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La Condamine (suite et fin)

Le grand capital vous répond M. verat,

 

Je voudrais juste calmer vos ardeurs de révolutionnaire avant que vous ne sombriez complètement dans le ridicule.

La première partie de votre récit est exacte. Il y a fort longtemps la Condamine était pour les familles Saint-Martinoises un lieu idyllique. Aucun problème avec les baigneurs.

Mais le temps et les mœurs changent. Les ados de cette époque furent évincés par d'autres venus d'une autre commune. Et ce fut le début d'une lente descente aux enfers !

La guitare fut remplacée par le tam-tam jusqu'à des heures indues, les jus de fruit par de l'alcool (beaucoup d'alcool) puis vint le temps de la drogue, les petits joins. Avec cela ces chers petits distribuaient les incivilités, les insultes, l'agression physique, et oui !!

Tout cela pour vous dire que deux à trois fois par semaine il fallait remonter au container deux à trois sacs poubelles pleins de déchets, de canettes vides ou cassées.

De plus, nos jeunes hardis ne trouvaient rien de mieux que de sauter du pont ou de jeter pierres et canettes vides au risque de blesser un de leurs copains.

Pour finir, découverte suprême, les aiguilles et les seringues enfouies dans le sable. Combien de temps auriez-vous supporté cela chez vous ?

Aucune hésitation, la mairie fut informée, puis consultée. La gendarmerie itou. Les représentants de l'ordre se sont rendus chez les parents de ces petits bien sous tous rapports pour les informer de cet état de faits. Ils se firent copieusement insulter. CQFQ. L'affaire remonta jusqu'au procureur de la république. Conclusion unanime. « Vous êtes chez vous, vous fermez.  Malgré le flou juridique qui entoure ce genre de situation, si on trouve une mort suspecte sur votre terrain vous êtes en partie responsable. »

Je vais arrêter là, je pense que les gens y verront un peu plus clair.

François m'a demandé de faire court. Je vais malgré tout, pour finir, reprendre aux deux points soulevés. :

a/ Lorsque l'on est propriétaire des deux rives, dans le cas précis qui nous occupe on peut interdire la bronzette et la baignade.

b/ Quant aux pêcheurs, Dieu merci ils peuvent sans danger pratiquer leur sport favori.

c/ Les poneys ne sont pas seuls. Je suis là, le propriétaire les surveille de chez lui et, nous ne sommes pas dans un film catastrophe, la vague de cinq mètres n'est pas pour demain. Quant aux mors, ils ne sont pas là pour les affamer mais pour réguler leur appétit si non le surpoids les guette et avec ça la fourbure. Renseignez-vous !

d/ Quant aux touristes, rassurez-vous, aucun ne fut "homicidé", chose curieuse. la plupart comprennent ma position.

e/ Pour les « chemins oubliés » soyez sans crainte, je les côtoie tous les jours, s'il y a un problème j'en serai le premier averti.

 

François m'a dit de faire court. Alors j'arrête. Mais pour ceux qui ne seraient pas satisfait, je les invite à venir me voir pour en parler plus en détail encore.

Le terrain n'est pas miné, les chiens policiers pas là (pas encore) Ah, dernier détail : La bronzette et la baignade à la Condamine. C'est terminé.

 

Ch. Jozy

725 Route de la Condamine

07310 Sain(-Martin-de-Valamas

Commentaires

  • Mon seul commentaire : les derniers mots de votre texte - La bronzette et la baignade à la Condamine. C'est terminé.
    Il n'y a pas de problème - il n'y a pas de problème ?

  • J'entends bien! J'entends bien! monsieur que je ne connais pas; mais, confondre des papys aux cheveux blancs avec des ados et faire donner la cavalerie en appelant la maréchaussée à la rescousse; est-ce que par hasard on voudrait nous prendre pour des buses ou pour des quiches?
    Alain Amsellem

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