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ruedespuces - Page 212

  • Le rôle du maire

    Les prochaines élections municipales auront lieu au mois de mars prochain (le premier tour le 15 mars) « ruedespuces » dont un des buts est d'essayer de contribuer, à son modeste niveau, à échanger, débattre, informer, divertir, bref, à rendre un peu plus vivante la vie de notre commune et de ses environs, s'efforcera, tout en restant neutre d'apporter des informations pour plus de compréhension des enjeux.

    Cette première contribution veut se pencher sur le rôle du maire :

     

    -Les pouvoirs du maire :

    Ces dernières années, dans nos villages, le maire a dû abandonner beaucoup de ses compétences au profit de la Communauté de Communes. Ses décisions se trouvent concurrencées par le développement de l'intercommunalité et il doit partager son pouvoir. Néanmoins, sa légitimité n'est pas mise en cause. Le mode de scrutin des villes de plus de 1000 habitants lui garantit d'avoir une large majorité. Bien qu'il ne soit pas élu directement mais par son conseil, c'est bien lui que les gens élisent. Tout en agissant sous le regard de l'opposition, les délibérations sont adoptées sans problème. Passant beaucoup de temps à la mairie, le maire arrive lors des réunions du conseil municipal en ayant la connaissance des dossiers et, en général seules les décisions préparées arrivent en séance, de sorte qu'il ne reste plus qu'au conseil municipal d'approuver ou éventuellement de s'abstenir.

    En dehors des délibérations approuvées par son conseil il peut prendre seul des décisions. Il remplit, pour le compte de l'Etat, des fonctions importantes qui ne sont pas soumises au droit de regard du conseil (état civil, organisation des élections, certaines polices spéciales, par exemple la police des baignades). Il a aussi le pouvoir de police municipale et celui de nominations. Il peut agir sur la base de délégations que le conseil lui a données au lendemain de son élection. Il est seul chargé de l'administration de la commune, attribue ou retire de façon discrétionnaire des délégations à ses adjoints ou à des conseillers municipaux. Il est enfin la seule autorité permanente de la commune alors que le conseil municipal ne se réunit qu'une fois par trimestre.

     

    Les inconvénients d'être maire :

    De plus en plus, le maire est confronté à la complexité de l'action publique, saturée de normes alors que le retrait progressif des administrations déconcentrées des territoires l'érige en interlocuteur incontournable et en ultime recours.

    Etant le principal interlocuteur, le maire est sollicité par ses administrés pour des problèmes qui ne sont nullement de sa compétence. Il sert de service de renseignements, d'assistante sociale et surtout de bureau des réclamations.

    De plus en plus de maires décident de ne plus se représenter et les candidats sont difficiles à trouver. (il semble qu'à Saint-martin ce ne soit pas le cas) C'est une occupation à plein temps , elle est souvent exercée par de jeunes retraités. En moyenne, les maires sont des hommes âgés de plus de 50 ans d'une catégorie moyenne ou supérieure.

     

    Le maire et la Communauté de Communes :

    Le fléchage des futurs élus communautaires sur les listes électorales doit permettre à l'électeur de savoir qui représentera sa commune à l'intercommunalité. En général c'est le maire qui occupe cette fonction. Connaissant l'ensemble des dossiers, il est plus à même de défendre sa commune ou de proposer des projets.

    François

     

     

  • Santé et désert médical.

    Mon intention n’est pas de verser dans le pessimisme, je pars simplement du constat que nous St Martinois nous nous acheminons vers ce désert médical tant pointé par les médias quand ils évoquent la vie à la campagne.

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    L’accident malheureux d’un des deux médecins généralistes a fait basculer le fragile équilibre de la couverture santé sur notre commune. Nous avons un équipement neuf et fonctionnel avec la Maison de santé mais qu’en est-il de l’équipe médicale :  un médecin à temps partiel, un dentiste mais l’un et l’autre pourraient prendre leur retraite à plus ou moins brève échéance sans aucune assurance de de voir un ou une collègue les remplacer. Si nous n’avons plus de médecins pour prescrire des soins comment maintenir une pharmacie en activité ?

    L’hôpital de St Agrève n’assure plus les services échographie et mammographie, le moindre examen demande un déplacement d’une soixantaine de kilomètres.

    C’est une préoccupation que nous évoquons entre nous mais faut- il laisser les choses se faire ou plutôt se défaire inexorablement ?

     C’est aussi une question pour les candidats à   l’élection municipale qui se profile mais en rester à des constats est bien peu satisfaisant. Je ne néglige pas le peu d’appétence des jeunes médecins pour venir s’installer dans nos communes mais qu’est- ce qu’on peut faire ?

    Andrée. 

  • Petit coucou au Coulassou

    « ruedespuces » s'en étant inspiré, nous avions espéré pouvoir dans ce blog reproduire de temps en temps des articles du Coulassou. Après avoir demandé la permission à M. Jean Chevalier, nous avions reçu la réponse suivante :

     

    « Au fil des ans, plusieurs demandes nous sont parvenues, de l’Ardèche et de départements limitrophes, pour publier des extraits du Coulassou, et j’avais décidé, dès la première demande, de ne pas donner notre accord, car il aurait fallu pour cela, à chaque demande, contacter et obtenir l’accord de toutes les personnes impliquées dans la rédaction – car nous avions un fonctionnement très "démocratique " – ces personnes s’étant éparpillées au fil des ans, et cela aurait été difficile et compliqué.
    Après avoir refusé à plusieurs reprises, nous ne pouvons donc pas changer notre ligne de conduite sans risquer de nous attirer des inimitiés de la part de personnes ou d’organismes qui ont par ailleurs toute notre estime.
    Je suis donc au regret de ne pouvoir répondre favorablement à votre demande. »

     

    Nous pensons néanmoins que nous pouvons reproduire le passage suivant étant donné qu'il a été prononcé en public par Régis Fayard, maire de St-Martin, lors des vœux pour l'année 1980. (Coulassou n°25)

     

    « Je voudrais dire à tous, que nous connaissons bien les difficultés de l'heure, que nos moyens ne sont pas très étendus pour y remédier, et que nous sommes conscients, nous même de nos limites. Il nous arrive de nous attrister, non pas certes de ne recevoir ni encouragement ni merci. Nous savons bien que la critique est aisée et l'art difficile et que celui qui tente malgré tout de faire quelque chose n'est jamais unanimement approuvé. Nous ne sommes là ni par intérêt, ni pour être loués. Non, ce qui nous fait mal parfois, c'est de trouver beaucoup trop d'égoïsme à la place de la solidarité dont nous avons tant besoin... 

     

    Ce texte est toujours d'actualité, à part la dernière phrase car entre temps, St-martin a bien changé. Il n'est qu'à voir le dynamisme des nombreuses associations et le nombre de bénévoles disponibles à l'occasion des nombreuses manifestations.*

     

    *Le comité de rédaction me fait remarquer qu'il faut que je rajoute : Ceci n'est pas du second degré !

     

    François