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Le printemps

Lo printemps

 

lo printemps es vengut. Es certain, l'assegure !

L'ai vegut a la prima au pèje dau jardin.

Avià l'anar fringant e la bona postura ;

M'a gaita de coa d'uèilhs. A ! Lo pichot coquin.

 

L'esperavàu un pauc. M'ère botaa lisqueta,

Sus mos pials argentals aviàu mes lo turban,

Lo caban de drap fin, aqueli qu'a capeta.

Lo chapel de palha, embe lo bel riban.

 

El, fasià lo galant, avià pres lo jargaut.

Corià...leugier...leugier, semblava un perdigaut.

Aprés el, florissian coma de farfantèlas,

 

Pimparèla, cocut, pimpol d'or e serpol.

Los aucèls de prima escharnissons loriol,

A l'ombrenc das pibols florisson primadèlas.

 

Le Printemps

 

Le printemps est venu. Mais oui, je vous l'assure !

Je l'ai vu caché...là, tout au fond du jardin.

Son air était fringuant et sa démarche sûre ;

Il m'a fait un clin d'oeil. Ah ! Le petit coquin.

 

Vois-tu, je t'attendais, et j'ai fait la coquette :

Regarde le ruban sur mes cheveux d'argent,

Drapé très joliment comme pour une fête ;

La fête des beaux jours, celle du gai printemps.

 

Mais tu fais le galant ! Ton pourpoint est de moire.

Tu marches...si léger...et je n'y puis croire,

Sous tes pas ont fleuri tels de petits lutins,

 

Primevères, soucis, pâquerettes, violettes.

Dans le hallier, là-bas, s'égosillent fauvettes,

Mésanges, rossignols, qui modulent sans fin.

 

Marie Norcen

Commentaires

  • merci de nous faire connaitre ce très joli poème sur le printemps

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