Et si nous nous reconfinions ? Volontairement. On se signerait un papier, tous les jours, pour se donner l'autorisation de rester chez soi. On laisserait la voiture au garage tout en sachant qu'on peut faire 101km , on ne sortirait même plus une heure pour s'éloigner à 1km de la maison, puisqu'on en aurait le droit, ce serait notre liberté. On irait voir de temps en temps les amis ou la famille, on boirait le café dans les bistrots sur la place, on irait quand même au resto, on n'irait plus dans les grandes surfaces, on se servirait sur place et on prendrait le temps d'observer les hirondelles jouer avec les courants ascendants, on écouterait le merle chanter, on prendrait également le temps de lire, d'écouter de la musique et de cuisiner, comme au temps du confinement mais sans morts et sans héros. En quelque sorte un confinement social.
Mais voilà le retour à la réalité : La vallée de l'Eyrieux est à nouveau colonisée par des lâchers de motards qui rongeaient leur frein depuis le 14 mars. Le charme est rompu. Fini de rêver, la croissance doit revenir, la vie d'avant reprend ses droits.
Entre temps, le nouveau conseil municipal, s'est réuni et le maire est entré en fonction, les adjoints sont désignés. Lors de la réunion du 5 juin, il a été procédé au choix des délégués aux différentes commissions. Le blog « ruedespuces » était présent mais laisse à ses lecteurs le soin de se renseigner auprès du compte-rendu de la mairie pour connaître le détail de ces commissions (Il nous plaît surtout de signaler qu'une commission "Santé" chargée spécialement de rechercher un médecin a été mise en place). On retiendra surtout de cette première réunion que la nouvelle équipe est sans attendre, confrontée à deux gros sujets : Les travaux de rénovation du réseau d'eau qui ont débuté le 8 juin et surtout la défection du couple qui devait prendre la gestion du bâtiment de la gare. Nous ne nous étendrons pas sur les travaux au Garail qui, heureusement ont lieu en ce moment plutôt qu'en été comme c'était prévu. En ce qui concerne l'hôtel restaurant de la gare, il est évident qu'après le désir du couple de ne pas vouloir ouvrir cet été, il est urgent de trouver un gérant pour cette saison touristique qui, à cause du COVID (ou de la COVID) pourrait amener un grand nombre de cyclistes et de randonneurs sur la Dolce-Via.
Au mois de mai, le confinement n'a pas beaucoup incité les contributeurs de ce blog à écrire. Heureusement, ce mois ci, le déconfinement les ayant libéré, ils ont retrouvé l'inspiration. Qu'ils en soient remerciés. Ainsi vous trouverez entre autres dans ce numéro un article sur le monde d'après ainsi que sur un monde sans musique qui risque de rappeler des souvenirs à « nos aînés » (comme ont été baptisés d'une façon quelque peu condescendante certains d'entre nous pendant cette période covidale). Il est aussi question d'un médicament ardéchois pour soigner le COVID 19, d'un lapsus, d'étymologies surprenantes, de bonheur ou de créateurs à Saint-Jean-Roure. Afin de sortir un peu de nos vallées et de nos montagnes, une de nos fidèles contributrices nous relate les joies du confinement dans la capitale. Enfin en ce mois de juin « ruedespuces » vous offre 2 pensées du mois à la place d'une !
François
Ces périodes de confinement et de déconfinement nous ayant épuisé, nous allons prendre des vacances au mois de juillet. Aussi le prochain numéro ne paraîtra qu'au mois d'août.
Bonnes vacances à tous.