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1945 – 1970 : Se déplacer dans les Boutières

                 Comme  chacun peut s'en apercevoir, les déplacements dans nos campagnes n 'est pas forcément chose aisée, si l'on n'a pas de véhicule personnel (comprenez une automobile). On peut alors se poser la question de savoir comment faisaient nos ancêtres lorsque l'automobile était bien plus rare qu'aujourd'hui : c'était le cas encore au milieu du XX° siècle. Les modes de déplacement étaient alors plus variés que de nos jours. Allons du plus simple au plus moderne.

 

-A PIED: a pied a l'ecole.jpgon se déplaçait encore beaucoup à pied dans les Boutières vers 1950 , pas pour le plaisir de la randonnée, mais par nécessité : aller au travail, au marché, à l'école.... De toute façon, la marche (inutile d'ajouter « à pied »: on ne marche pas sur les mains, sauf au cirque!) a été durant des centaines de milliers d'années le seul mode de déplacement de l'humanité (ou du moins le plus largement utilisé). Nos moyens modernes n'existent que depuis une fraction de temps infime au vu de l'histoire humaine. En 1960 encore , des écoliers allaient à pied à l'école, parfois distante de plusieurs kilomètres de leur domicile...

 

-A DOS D'ANIMAL:a dos d'animal.jpg pour utiliser ce mode de déplacement, tout le problème était de posséder un équidé  (cheval, mule ou âne à la rigueur) et de pouvoir l'entretenir, ce qui n'était pas à la portée de tout le monde. D'ailleurs, les animaux de trait servaient plutôt à autre chose qu'à transporter des humains (transport de matériaux). Ce mode de déplacement était donc assez rare.

carriole.jpg

-EN CARRIOLE: là aussi, il fallait disposer d'un animal de trait. On pouvait alors améliorer le confort du voyage, en lui attelant une carriole, plus ou moins luxueuse ou confortable selon les moyens de chacun.

 

-A VELO:a velo.jpg la bicyclette s'est diffusée durant l'entre-deux guerres, même si ce véhicule n'avait  pas grand chose à voir avec ceux que nous connaissons  aujourd'hui (confort rudimentaire, maniement difficile...Toutefois, les vélos s'améliorèrent peu à peu vers 1950/1960, atteignant une qualité tout à fait honorable (légèreté, dérailleur...) permettant ainsi des déplacements plus longs. (Ah: nous ne parlons pas là des vélos électriques!)

 

-EN DEUX-ROUES MOTORISES: cette période vit l'arrivée massive de ce type de véhicule individuel avec notamment la célèbre « mobylette » (appelée aussi « mob », « brêle » ou « meule ») utilisée beaucoup par la jeunesse et le non moins populaire « scooter » (la « vespa » -guêpe  en italien) pour certains un peu plus âgés. Les motocyclettes (motos) connurent aussi un véritable essor.

motobecane.jpg

 

-EN AUTOCAR:autocar.jpg il fut peu utilisé dans les Boutières, en raison de la concurrence du train (CFD) puis de l'automobile. Néanmoins quelques liaisons existaient (depuis Annonay; Saint-Martin /Arcens/Borée; et surtout Le Cheylard /Valence)

 

-EN TRAIN : après des années de gloire (avant 1945), son utilisation a commencé à décliner sérieusement après guerre, pour s'arrêter tout à fait en 1968 (fermeture de la ligne)., victime de la concurrence de l'automobile. Le train est resté malgré tout jusqu'au bout pour les transports scolaires vers Le Cheylard et Tournon.gare st martin micheline.jpg

 

 -EN AUTOMOBILE : entre 1950 et 1970, on assista à une très forte diffusion de l'automobile, qui devint alors le mode de déplacement majeur, aussi bien pour le travail que pour les loisirs, remplaçant les autres moyens qui l'avaient précédé, sans toutefois les éliminer complètement .

juvaquatre.jpg

            

    CONCLUSION en soixante ans, les modes de déplacement ont bien évolué: ceux qui étaient considérés autrefois comme une nécessité, voire une contrainte (marche, vélo...) sont devenus des activités de loisir. A l'inverse, ceux qui étaient réservés à quelques-uns  (voiture) sont devenus largement dominants, au point d'engendrer désormais de graves nuisances (pollution, encombrements...). Mais cet état de fait est-il destiné à perdurer  ou faudra -t-il en changer ?



                                                           Gilbert Verdier

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