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  • Rue des puces numéro 12 Octobre 2019

  • Editorial 12

    Douzième éditorial ! « ruedespuces » fête son premier anniversaire. Le comité de rédaction s'est réuni à cette occasion et, à l'unanimité, a décidé de continuer l'aventure. Nous remercions tous ceux qui contribuent par leurs articles ou leurs commentaires à la fabrication de ce blog.

     

    Au mois de mars 2020 auront lieu les élections municipales. Ce blog qui se veut interactif, tout en restant neutre, souhaite donner la parole aux représentants des listes en présence. Afin de respecter cette neutralité, nous présenterons le même questionnaire à chaque liste et nous publierons les réponses. Nous ferons connaître Les questions ou les suggestions de nos lecteurs dans l'espace réservé aux commentaires. Comme d'habitude nous nous réservons le droit de ne pas publier les commentaires à caractère injurieux ainsi que les attaques personnelles.

     

    Dans ce numéro encore une histoire de parking et, malgré la sécheresse, nous reparlons d'eau. Un article évoque l'école, un autre les cols. Le bijou est aussi à l'honneur ainsi que Saint Martin. Nous vous souhaitons une bonne lecture et attendons vos commentaires ainsi que vos contributions.

     

    ruedespuces@gmail.com

  • Parking

    Attendant que la place de parking se libère, clignotant à droite pour montrer que j'étais bien le premier à revendiquer la place qui était en train de se libérer je suis heureux de pouvoir garer mon véhicule sans qu'un autre usagé m'ait contesté mon droit. Comme je suis dans une ville que je ne connais pas, je cherche quelques instants l'horodateur, oubliant que ceux ci, certainement trop simples ont été remplacés par des appareils dont le fonctionnement nécessite un bac + 5 et ayant été conçus spécialement pour emmerder l'usager urbain. Planté devant cet engin dont je suis sûr qu'il va tout faire pour me rendre la vie difficile et gâcher ma journée, je me trouve devant un écran noir. J'appuie au hasard sur quelques boutons mais rien ne se passe. Il y a une fente qui a l'air de correspondre à la dimension d'une carte bancaire. Gagné ! L'écran s'illumine. On me demande mon numéro minéralogique . C'est vrai, je ne me souvenais plus, ça m'était déjà arrivé, j'avais déjà été obligé de retourner à la voiture pour lire mes numéros. Je retire donc ma carte et traverse le parking. Je reviens vers mon bourreau en espérant ne pas oublier en chemin cette foutue immatriculation. Bien sûr, à présent 3 personnes sont avant moi. La première semble aussi avoir quelques difficultés puisque la deuxième est penchée vers elle pour lui conseiller telle ou telle manœuvre tandis que la troisième secoue la tête afin de signifier son agacement devant ces gens de la campagne ou ces étrangers qui ne comprennent rien au modernisme. Mon tour étant enfin arrivé, je présente à nouveau ma carte bancaire et l'écran s'allume, je compose mon numéro d'immatriculation que je n'ai pas oublié, l'écran me demande si je veux un ticket gratuit pour 15mn ou un payant pour 1h qui me coûtera 2€. Il est 11h30, j'ai réservé 2 couverts dans un restaurant de la ville. 1H, c'est un peu court, en bas de l'écran il y a un + sur lequel je clique plusieurs fois afin de pouvoir stationner quelques heures. Un message indique : « suivez les instructions sur l'écran » Je ne vois aucune instruction. Ah si, dans un coin, un doigt qui tape sur un petit clavier. Je tape donc mon code. Message sur l'écran « Suivre les instructions », je les ai suivi, et maintenant ? Je retape mon code. Nouveau message : « Problème technique ». Je retire donc ma carte. Je téléphone au restaurant pour dire que j'annule et quitte cette ville.

     

    Tout ça pour dire que je suis d'accord avec le dernier billet de Régis Duchamp : On est très bien à Saint-Martin. Dorénavant, je ne critiquerai plus le stationnement anarchique les jours de marché ni les encombrements rue du Garail. Je dirai, comme les vrais Saint-Martinois, les « Iciliens » : « Pourquoi changer ? On a toujours fait comme ça ».

    Monsieur le maire, s'il vous plaît, surtout, n'écoutez-pas les grincheux, ne changez rien !

     

    François

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