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  • Le vent mauvais

    -Ce texte a été lu le 22 janvier avant le film de Yanis Youlountas "Nous n'avons pas peur des ruines" (sur la Grèce) présenté par l'Assoc'active et le Gouleyou.-

     

    Il me semble que c'est mon tour se dit le vent !

    Il faut que je souffle la conciliation, la paix !

    Ainsi dans nos montagnes d'Ardèche, un mauvais vent a soufflé, le vent de l'agressivité, le vent de la discorde, le vent de la haine.

    Les chasseurs ont laissé leurs chiens s'en prendre à des cochons dans un enclos. Les chiens ont été abattus.

    Le vent disait que ces éleveurs de porcs étaient des “hippies”, des personnes qui vivaient en communauté, qu'ils “ne foutaient rien”.

    Et le vent murmurait une très vieille histoire qui s'était passée en ce lieu...depuis longtemps jugée et apaisée.

    Mais non, il fallait réveiller le spectre du “tueur fou”....et continuer encore et encore à colporter des histoires pour entretenir la haine, et pénaliser

    des enfants qui n'ont rien demandé

    Il était très fort ce vent.

    Pourtant un vent nouveau essaie de l'affronter, de prendre le dessus, contre vents et marées.

    Il est temps de rétablir une vérité, même si parfois dans les campagnes, on a l'impression de se battre contre des moulins à vent.

    Il me semble que c'est mon tour se dit le vent, même s'il faut prendre des chemins de traverse.

    Pour qu'il n'y ait pas un étranger, mais une personne à reconnaître, à accepter dans sa différence.

    Il est temps que je souffle “la phraternité” pour être fidèle aux liens de la “phratrie”, plutôt qu'aux fidélités familiales.

    Il me semble que c'est mon tour se dit le vent de parler de “philiation” néologisme formé par la filiation En s'appuyant sur le grec “philia” l'amitié, le terme vient placer toute relation humaine sous le sceau de l'accueil et de l'amitié.

     

    Comme Anne Sylvestre, prenons les chemins du vent,

    pour que se noue des engagements mutuels dans la durée...pour vivre dans une société apaisée.

    Françoise Champetier

  • Fake news

    Enfin, le grand projet d'un parking souterrain sous la place de St-Martin est en train de se réaliser. Les premiers travaux sont en cours.

    parking 3.jpg

     

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    signaletique.jpgLa vitesse réduite à 30 et 20 km/h dans la traversée de St-martin-de-Valamas n'étant pas respectée par la grande majorité des automobilistes, (aucun automobiliste n'a été surpris à rouler à une vitesse de 20km/h au Garail ) la municipalité avec l'accord des autorités compétentes a décidé d'enlever les panneaux de signalisation et de remettre la vitesse à 50 km/h minimum.

     

     

     

     

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    Sur le site internet de Val'Eyrieux, on peut lire :

    "N'hésitez pas à pousser les portes d'une des quatre antennes de l'Office de tourisme de Val'Eyrieux, vous y serez bien accueilli-e-s et y trouverez tous les renseignements nécessaires à votre séjour."

    ot.jpg

    Horaires :

    D’avril à juin, l’office de tourisme est ouvert mercredi et jeudi : de 10h à 12h et de 14h à 17h.

    Durant les mois de juillet et août : ouverture lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi de 10h à 12h30 et de 14h30 à 18h.

    De septembre à octobre l’office de tourisme est ouvert mercredi et jeudi : de 10h à 12h et de 14h à 17h.

  • A la recherche de la pompe à incendie du village !

    Le site web des pompiers de France retrace la légende de sainte Barbe devenue « la Sainte du feu » et, comme tout le monde le sait, patronne des mineurs, des canonniers et des pompiers. Il annonce que chez les pompiers elle serait fêtée plus particulièrement depuis la Troisième République : « cérémonie religieuse, banquet et bal étaient de mise. La dimension festive se retrouve dans le faste des menus gargantuesques ». La sainte Barbe est le 4 décembre, mais les pompiers de Saint-Martin la fêtent plutôt fin janvier ou début février, sans trop se référer à son image. Mais depuis quand y a-t-il des pompiers à St-Martin ?

    Un article du bulletin municipal de St-Martin de 2020 retrace quelques points d’histoire du corps des sapeurs-pompiers de St-Martin à partir de 1932 et évoque, par une photo l’incendie de la maison Nicolas située sur la place (maison où est actuellement installé le café La Glycine). Il y a eu d’autres incendies, deux sont restés dans le souvenir collectif ou dans l’histoire, les autres ont été oubliés.

    L’incendie du patronage en automne 1953 a été évoqué sur ce blog par l’article: Le Patronage à Saint-Martin-de-Valamas (suite et fin) du 14 mars 2022.

    Le journal Le Réveil du Vivarais du 28 novembre 1953 met à l’honneur les sapeurs pompiers : « reconnaissant la promptitude, le sang froid et le dévouement dont fit preuve tout le corps des sapeurs-pompiers lors de l’incendie du patronage », la St-Martinoise a fait un « don généreux au capitaine Chaussinand [chef de corps] ».

    Dans l’édition du 2 janvier 1854, la réouverture de la salle de cinéma Le Foyer était prévue pour le 17 janvier 1954, avec le film « Dom Camillo », car les “St-Martinois avaient fait preuve de solidarité et de dévouement pour” que tout se termine rapidement (1).

    L’incendie de la boulangerie Pizot (tour de la Varenne) en 1908 fait partie de l’histoire et Le Journal de Tournon a publié deux articles sur cet événement :

    - Celui du dimanche 20 décembre 1908 date l’incendie du lundi à 5 heures du soir, soit du 14 décembre, et indique « qu’à défaut de pompiers le brigadier de gendarmerie Baccelli organise le service d’ordre » et qu’il « prit la direction du combat contre l’incendie », secondé par ses gendarmes.

    - Celui du 17 janvier 1909 date l’incendie du 9 janvier, « exactement à 3h ½ » et rapporte que « M. Bonnet Raymond adjoint au maire et M. Baccelli brigadier de gendarmerie firent mettre la pompe en action ».

    L’incendie, un peu oublié, de l’Hôtel de France qui a eu lieu dans la nuit du dimanche 3 mars 1901, est rapporté par le journal La Croix de l’Ardèche du 10 mars. Même si l’alarme a été donnée rapidement et que « le tocsin réveillait toute la population qui accourut pour porter secours aux incendiés. Manquant de pompes, on dut se contenter de noyer les toits des maisons voisines que les flammes menaçaient à tout moment ». L’hôtel était tenu par Clovis Mourier (2). Il a été reconstruit.

    Fait assez bizarre, il y aurait eu une pompe à incendie dans la commune mais pas de pompiers ? Même après une délibération du conseil municipal pour la création d’un corps de pompiers en 1904 ?

    On trouve un début d’explication dans le débat d’une séance du conseil général de l’Ardèche de 1907. Il traitait d’un différend plus politique cette fois, entre la cité de St-Martin et sa banlieue

    A suivre….

    Notes.

    1 - L’article précise « nous y verrons tout en « rose et vert » - et nous aurons chaud ». Mais que peut bien vouloir dire l’expression en « rose et vert » ?

    2 - L’Hôtel de France était rue du Garail, à l’emplacement de l’actuel bureau de tabac-presse-point poste. En 1906, il y avait déjà un receveur-buraliste dans cet immeuble.

    L’illustration (un peu pompeuse) est tirée d’un document publicitaire présentant les pompes fabriquées par P. Mieusset de Lyon (Archives municipales de Lyon). De 1867 à 1925, cette entreprise a construit des pompes à incendie, des automobiles puis des véhicules spéciaux comme des camions de pompier. D’après le site web Patrimoine Lyon. A noter que les corps de sapeurs pompiers du Cheylard et de St-Agrève étaient constitués en 1861 suivant les rapports du conseil général de l’Ardèche et, pour celui du Cheylard, d’un article du Dauphiné Libéré du 15 novembre 2020.

    JCR