Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ruedespuces - Page 208

  • Ca pique

    Dans un numéro de « ruedespuces » Georges Verat nous avez gratifié d'un billet concernant la Condamine. Ce texte que beaucoup de ses amis ont apprécié, l'a incité à en écrire d'autres. Il explique lui même : « Et puis tout c'est enchaîné... Une amie qui avait lu mon texte m'a dit qu'il l'avait 'fait lire aux larmes'. Une autre personne que je ne connaissais pas m'a pris pour un écrivain et m'a envoyé le premier jet d'un livre qu'elle était en train d'écrire pour que je lui donne mon avis. Il n'en fallait pas plus pour que je me prenne au sérieux, vous connaissez mon goût pour le paraître. La dessus un ami m'a suggéré d'écrire chaque jour une chronique et au bout de 365 d'en faire un livre. » Ainsi, Georges a écrit un livre dont le titre est « Ca pique un peu !»

    Les recettes de ce livre publié à compte d'auteur iront à l'association « Pour Yanis »

    P1330712.JPG

    Tout le monde connaît Yanis à St Martin. Ce garçon sympathique en situation de handicap reçoit régulièrement des soins (non remboursés par la Sécurité sociale). Georges a déjà, souvent fait des concerts dont les bénéfices ont alimenté le compte dédié aux soins de Yanis.

    Les livres dont le prix est de 10€ sont disponibles chez Régine, la grand-mère de Yanis. "reginebrunel@gmail.com"

  • Le petit musée linguistique

                          

    Pour devenir célèbre ( et passer éventuellement à la postérité ), vous pouvez être artiste, champion sportif, homme politique ( si toutefois vous n'êtes pas trop honnête ), star de la télé-réalité ( à condition que votre QI ne dépasse pas celui d'une huître ), au choix. Certains n'ont rien fait de tout cela et pourtant leur nom est connu aujourd'hui de tous, étant associé à un élément de notre quotidien. Mais si, vous connaissez: vous utilisez tous la POUBELLE,  et vous savez bien sûr que c'est un préfet (qui a imposé l'usage de ce récipient à détritus) qui lui a donné son nom. Mais il n'est pas le seul. Dans les lignes qui suivent, voici une liste de noms communs dérivés du patronyme  d'une personne ayant bel et bien existé ( la liste n'est pas exhaustive ).



      • BELOTE: d'un certain F. Belot, qui a mis au point la règle d'un jeu hollandais.

      • BOYCOTT: de Sir Boycott propriétaire irlandais mis à l'index par ses pairs;

      • CALEPIN:  de Calepino, auteur italien d'un dictionnaire.

      • CHATTERTON : de M. Chatterton, inventeur de ce ruban adhésif.

      • COLT: de M. Colt, inventeur de cette arme à feu. Sa devise: « Feu à volonté ».

      • DIESEL: de l'ingénieur Diesel, qui mit au point ce type de moteur. En mourant, il déclara : « L'essence précède l'existence. ».

      • GIBUS: de Gibus, nom du fabricant de ce chapeau. Chauve très jeune, il portait des perruques.

      • GODILLOT: de Godillot, nom du fournisseur de chaussures de l'armée française. Sa pensée la plus célèbre: « Je marche, donc je fuis. » . (Juin 1940).

      • GUILLEMET: de M. Guillaume, inventeur de ce signe.

      • GUILLOTINE: tient son nom du docteur Guillotin, qui, sous la Terreur, importa cet instrument ( radical -paraît-il-contre les maux de tête) d'Italie.

      • MACADAM: de l'ingénieur Mac Adam, qui mit au point le système de revêtement des des routes.

      • MAUSOLEE: du roi grec Mausole, qui se fit construire un tombeau en forme de temple.

      • MANSARDE : de l'architecte du dix-septième siècle, Mansart;

      • MECENE: du chevalier romain Mécène, protecteur des arts, au 1° siècle avant J-C.

      • MICHELINE: de Michelin, bien sûr, qui mit au point ce véhicule ferroviaire.

      • OLIBRIUS: du gouverneur romain du IV° siècle, du même nom.

      • RUSTINE: de l'inventeur Rustin. Sur son tombeau, on grava : « Il ne s'est jamais dégonflé »;

      • SANDWICH: vient de Lord Sandwich, pour qui un cuisinier inventa ce mets.

      • SAXOPHONE: d'Adolphe Sax, qui mit au point cet instrument.

      • SILHOUETTE: de M. Silhouette, contrôleur général au 18° siècle, qui avait pris l'habitude de dessiner le profil de ses invités.On ne sait pourquoi, on ne connaît pas son visage, aucun portrait de lui n'étant parvenu jusqu'à nous.

      • TAXI: de A. von Thurn und Taxis, entrepreneur allemand créateur d'un service de transports. A la fin de sa vie, il confia à un journaliste: « Je n'ai jamais eu le permis de conduire ».

      • VESPASIENNE: de l'empereur romain Vespasien qui fit édifier ces urinoirs à Rome.

      • BEGONIA:du botaniste Bégon. De même, nous avons DAHLIA ( de Dahl), GARDENIA, de Garden, MAGNOLIA, de P. Magnol, HORTENSIA ( de Hortense, épouse de l'horloger Le Paute). 

      • Et bien sûr, AMPERE, BRAILLE, MORSE, MONTGOLFIERE, WATT, ZEPPELIN...tous porteurs du nom de leur créateur.



    Paul HYGLOTT

  • J'ai lu

    Avant que j’oublie de Anne Pauly édition Verdier.

    Il s’agit d’un premier roman et c’est l’écriture qui nous attache à ce roman, une écriture percutante, rugueuse, les sentiments à fleur de peau. Le sujet a été traité maintes fois, il s’agit de la mort du père et pourtant on se laisse entraîner dans l’histoire de cette fille qui relate cette période de deuil et ses ressentis. Son père n’est pas un personnage sympathique, alcoolique, violent, la sympathie de l’entourage va plutôt à sa mère. Malgré les apparences, il y a une profonde tendresse de l’auteure pour ce père cabossé et sa quête est heureuse lorsqu’elle découvre qu’elle n’est pas la seule femme à partager cette affection.

    Ce livre peut être emprunté à la médiathèque de St Martin de Valamas.

    Andrée.

    41pygG-AR2L._SX316_BO1,204,203,200_.jpg

     

    De pierre et d’os de Bérengère Cournut éditions Le Tripode.

    Ce roman nous transporte sur la banquise auprès du peuple Inuit, lorsque celui-ci vivait encore en autarcie, parfaitement adapté à un environnement avec lequel il fait corps.

    Uqsuralik une adolescente est brutalement séparée de sa famille lorsque la banquise se fracture, elle doit retrouver rapidement une autre communauté si elle veut survivre. L’auteure raconte à travers l’histoire de cette jeune femme la vie nomade des Inuits, leur connaissance de la nature, la vie communautaire de la naissance à la mort, les moments de réjouissance, les tensions et violences.

    L’héroïne est une femme, manière de rendre hommage à leur courage, à la beauté de leur esprit et de leur corps, à leur rôle indispensable à la survie de la communauté.

    Ce roman très bien documenté a une trame narrative comparable aux romans d’aventures. Il est illustré de photos à la fin du dernier chapitre comme un album de famille que l’on quitte.

    41J9jACtSuL._SX373_BO1,204,203,200_.jpg

    Andrée.