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Que ce soit à cause de Vigipirate ou pour d'autres raisons, la place de Saint-Martin, le jeudi, est devenue depuis quelques semaines, une vraie place de marché où chacun peut faire ses courses sans risque de se faire raboter les fesses ou même de se faire renverser par une voiture en mettant ses picodons, ses saucissons, son pot de miel ou ses légumes dans son panier. Comme quoi, la sécurité est possible, même sans caméra ! (oui, je sais, ça n'a rien à voir, mais pourquoi se priver d'un petit plaisir !)
C’est une initiative qui devrait trouver un certain écho dans les Boutières, en particulier pour ceux qui souhaitent s’impliquer le long de la Dolce Via. Voies Navigables de France lance un appel à idées pour développer le tourisme à vélo le long des rivières ou fleuves dont l’opérateur public a la gestion. Cette procédure est non engageante pour les candidats et s’étalera jusqu’au 31 mars prochain.
Voies Navigables de France veut développer le tourisme à vélo. La raison en est simple. Le tourisme à vélo est l’une des nouvelles filières dynamiques du marché touristique français. Et la crise sanitaire a encore accentué cette tendance en lui donnant des perspectives supplémentaires. En quelques années, le cyclotourisme est devenu la première pratique du tourisme itinérant en France. Avec 8,6 millions de séjours recensés, associés à la pratique du vélo dans le pays, ce type de tourisme induit des retombées économiques estimées à 4,6 milliards d’euros par an. Les deux secteurs qui en profitent le plus sont la restauration (1,36 milliards d’euros) et l’hébergement (1,29 milliard d’euros).
La Dolce Via terrain de jeu idéal
91 % du réseau fluvial des Voies Navigables de France se trouvent situés à moins de cinq kilomètres d’une véloroute. C’est le cas des 90 kilomètres de randonnée et de mobilité douce que propose la Dolce Via. Voies Navigables de France, qui exploite et développe en France un patrimoine de 6 700 kilomètres de fleuves, rivières, canaux…, soit 40 000 hectares de domaine public fluvial, va encourager et accompagner des partenariats avec les territoires intéressés pour construire et élargir une offre complémentaire à ses activités purement fluviales. Au stade de cet appel à idées, les investisseurs et les entrepreneurs sont invités à faire des propositions, aussi bien sur l’angle marketing que juridico-financier, sachant que ce tourisme d’itinérance nécessite de répondre à des besoins spécifiques : hébergement, restauration, commerces, location/réparation de vélos, aménagements divers
Des formations assurées par le Département
De son côté, pour ceux qui ne sont pas encore suffisamment familiarisés avec le milieu du cyclotourisme, le Département de l’Ardèche organise trois « webinaires » pour mieux comprendre les tendances et les évolutions des pratiques cyclo, le 17 décembre, le 14 janvier et le 21 janvier. On ne peut que penser qu’avec l’outil dont dispose Saint-Martin-de-Valamas à la gare, les ardeurs des élus et des entrepreneurs seront stimulées pour prendre le train en marche et doter le village de l’outil d’animation dont il a besoin. Voies Navigables de France rappelle que les propositions ne sont pas engageantes.