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Saint-Martin-de-Valamas en 1960 : Commerces, artisans et services

Saint-Martin-de-Valamas en 1960 : Commerces, artisans et services

 

Les rues de Saint-Martin-de-Valamas en 1960 offraient un visage bien différent de celui que nous connaissons aujourd'hui. Pas seulement parce que la population était alors plus nombreuse et plus groupée dans le bourg. C'est surtout en raison du bien plus grand nombre de commerces et de services divers offerts alors aux habitants, nul besoin alors de se déplacer au Cheylard (ou à Valence, ou au Puy) pour se ravitailler ou s'équiper, tout (ou presque) était sur place : Alimentations, réparateurs divers, équipement de la maison, loisirs, habillement … On peut estimer à environ une centaine le nombre de boutiques et d'artisans implantés alors sur la commune : Près de 20 cafés, 8 épiceries, 4 boulangeries, 2 cordonniers, 6 garagistes (dont 2 dédiés aux deux-roues!) 2 quincailleries … Il n'est pas utile de tous les citer, on voit combien était dense le tissu commercial et artisanal. Notons quand-même, parmi ces services un photographe, une auto-école, un cinéma et deux médecins …

Mais ou étaient donc toutes ces boutiques ?

En fait, il y avait un axe commercial constitué par la D120, de la croix du Garail au carrefour du Cadet, prolongé par la D237 (direction Arcens) de ce même carrefour à la Placette, soit sur une longueur totale d'environ 700/800m. C'était là que se situaient les échoppes alimentaires, éléments essentiels de toute vie commerciale un tant soit peu conséquente et pérenne. Autour de ces commerces s'agglutinaient donc les magasins pour l'équipement (mobilier, appareils électriques) l'entretien (droguerie) cordonnerie, plomberie, à la personne (vêtements, maroquinerie, coiffure …) boisson, photographie, presse, cinéma, la santé (pharmacie, médecins). Bien sûr, il existait d'autres commerces ailleurs que sur cet axe, mais il s'agissait essentiellement de bars ou restaurants (Armanas, le Pont, la Gare, Crezenoux, le Planchet …) et bien sûr la Place, qui, à elle seule comptait 6 bars !

Alors, que reste-t-il aujourd'hui de cette artère vitale de Saint-Martin-de-Valamas ?

Bien sûr, le nombre de commerces a fortement régressé : de 16 alimentaires il est passé à 4, et les autres à l'avenant. Mais l'artère vitale n'a pas complètement disparu, les commerces restants continuent à se grouper autour de cet axe, contrairement à d'autres localités où ils ont largement migré à l'extérieur du bourg, vers les zones commerciales (le Cheylard).

Une revitalisation de cet axe est donc possible, puisque certains services subsistent (Poste, cavistes, écoles, pharmacie, crèche, médiathèque). En tout cas, elle est la condition nécessaire à la renaissance du bourg de Saint-Martin-de-Valamas.

Gilbert Verdier

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