Assoc’ Active fait très souvent précéder ou suivre ses projections d’une soupe, ou d’un goûter,  petit casse-croûte très convivial, renforçant la chaleur de ces moments conviviaux.  

    Merci aux bénévoles de l’Assoc’ Active, continuez à éclairer nos esprits  comme vous éclairez l’écran, avec exigence et avec cœur. 

    Ensuite….  Quand on parle de manifestations spectaculaires, on pense souvent à des grandes foires, à des spectacles aux budgets faramineux, à faire pâlir notre ministre de la Culture. Mais ici dans notre village, la magie n’a pas besoin du Comité Olympique ou d’entreprise spécialisée en organisation de manifestations, car elle a le COMITE DES FETES ! 

    Oui, pas besoin de tout çà !  pour réussir une manifestation : il suffit d’une équipe de bénévoles passionnés, d’un brin d’organisation, de quelques idées et surtout d’une bonne dose de bonne humeur, même si parfois quelques dents grincent un peu… 

    Grâce à eux (les bénévoles du Comité) notre village vit au rythme des évènements, des soirées qui rassemblent toutes les générations, des fêtes gourmandes qui sentent bon la convivialité, et des moments simples, sincères, où chacun trouve le plaisir d’être ensemble. Chaque manifestation devient un moment de partage, 

    Alors à notre Comité des Fêtes, on dit aussi bravo et merci ! 

    Cette équipe de choc, toujours prête à retrousser les manches, sait transformer la place du village en un lieu convivial où tous les habitants peuvent se retrouver autour d’une bonne assiette… et de quelques verres. 

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    Photo Michel Dupenloup

    Que ce soit   par exemple pour le Festival de Musique, la Foire du 11 novembre ou les huitres de Noël, merci pour les heures passées à tout préparer, aux petites mains de l’ombre, à ceux qui montent et qui démontent, décorent, cuisinent, servent, rangent et gèrent les imprévus avec le sourire, même à minuit passé, merci à tous les bénévoles qui ne comptent pas leur temps ni leurs bras, et pour ces souvenirs qu’ils offrent à toute la communauté de notre village. Car ce qui compte, ce n’est pas le show, c’est l’esprit, qui est joyeux, convivial, et…. presque 100 % local. 

    Hélène Duchamp

    10/11/25

  • Là-bas au fond de la vallée

    Sous les yeux de la Piboule

    La Saliouse et l'Eyrieux coulent

    Duestre regarde Rochebonne.

    Sur la place comme chez Peppone

    L'église et la mairie se font face

    On est à Saint-Martin-de-Valamas

     

    Les Horts, Pras-Neuf et Valamas

    Riotord, La Planta et Albagnas

    La Jallat, l'Adret, le Plancher

    Le Clos, le Trenc, Armanas

    La Pize, les Durands, le Bourget

    Le Nant et la Combe de jay

    La Roche qui Tinte et Sauveyre

    Puis La Romane et les Couleyres

     

    Lavis surveille L'Eysse

    Qui dans l'Eyrieux se déverse

    Près de l'Atelier du Bijou

    Qui n'est pas ouvert tous les jours

    L'église et la mairie se font face

    On est à Saint-Martin-de-valamas

     

    Rue des Puces et rue Royale

    La cime du Lieu et le Garail

    Le chemin de Darnepessac

    Et l'impasse Lucie Aubrac

    Rue du Couvent et le Cadet

    Et La route des Maraichers

    La rue des baux, La rue du pont

    Puis Coste Rue et Pont Courion

     

    Ici on ne va pas au bistrot

    Mais chez Pit ou chez Mélo

    On a l'école du séquoia

    Ainsi que la Dolce Via

    L'église et la mairie se font face

    On est à Saint-Martin-de-Valamas

     

    François