Mon intention n’est pas de verser dans le pessimisme, je pars simplement du constat que nous St Martinois nous nous acheminons vers ce désert médical tant pointé par les médias quand ils évoquent la vie à la campagne.
L’accident malheureux d’un des deux médecins généralistes a fait basculer le fragile équilibre de la couverture santé sur notre commune. Nous avons un équipement neuf et fonctionnel avec la Maison de santé mais qu’en est-il de l’équipe médicale : un médecin à temps partiel, un dentiste mais l’un et l’autre pourraient prendre leur retraite à plus ou moins brève échéance sans aucune assurance de de voir un ou une collègue les remplacer. Si nous n’avons plus de médecins pour prescrire des soins comment maintenir une pharmacie en activité ?
L’hôpital de St Agrève n’assure plus les services échographie et mammographie, le moindre examen demande un déplacement d’une soixantaine de kilomètres.
C’est une préoccupation que nous évoquons entre nous mais faut- il laisser les choses se faire ou plutôt se défaire inexorablement ?
C’est aussi une question pour les candidats à l’élection municipale qui se profile mais en rester à des constats est bien peu satisfaisant. Je ne néglige pas le peu d’appétence des jeunes médecins pour venir s’installer dans nos communes mais qu’est- ce qu’on peut faire ?
Andrée.