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  • ruedespuces n°58

    Novembre 2023

  • Editorial

    En ce triste mois de novembre comment écrire un éditorial sans avoir en tête les tragédies dont nous sommes abreuvés à chaque heure de la journée qui nous font douter de la nature humaine et qui nous donnent l'envie d'arrêter complètement la radio ou la télé ? Comment se débarrasser de toutes ces images, de toutes ces informations plus terribles les unes que les autres afin de pouvoir se consacrer à notre petit bout de terre, à nos petits problèmes. Alors je rame pour trouver quelque chose d'intéressant à raconter. Et puis je trouve enfin un sujet : Les travaux en cours ou la fête de la caillette à St-Martin, mais le Dauphiné et "Tu sais que tu viens de Saint-Martin quand" s'en sont déjà chargés ! Alors je vais faire un tour dans la nature et au retour je me contente simplement d'annoncer quels articles nous publions dans ce numéro :

    -Un poème qui nous projette dans une ambiance automnale.

    -Une histoire de fin de vie.

    -Une présentation de la ZAN attitude

    -Une réflexion sur l'utilité des volcans.

    -Un conte.

    -Un voyage en train en Ardèche.

    .-Un nouveau rébus.

    -Une critique de livre.

    -Le programme de l'Université populaire.

    -Et comme d'habitude une citation .

     

    Bonne lecture.

    François Champelovier

  • Crépuscule d'automne

    L'averse vient jouer du tambour sur la vitre.

    Le songe se marie avec le feu de bois.

    C'est l'automne qui naît en pays vivarois,

    Mélancolique et beau comme un dernier chapitre.

     

    Malgré l'épais rideau, pénètre un vent coulis

    Dans la chambre où s'attarde, amère, inoubliable,

    Une odeur de forêt, de mélèze ou d'érable

    Et de bolet narquois caché dans le taillis.

    bolet.jpeg

    L'heure est elle au retour du passé qu'on regrette ?

    L'ombre s'étend déjà sur le parc endormi,

    Et le visage aimé d'un parent, d'un ami,

    Apparaît, lumineux, dans mon âme inquiète...

     

    Pourquoi ces écoliers en galoches de cuir

    Dont la bise d'antan gonfle la pèlerine,

    Reviennent-ils ce soir, dévaler la colline

    Où pousse à chaque pas l'herbe du souvenir ?

     

    Détournant mes regards, un joyeux reflet danse

    Sur le cadre sculpté d'un vieux portrait rêveur

    Où sous son chapeau noir, exaltant sa pâleur,

    Une blonde sourit avec indifférence...

     

    Hélène Cheynel   "L'herbe du souvenir"