(lettre ouverte au président de la République )
Deux ans déjà que nous vivons dans l’attente de la fin de cette pandémie, du jamais vu nous disent les médias. Comme toujours les médias font dans le sensationnel, la grippe espagnole avait duré pas loin de 3 ans, la grippe de Hong-Kong 2 ans pleins sans parler de la Peste noire qui a duré plusieurs dizaines d’années, mais convenons que c’est long . Faites ci et pas ça et puis faites ça et pas trop ci, deux ans que les spécialistes de tous poils nous assènent tous les jours leurs prévisions plus aléatoires les unes que les autres. Le salut est dans la vaccination nous dit-on, c’est sûrement vrai, mais alors pourquoi les soignants ont une obligation vaccinale mais pas la police ou les enseignants ? Pourquoi le passe vaccinale n’est-il pas obligatoire en entreprise, pourquoi alors qu’ils ont une obligation légale d’assurer la santé de leurs employés les employeurs n’ont pas le droit de vérifier lesquels mettent en péril la santé des autres, alors oui monsieur le président vous m’ennuyez. J’ai voté pour vous et je recommencerai sûrement cette fois, mais ne vous trompez pas ce n’est pas les « anti aux » que vous emmerdez, eux plus vous vous opposez à eux et plus vous renforcez leur raison d’être et leurs marginalisation et radicalisation, par contre vos atermoiements pour imposer la vaccination m’ennuient, Je suis d’accord que légiférer une obligation vaccinale serait contre productif, mais rendez le passe vaccinale obligatoire en entreprise, le signal sera beaucoup plus fort et plus pertinent qu’une insulte inutile et totalement indigne de votre position.
Dernier petit avis , car je ne suis pas en position de vous donner un conseil monsieur le président, comme vous êtes le président de tous les français, si vos administrés vous emmerdent, ne vous représentez pas !
Regis L.Duchamp
Commentaires
Cher Monsieur Duchamp,
Je tiens personnellement à vous remercier pour votre lettre qui a retenu toute mon attention.
Oui, en effet, mes administrés m'emmerdent. Je pourrais bien sûr ne pas me représenter mais, en dehors du fait que je n'ai pas encore fini de privatiser, étant donné que vous avez quand même l'intention d'encore voter pour moi et, pour ne pas vous décevoir, je vais me représenter et continuer les emmerdements.
François Champelovier pour le président de la république
Errare humanum est, perseverare diabolicum