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  • Conte en occitan

    « La voiteta »

     

    Los ancians, belèu un pauc imaaginaires,

    Vos violan ensenhar -dision que dins un caire-

    Aval dins lo torrent, au fond d'un gorg prigond,

    Ont l'aiga fresqueta que davala d'amont ;

    S'escondià, la  « voireta », una mena de peis;

    Un retrach de femma, que sortià que la nuèit.

     

    Un vespri, lo Guston, qu'avia fach la ribota,

    Se prenguét -volontos- per veire dins la crota ;

    Per gaitar « voireta » escalet sus lo fau ;

    Coma fasià frisquet, tremolava un pauc,

    Sos la capa dau cèl, la luna palinella

    A l'òme fasià lûm, e mai l'estolia bela.

     

    Quau sap se qu'ela Dona, se disià lo Guston,

    Aquel vespre sortra (sortira) per me far un poton ?

    Se, vendra penchenarsos pials de clar de luna ;

    Los far espolsar subri sa pel de bruna ?

    E mai -l'araparei- se qu'es pas un demon--

    L'adurei qu'es segur tot dreit en la meison.

     

    Aquera ben pensar ; mas la nuèit s'estivara,

    E amont en l'ostau lo grand jalha chantava,

    Quilhat dessus lo fau, lo Guston trabuquét,

    Lo som-som l'avia prés, tot d'un cop cabussét ;

    En tombent per lo sol, veguét subri clapas ;

    Un nebladis grisenc que coria per champas.

     

    « La voïrete »

     

    Les anciens nous contaient, que dans un lieu caché

    Où aucun gros poisson ne fut jamais péché

    Au fond du grand torrent, vivait là, solitaire

    Un drôle d'animal, un mythe, un mystère ;

    Dans la bonne fraîcheur de l'eau claire des monts

    Ne sortait que la nuit de ces gouffres profonds.

     

    Un beau soir le Guston, ayant fait la « ribote »,

    S'en vint, rempli d'ardeur, jusqu'au bord de la grotte ;

    Pour guetter l'animal il grimpe sur fayard ;

    La fraîcheur de la nuit, ou bien est-ce hasard,

    Faisait qu'il grelottait , au ciel la lune claire

    De sa pale lueur dispensait la lumière.

     

    Il voyait bien l'endroit où se cachait « dragon » ;

    « Ce soir je le verrai, se rouler sur gazon,

    S'étendre, se pâmer, peigner sa chevelure,

    L'étendre sur ses seins, sur son épaule brune ;

    Bien sûr, je la prendrai, serait-ce un démon

    Pour venir avec moi, tout droit à la maison ? »

     

    C'était un bon calcul...mais là-haut sur le hêtre

    Le garçon s'assoupit... il rêva d'un orchestre...

    C'était le champ du coq qui annonçait le jour,

    Le garçon chavira...adieu baiser d'amour,

    Il tomba sur gazon... au fil de l'onde claire

    Il crut voir s'enfuyant au loin sur la clairière...

     

    Marie Norcen

  • Charades en folie

    La charade est le domaine du jeu de mots. En voici trois, parfois approximatives, voire loufoques, mais réjouissantes par cela même.

     

    1. (Anonyme)  Mon premier est une variété de laitue.

    Mon deuxième est la même variété de laitue, ainsi que mon troisième , tout comme mon quatrième, mon cinquième, mon sixième, mon septième et mon huitième. 

    Mon tout est un célèbre écrivain anglais du XIX° siècle.

     

    2. (Anonyme)  Mon premier est un animal à queue plate qui ne peut pas s'asseoir

    Mon deuxième est aussi un animal à queue plate qui ne peut pas s'asseoir, tout comme mon troisième.

    Mon tout est un nombre bien connu.

     

    3. Celle-ci est de Victor Hugo (grand amateur de charades): très simple, mais astucieuse...

    Mon premier est bavard

    Mon deuxième est oiseau

    Mon troisième est chocolat

    Mon tout est une délicieuse pâtisserie;




      Solutions

     

    1. mon premier est « scarole » (variété de laitue) ; les suivants aussi, ce qui en fait donc huit, autrement dit « les huit scaroles »; la réponse est donc « Lewis Carrol » (1832-1898), auteur (entre autres de « Alice au pays des merveilles ». Bon, vous étiez prévenu!

     

    2. La solution est le nombre « Pi »(3,14116); en effet, mon premier est un castor (animal à queue plate) sans chaise (il ne peut pas s'asseoir). Les deux suivants aussi, ce qui fait trois castors sans chaise (trois quatorze cent seize=3,14116= « Pi ». Vous avez suivi ?

     

    3. Il suffit de prendre les derniers mots de chaque définition, sans chercher plus loin, ce qui donne : bavard-oiseau-chocolat: « bavaroise au chocolat ».



                                            Pamphile  Trouscaillon

  • Programme Université Populaire des Boutières Janvier 2023

    Samedi 7 janvier et samedi 14 janvier :

    Atelier : Premiers secours

    (Stéphane Blanc)

    (Responsable UPB : Michel Robert)

    Objectif : Acquérir les compétences nécessaires à l’exécution d’une action citoyenne d’assistance à

    personne en réalisant les gestes élémentaires de secours.

    Horaire : 15 h – 18 h 30

    Lieu : Hall de la maison de Pays, Le Cheylard

    Nombre maximum de participants :10

    Participation : 15 € par personne (40 € sont pris en charge par l’UPB)

     

    Vendredi 20 janvier :

    Conférence : Des corbeaux et des hommes

    (Bruno Machtelinck, ornithologue contemplatif)

    (Responsable UPB : Michel Robert)

    Les corvidés, une famille d’oiseaux ordinaires et pourtant tellement extraordinaires !

    La soirée sera organisée en deux phases :

    - Faire connaissance avec cette famille de 10 espèces présentes en France

    - Présentation d’une étude en cours sur le parallèle entre le fonctionnement psycho-affectif et social

    des corvidés et des humains : et si les animaux les plus proches de nous étaient les oiseaux ?

    Horaire : 20 h 30

    Lieu : Auditorium de la Maison de Pays, Le Cheylard

    Entrée libre, contribution volontaire

     

    Vendredi 27 janvier :

    Conférence : Marie Curie : conférence expérimentale et familiale

    (Franck Villain, Médiateur scientifique pour l’Arche des Métiers)

    En 1907, Marie Curie et quelques-uns de ses amis érudits enlèvent leurs enfants de l’école

    républicaine pour leur faire eux-mêmes l’école. Ainsi, tous les jeudis après-midi, la dizaine

    d’enfants se rendent au laboratoire de Marie Curie pour recevoir les cours de physique élémentaire.

    Les notes d’une des élèves ont été retrouvées, on connaît ainsi le contenu des cours de la première

    femme ayant reçu un Prix Nobel.

    Venez découvrir certaines des expériences qui seront présentées au milieu des grandes étapes de sa

    vie, ainsi que des anecdotes surprenantes.

    Horaire : 20 h 30

    Lieu : Auditorium de la Maison de Pays, Le Cheylard, à confirmer

    Entrée libre, contribution volontaire