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  • Souvenirs d'avant-hier : Les années "YE-YE"

    Bien sûr, les moins de cinquante ans ne l'ont pas connue, mais ils en ont peut-être entendu parler: la période dite « yé-yé », qui a marqué les générations nées entre 1945 et 1960, dénommée ainsi par la presse et appellation adoptée par le grand public, s'est étendue en France dans les années soixante. Cette époque fut dénommée ainsi pour marquer l'arrivée sur la scène musicale française de jeunes chanteurs (et chanteuses), âgés d'à peine vingt ans et fortement influencés par la culture anglo-saxonne, elle-même en plein bouleversement (rock au USA, Beatles ou Rolling Stones en Grande-Bretagne...). Ces artistes et leur musique s'adressaient en priorité (et même exclusivement aux adolescents de l'époque (de 13 à 20 ans),
    c'est-à-dire les générations dites du « baby-boom » d'après-guerre, ce qui les faisait considérer avec une certaine condescendance par les adultes, peu habitués qu'ils étaient à ces rythmes frénétiques et à leur forte teneur en décibels. Une différence majeure existait entre ces jeunes artistes et ceux les ayant précédés: ils ont connu le succès grâce au disque et à la radio (sur Europe 1) sans passer par la case formatrice de la scène et du contact direct avec le public, qu'avaient expérimenté leurs glorieux aînés (Trenet, Piaf, Ferré, Brassens et les autres), notamment durant l'après-guerre: ces derniers ont d'ailleurs poursuivi leur carrière parallèlement à la vague yéyé (tant il est vrai que le talent se moque des modes et des emballements médiatiques. Ce qui a été bousculé dans ces années-là, c'est un type de chanson , sirupeux, aux thèmes désuets ( l'amour, les fleurs et les petits oiseaux), voire larmoyants, vieillot dans ses
    textes et ses rythmes, en vogue dans les années trente: en cela, la vague yéyé fut salutaire. Pour autant, les qualités artistiques de ces jeunes chanteurs n'étaient pas toujours au rendez-vous: rythmes répétitifs, textes simplets, voire infantiles et incapacité de ces artistes de passer du disque à la scène, d'où souvent des carrières brèves, voire éclair (quelques mois parfois, le temps d'une chanson à succès. En fait, cette vague yéyé a été largement portée par une émission de radio, sur Europe 1, entre 1960 et 1969, dénommée « Salut les copains » de Frank Ténot et Daniel Filipacchi, qui réunissait du lundi au vendredi de 17 à 19 h les ados autour du célèbre « transistor » pour écouter chansons et interviews des vedettes et particulièrement le fameux « hit-parade » des « tubes » les plus écoutés, largement soutenus par les maisons de disques. L'émission parvint à organiser à Paris ( place de la Nation) un concert géant réunissant plus de 100 000 jeunes autour des principales vedettes « yéyé ». A partir de 1962 un mensuel
    du même nom consacré à la vie privée des artistes et aux potins les concernant vint épauler l'émission et parvint à tirer en certaines occasions à plus d'un million d'exemplaires, avant de décliner rapidement au cours de la décennie suivante.
    On a beaucoup glosé sur l'apparition brutale de cette vague yéyé. En fait elle est concomitante de l'arrivée à l'âge de l'adolescence de la génération du « baby-boom » d'après-guerre. Elle n'en fut pas la seule manifestation (phénomène hippie aux USA). De plus, la fin des restrictions d'après-guerre, l'achèvement de la reconstruction, la fin des guerres coloniales (Algérie) , l'élévation générale du niveau de vie firent souffler un vent d'optimisme sur les sociétés occidentales et un intense désir de liberté et de libération des moeurs parmi la jeunesse notamment, qui trouva un exutoire partiel dans la musique et le phénomène « yéyé », et parvint à son acmé quelques temps plus tard et de façon plus profonde dans le mouvement de
    mai 1968 en France particulièrement, qui ébranla le vieux monde. Parmi, tous ces jeunes artistes, certains sont parvenus à une notoriété notable. Dans la liste suivante, nous
    en avons sélectionné une douzaine, parmi les plus emblématiques; l'auteur de ces lignes reconnaît toutefois une part de subjectivité dans cette liste (et aussi dans les commentaires qui vont avec). Les remarques, ajouts, rectifications, précisions , contestations et injures envers l'auteur peuvent toujours être envoyés au Blog.
    NB: certains artistes, pourtant apparus au cours de la période considérée, et malgré leur notoriété, ne figurent pas dans cette liste, soit qu'il aient été plus âgés (Hugues Aufray,, Enrico Macias....), soit que leur inspiration puisait à des sources différentes (Nino Ferrer, Antoine...)
    La liste est par ordre alphabétique. Pour chaque artiste sont indiqués trois ou quatre titres marquants de leur discographie, généralement datant des années soixante, même si certains ont poursuivi leur carrière bien au-delà de cette période.
    Cinq des artistes cités sont décédés à ce jour.

    adamo.jpegAdamo Salvatore (1943- ) de nationalité belge, il apparaît plutôt en marge du mouvement yéyé. Il est un des rares auteurs-compositeurs interprètes parmi ses contemporains. Dès ses débuts, ses textes souvent pleins d'humour et de poésie lui assurèrent un succès immédiat et durable. De plus, il n'hésita pas à se confronter à la scène. Certaines de ses chansons restent encore dans les mémoires de nos jours et sa carrière s'est prolongée, malgré quelques éclipses jusqu'à présent;
    – Vous permettez, Monsieur?
    – Les filles du bord de mer
    – Comme toujours
    – La nuit

    frank alamo.jpegAlamo Frank (1943-2012) de son vrai nom Jean-François Grandin. Un physique de jeune premier américain au sourire éclatant (voyez son pseudonyme!), il ne pouvait que plaire aux petites jeunes filles, d'autant plus que les textes de ses chansons romantiques ne risquaient pas
    de provoquer des cloques au cerveau des auditeurs. Il eut une carrière assez brève, agrémentée de quelques succès bien rythmés.
    – Da dou ron ron
    – Biche oh ma biche
    – Allô Maillot 38-37

    richard anthony.jpegAnthony Richard (1938 -2015) de son vrai nom R. Btesh
    Une voix suave, chaude mais des titres pratiquement tous adaptés de succès américains. Malgré un talent certain cette absence de personnalité de son répertoire l'amena à rester en retrait de certains autres artistes.

    – J'entends siffler le train
    – A présent tu peux t'en aller
    – La leçon de twist

    jacques dutronc.jpegDutronc Jacques ( 1943 - ) Dans un genre plutôt fantaisiste, il alterna le bon et le moins bon avec quelques chansons de qualité qui lui assurèrent un succès durable qui a perduré jusqu'à nos jours.

    – Il est 5 heures, Paris s'éveille
    – Et moi et moi et moi
    – Les cactus

    claude françois.jpeg

    François Claude (1939 -1978) les meilleurs titres de sa carrière se situent au début de celle-ci: On y trouvait, humour, dynamisme, énergie. Par la suite, hélas, il sombra dans un sérieux qui ne lui convenait guère, voire dans un style boursouflé et surtout musicalement sans plus aucune ambition.

    – Si j'avais un marteau
    – Belles, belles , belles comme le jour
    – J'y pense et puis j'oublie

    france gall.jpegGall France (1947 -2018) Elle a débuté très jeune sur la scène (grand prix Eurovision), quasi adolescente, avec fatalement des textes faciles, voire infantiles. Néanmoins, avec son charme juvénile et un joli brin de voix, elle a su conquérir les faveurs du public, avec plus tard des textes plus élaborés avec Serge Gainsbourg et surtout ceux de son mari Michel Berger qui lui permit de continuer sa carrière jusqu'aux années 2000;

    – Poupée de cire, poupée de son
    – Les sucettes
    – Laisse tomber les filles

    johnny.jpegHalliday Johnny (1943-2017) de son vrai nom Jean-Philippe Smet. Incontestablement, la plus célèbre des idoles de ces années-là, à tel point que son prénom suffisait à l'identifier, souvent plus pour ses frasques et sa vie sentimentale agitée que pour ses productions musicales. Néanmoins, à ses débuts, une fraîcheur jointe à son énergie se dégageait de ses chansons. Par la suite, on peut déplorer des prestations beaucoup moins convaincantes, noyées dans un océan de décibels et d'effets spectaculaires tape-à-l'oeil. A su toutefois conserver un public jusqu'à la fin .

    – On m'appelle l'idole des jeunes
    – Retiens la nuit

    – Pour moi, la vie va commencer
    – Le pénitencier

    françoise hardy.jpegHardy Françoise (1944- ) Chanteuse assez discrète, comparée à d'autres, elle fut auteur-compositeur- interprète de talent, ce qui est assez rare. Elle réussit fort bien à se faire une place grâce à des textes poétiques et mélancoliques, joints à une mélodie fort bien tournée

    – Tous les garçons et les filles
    – Mon amie la rose
    – Le temps de l'amour
    – La maison où j'ai grandi

    eddy mitchel.jpegMitchell Eddy (1942 - ), dit aussi « Schmoll », de son vrai nom Claude Moine débutant avec son groupe « Les chaussettes noires » au golf Drouot, avec des chansons fortement marquées par le rock américain, il continue ensuite sa carrière en solo, toujours dans la même veine, sans que le succès se démente. Depuis, ce rocker a enchaîné les tubes qui sont toujours dans les mémoires, à juste titre. Alors, plus de 50 ans de carrière, sans rien céder sur la qualité, chapeau, M'sieu Eddy!

    – Daniela
    – Fortissimo
    – Alice
    – Société anonyme
    – Pas de boogie-woogie

    NB: Il faut saluer aussi sa carrière en tant qu'acteur au cinéma qui a été plus qu'honorable

    dick rivers.jpegRivers Dick (1945-2019), de son vrai nom Hervé Forneri. Un rocker pur et dur, débutant avec le groupe des « Chats sauvages ». Moins connu qu'Eddy Mitchell, il sut conserver son intégrité rockeuse, même si le succès ne fut pas toujours au rendez-vous. Sa carrière pâtit de l'éclat de celle de ses deux aînés, Eddy Mitchell et Johnny Halliday.

    – Nice baie des Anges
    – Twist à Saint-Tropez
    – C'est pas sérieux

    scheila.jpegSheila (1946- ), de son vrai nom Annie Chancel. La « petite fille de français moyen » , typique de cette période a dû son succès uniquement au disque et à la radio. Sur des textes ultra-faciles à retenir, destiné à des enfants souvent plus qu'à des ados, elle collectionne néanmoins les tubes dans les années 60. son minois agréable (avec ses couettes) et le matraquage à la radio n'y furent certainement pas étrangers. La vague yéyé passée, elle sut se reconvertir dans la musique « disco ». A noter que les textes de ses succès ne menaçaient pas les auditeurs de méningite.
    – L 'école est finie
    – T'es plus dans l'coup, papa
    – Vous les copains
    – Première surprise partie

    sylvie vartan.jpegVartan Sylvie (1944- ) Son début de carrière est inséparable de celui de Johnny Halliday, qu'elle épousa en 1966, dans un tapage médiatique considérable. Elle fut l'interprète de quelques succès dans les années 60, mais sa discographie et sa carrière sont relativement peu marquantes.
    – La plus belle pour aller danser
    – Comme un garçon
    – 2' 35 de bonheur

    Au vu de cette liste (restreinte), il est possible de constater que, au-delà de l'appellation journalistique « yéyé », il n'existe pas d'homogénéité profonde entre ces jeunes artistes, que ce soit dans l'inspiration musicale ou l'évolution de leur carrière. Reste, pour ceux qui ont vécu ces années-là, un sentiment de renouveau, voire de libération. En cela, la période yéyé, si elle n'a pas laissé de traces musicales incontestables (trop disparate) a malgré tout marqué l'histoire de la France et celle de la jeunesse d'alors.

    Bon, allez, salut les copains !
    Toton Cristobal

  • Un gargotier à Arcens ?

    Au hasard d’une recherche généalogique j’ai trouvé un acte d’état civil mentionnant, pour un habitant d’Arcens, la profession de « gargotier ». C’est un peu surprenant puisque l’expression est péjorative. Le site du centre national de ressources textuelles et lexicales du CNRS donne la définition « petit restaurant bon marché où l'on sert des plats peu délicats ou de mauvaise qualité », en citant en exemples plusieurs extraits d’ouvrages parus entre 1833 et 1932. Cependant la fréquentation de certaines gargotes fut, pendant un temps, un effet de mode. Les bourgeois aiment de temps à autre s’encanailler (voir certaines publicités de parfums… par exemple).

    Dans les recensements et documents d’état-civil, certains renseignements personnels comme le métier d’une personne sont des déclarations volontaires (1) non vérifiées et non vérifiables par le recenseur ou l’officier d’état civil. D’un document à l’autre ou d’une année sur l’autre, il peut y avoir des différences ou des variations qui ne sont pas toujours dues à un changement professionnel. C’est surtout le cas pour les professions liées aux débits de boissons, à la restauration ou au transport par un voiturier (avec une charrette à bras ou attelée), au cours du 19°siècle.

    Henri Blanc d’Arcens, marié à Marie Delavis de St-Martin et habitant la maison dite chez l’abbé (2) près de l’église, donne en septembre 1844 la profession de « gargotier » lors de la déclaration d’un décès, alors qu’il se disait plus habituellement cabaretier (on dirait aujourd’hui cafetier). Henri Blanc a déclaré chronologiquement les professions de : cultivateur, cabaretier, gargotier, cabaretier et cultivateur, entre 1839 et 1866.

    Ce n’était pas le seul gargotier en France ou en Ardèche.

    Durant la même époque on trouve, par exemple :

    - Jean Joseph Merle, Les Salelles près des Vans : gargotier, cabaretier et cultivateur ;

    - Pierre Avouac, Usclades-et-Rieutord : cultivateur, aubergiste, cabaretier, gargotier ;

    - Etienne Martin, Beaumont, près de Largentière : gargotier et aubergiste ;

    et, plus surprenant, Jean Jacques Blanc de Champis, près d’Alboussière : boulanger et gargotier (3).

     

    Henri Blanc aurait-il commencé à proposer une « restauration » ? Sa position devant l’église pouvait être favorable. Voulait-il se démarquer des autres cabaretiers ? Cette appellation n’avait probablement pas, loin des gargotes des halles de Paris ou de ses faubourgs, une connotation dévalorisante.

    On peut cependant supposer que lorsque Henri Blanc approchait de ses 65 ans, son commerce n’était pas florissant puisqu’il a loué une partie de sa maison à la commune pour qu’elle y accueille « l’instituteur et ses élèves » de 1862 à 1873, puis de 1877 à 1886. La période sans location a été due à un incendie et à une reconstruction de la maison.

    La proximité d’une école et d’un café dans un même bâtiment produirait sûrement quelques remous aujourd’hui… Il y a 150 ans ; aucun ! Il fallait bien trouver un local pour l’école… et cette maison avait peut-être déjà accueilli une école « payante » en 1833 (suivant l’enquête nationale sur les écoles). Il y est précisé : « l’instituteur, âgé de 37 ans, s’appelait Louis Blanc et n’avait pas de traitement. Les effectifs moyens étaient de 40 élèves en hiver et 15 élèves en été ».

    Il y a d’autres professions surprenantes par leur désignation ou leur présence dans nos Boutières, telle que celle de liquoriste (4) à St-Martin en 1891, en restant dans le domaine des boissons.

    A suivre…

    JC

    Notes

    1 - Voir le recensement de la population de St-Martin qui se déroulera du jeudi 18 janvier au samedi 17 février 2024.

    2 - Cette maison est dite chez l’abbé car un abbé dénommé Blanc, et probablement célèbre, y a habité bien avant 1862.

    3 - Suivant une recherche sur le site de généalogie Généanet.

    4 - Un vendeur ou un fabricant de liqueurs. 

    Photo. La maison où Henri Blanc tenait cabaret porte encore la trace d’une enseigne. Photos d’août 1995 et de décembre 2018. Il y a eu un élargissement de la rue et la croix a été déplacée. Cette maison est actuellement en rénovation.

    chez-l-abbe-2.jpg

  • Point de vue

    Sous la rubrique Saint-Martin-de-Valamas on peut lire dans le Dauphiné du 5 mai 2023 : « Face à la forte demande de rendez-vous médicaux de la part des habitants du secteur, des consultations seront désormais disponibles à la maison de santé du village. (…) L’équipe médicale a souhaité s’investir dans de nouvelles formes de travail en proposant des consultations avancées sur certains villages tels que Saint-Martin-de-Valamas. Ce projet répond à une forte demande locale (de nombreux habitants n’arrivant pas à trouver de rendez-vous médicaux) et peut désormais voir le jour grâce à l’appui financier du conseil départemental (via sa cellule santé), de la commune de Saint-Martin-de-Valamas et de la communauté de communes Val’Eyrieux.

    Les médecins seront présents toutes les semaines, les mercredis et jeudis matin. Depuis le 2 mai, les rendez-vous peuvent être pris :

    au 07.60.43.67.74 du mardi au vendredi de 9 h 30 à 12 h.

    auprès des secrétariats des cabinets médicaux.

    sur Doctolib pour certains médecins. »

    Ce qui paraissait être une bonne initiative semble ne pas être satisfaisante. Jusqu'à présent la maison de santé est très peu fréquentée car la population a l'air de préférer aller directement chez les médecins au Cheylard.

    On peut évidemment se dire, que les habitants de St-Martin et des environs « ne jouent pas le jeu » et qu'à un moment les médecins ne viendront plus.

    Pourquoi les gens préfèrent-ils aller au Cheylard alors qu'ils ont la possibilité d'avoir les mêmes soins à St-Martin ? Par esprit de contradiction ? Parce qu'ils ne sont pas assez informés ? qu'il faut leur laisser le temps pour qu'ils s'habituent à ce système ? Peut-être parce qu'ils veulent toujours avoir le même médecin, ou bien que les horaires sur 2 matinées par semaine sont trop restrictifs. Si on est malade on préfère sûrement téléphoner tout de suite chez son médecin habituel pour avoir un rendez-vous plutôt que de passer par une plate forme, sachant qu'il y a pléthore de médecins au Cheylard. Quoi qu'en soient les raisons, il vaudrait mieux se demander pourquoi ce service ne marche pas au lieu de reprocher aux gens de ne pas s'en servir.

    Je sais que les décisions sont prises par l'Agence Régionale de Santé (ARS) et que la solution trouvée pour St-Martin est mieux que rien mais tant qu'il n'y aura pas un médecin permanent à la maison de santé on risque de ne pas avoir un système de santé satisfaisant à St-Martin.

    François Champelovier

    Le problème d'absence de médecin à Saint-Martin ne date pas d'aujourd'hui. Jean-Claude Ribeyre a déniché un article du journal de Tournon datant du 27 avril 1901 qui le confirme !

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