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  • ruedespuces n°42

    MAI 2022

  • Editorial

    Ce samedi matin, RDB (Radio des Boutières), on y parle de rando, de nature, de convivialité, de circuits pour personnes à mobilité réduite, de géocaching et de notre beau pays. Sur la Dolce Via, on rencontre beaucoup de monde, des cyclistes bien sûr et quelques randonneurs. Tous ont l'air heureux. A midi France-Inter, changement de ton, deux mondes : Guerre, pouvoir d'achat, retraite, politique etc... Devrions nous parler d'élections ? Non, n'ayez pas peur. « ruedespuces » est apolitique. Mais, on n'en pense pas moins... Par contre, les différents contributeurs à ce blog ont chacun leur avis et ont le droit d'exprimer leur opinion dans leurs billets. Nous ne censurons que les injures, les attaques personnelles ou les commentaires hors sujet.

    On parlera donc du temps. Je viens d'enlever mes pneus neiges qui pour la première fois n'ont pas vu la neige de l'hiver. Ils avaient l'air déçus lorsque je les ai rangés dans ma cave. La première année où les pneus d'hiver sont obligatoires dans notre département, il ne neige pas ! Ou si peu. Et puis, mi-mai, les cours d'eau ne sont pas plus chargés d'eau qu'en plein été. Réchauffement climatique ? Certainement. Mais est-ce dû aux activités humaines ? La plupart des scientifiques disent que oui. Nous ne prendrons pas parti (trop politique). Quoi qu'il en soit, le temps des cerises va arriver.cerises.jpg

     

    Un peu en avance, j'avais commencé cet éditorial en écrivant : « Peut être une fatigue printanière, un manque d'inspiration, des préoccupations électorales, les travaux de jardinage ou bien une lassitude générale. Toujours est-il que les contributions à ce blog ne sont pas nombreuses ce mois ci. » Mais comme d'habitude, les articles de nos fidèles et talentueux auteurs ont fini par arriver. Merci à eux.

    Ainsi, vous trouverez un article sur un quartier de St-Martin, (cette fois le Cadet), un poème en occitan (patois), un exposé sur les pléonasmes, une mise au point concernant un commentaire, un article sur l'accueil des réfugiés ukrainiens et un portrait sur les « Johnny » de foire.

     

    Au mois de juin, « ruedespuces » prendra des vacances et ne paraîtra pas.

    Bonne lecture

    ( Publicité gratuite : La photo en haut de la page a été prise dans mon jardin et provient du GAEC de la Romane)

     

    François Champelovier

  • Saint-Martin-de-Valamas un quartier historique : Le « Cadet »

    Les plus jeunes vont certainement se demander, le « Cadet » qu'ès aco ? En effet, cette dénomination n'apparaît plus nulle part (et d'ailleurs elle n'a jamais apparu officiellement), partagée entre désormais la rue de la Poste et la rue de la Plaine.

    Et pourtant, autrefois le Cadet constituait bel et bien un quartier, on habitait le Cadet on « était » du « Cadet », notamment entre 1945 et 1970 . Mais où se situait ce quartier ? Le cœur en était le carrefour D120/D237 vers Arcens et il s'étendait du débouché de la rue Blanchard sur la D120, au coude fait par la D237 après la boulangerie Neboit. La Plaine ne commençait que là, soit sur environ 150m de longueur. Dans cet espace, on trouvait pas moins de 16 commerces, artisans ou services, soit un tous les 10 mètres, avec notamment 1 pharmacie, 1 épicerie, 1 minoterie, 1 quincaillerie/équipements ménagers, 1 photographe/horloger, 1 boucherie, 2 plombiers, 1 boulangerie, 1 mercerie, 1 cordonnier, 1 auto-école (1), 2 cafés, 1 maroquinerie/jouets (2) et l'école primaire publique de garçons (3), rien que ça ! C'est dire, si avec le trafic routier dû au carrefour, le quartier pouvait être animé, avec en plus les entrées et sorties scolaires ! En cela le « Cadet » s'apparentait fortement au quartier du Garail.

    A une nuance près, le Cadet était moins peuplé que le Garail, et plus âgé, et avec donc moins d'enfants et de jeunes, ce qui faisait qu'il ne connaissait pas cette vitalité que l'on pouvait retrouver au Garail. Mais, comme celui-ci, il a perdu aujourd'hui la quasi totalité de ses commerces : Restent la boulangerie, la pharmacie, un kiné et l'école publique (désormais maternelle) et la médiathèque pour conserver une certaine animation durant la journée. Mais quelle différence d'avec il y a soixante ans !

     

    1. Qui ne se souvient du moniteur d'alors, un militaire retraité, le « capitaine Bouchet » qui avec sa 4cv faisait manoeuvrer les apprentis conducteurs en plein virage, avec force gesticulations et cris ?

    2. Car oui, mesdames et messieurs il existait un magasin de jouets à Saint-Martin (à l'actuel emplacement du centre multimédia). Et nombreux sont les adultes St Martinois d'origine à y avoir acheté dans leur jeunesse, poupées, mécanos ou petites voitures (Dinky-Toys, Norev...)

    3. L'école primaire privée était à la limite du quartier précédemment défini (à la jonction de la rue Blanchad) donc elle aussi toute proche.                            Gilbert Verdier