Ces dernières années, régulièrement, reviennent des études faites par des étudiants de différentes écoles ayant pour cadre les Boutières. Ces études veulent apporter des solutions pour améliorer le cadre de vie ou créer de l'emploie. Ainsi avons-nous eu des propositions pour l'aménagement de la place de St.Martin ou des idées de développement industriels. Par exemple, en 2013 : l'École Nationale Supérieure d’Architecture de Saint-Etienne (ENSASE) et le Parc a proposé une étude en donnant l'explication suivante :« la démarche a été conduite sur la Communauté de Communes des Boutières. Des temps d’échanges riches entre élus, habitants, acteurs économiques et associatifs et partenaires institutionnels ont eu lieu. De cette matière première, les étudiants ont proposé des projets architecturaux révélateurs « d’utopies concrètes. » Je me souviens aussi d'une autre étude qui proposait de créer une filière bois avec construction d'une scierie à la place des anciens bâtiments Chomarat. Au mois de février de cette année a eu lieu la restitution d'une étude sur les logements vacants à Saint-Martin-de-Valamas dont la presse régionale s'est faite l'écho.
Lorsque l'on assiste aux restitutions de ces études, on est frappé du sérieux dont font preuve ces jeunes gens et on a envie de les suivre. On souhaiterait parfois que les municipalités adoptent rapidement leurs préconisations. Comment ne pas être d'accord par exemple sur l'idée de rendre nos villages plus attractifs ? Tout en étant conscient, bien sûr, des faisabilités. Le « y a qu'à » est ici particulièrement de circonstance. Voici par exemple lune des préconisations que faisait une étude pour l'aménagement du centre bourg de St-Martin :
« Ce projet s’inscrit dans une stratégie globale de restructuration du centre bourg de Saint-Martin de-Valamas, incluant la transformation de la rue et de ses espaces publics. En contrebas de la place, la démolition de bâtiments vétustes donne l’opportunité de créer une ouverture sur le paysage et d’inscrire ce nouvel équipement dans la pente. Ce pôle enfance constitue ainsi un lien entre le centre bourg et les berges de l’Eyrieux. La topographie de la place est « remodelée » par un système de placettes et de rampes piétonnes tout en demeurant accessible aux voitures les jours de marché. On y trouve une halle couverte : une fine structure métallique couverte par un claire-voie en bois ajouré et d’une tôle translucide. »
Qu'une telle étude reste cachée dans quelque tiroir peut se comprendre ! Bien sûr, ces études sont davantage des exercices d'application pour des étudiants que des projets pour une commune, néanmoins, il paraît important que de telles réflexions pouvant amener quelques pistes d'amélioration à notre cadre de vie soient prises en compte. Il est d'ailleurs dommage que la population ne participe que très peu à ces restitutions qui permettraient d'ouvrir un débat sur l'amélioration de notre environnement.
Avec les remerciements à Jean-Claude Ribeyre pour les documents.
François Champelovier