Monique Mahinc a fait dernièrement part à ruedespuces de la parution de son roman «Tousinte » qui se passe en partie au Sarret, écrit d'après les souvenirs de son père.
Voici ce qu'elle nous écrit :
« Depuis le Sarret où il (mon père) a passé son enfance, il rejoignait plus facilement ce bourg (Saint-Martin-de-Valamas) plutôt que celui d'Arcens dont le hameau fait partie.
Passionnée de généalogie, j'ai écrit une saga familiale débutant en 1806 par l'accueil d'une enfant abandonnée (au Puy-en-Velay) dans une famille de Chanéac d'abord, puis du Sarret, et finissant par le départ de mon père pour la vallée du Rhône.
Bien sûr Saint Martin y tient une place privilégiée. Il y est même question de la rue des Puces!
Mon livre dont le titre est "Tousinte" est paru mi août 2020 à Nombre7 Edition. »
Résumé du roman :
Le récit de l'auteure s'apparente à un canevas littéraire. A partir d'une trame généalogique stricte, au fil de ses découvertes, elle a comblé les inévitables lacunes avec le fruit de ses recherches historiques, sociales, régionales en brodant l'histoire des personnages les plus anciens et en condensant les souvenirs familiaux. Le récit démarre au Puy-en-Velay par l'abandon le 1er novembre 1806 d'un nourrisson qui sera prénommée Tousinte et remis à une famille nourricière en Haute-Ardèche.
Il se poursuit dans ces contrées arides et sauvages où se débat une population pauvre et besogneuse. L'appel des sirènes, en l'occurrence les 30 glorieuses, contribuera à désertifier ces terres. Demeurera pour les déracinés la nostalgie magnifiée de la beauté des lieux conjuguée à la fierté d'avoir su prendre le large pour accéder à une vie meilleure. Un trait d'union entre un monde ancestral implacable et les balbutiements d'un univers actuel suffoquant.
Une trame qui fait traverser un siècle et demi d'histoire sociétale commune à bon nombre d'entre nous.
Le livre peut être commandé à "Nombre 7 Edition" ou à la FNAC
Je recommande ce roman passionnant, bien écrit, bien documenté, qui peut bien sûr intéresser les autochtones mais également les "pasdiciliens" !
François Champelovier
Le sarret aujourd'hui