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  • Ardéchoises, Ardéchois, l'heure est grave.

    La nocivité de la retraite vient une nouvelle fois d'être démontrée. L'ennui que procure le temps libre sur certains seniors peut les amener à trouver des occupations aux conséquences inattendues, comme si les mots croisés ne suffisaient pas.

    Ainsi, un ancien expert-géographe Michel Lacroix, altiligérien, s'est mis en tête de prouver que le sommet du Mézenc se trouverait en Haute Loire alors que les documents officiels indiquent depuis très longtemps qu'il est situé en Ardèche.

    Un article du journal « l'Eveil » du 6 juin explique qu'à l'initiative de ce géomètre à la retraite, début juin, des spécialistes ont scanné le Mézenc à l'aide d'un drone pour en savoir plus.

    Les recherches de Michel Lacroix « montrent que pas moins de 150 hectares de terrain en direction des Estables, dont le point culminant du Mézenc, ont été tout bonnement avalés par les voisins ardéchois, suite à une 'erreur' cadastrale qui perdure ... »

    Le Mézenc a deux sommets, celui où se trouve une croix culmine à 1744 m (il est situé en Haute-Loire) alors que l'autre à 1753 m d'altitude est en Ardèche (vu de l'Ardèche il est à gauche, autrement dit, lorsque Laurent Wauquiez fait son ascension en partant de la Haute-Loire, il monte à droite, de plus en plus à droite). Chaque département a donc son sommet. Tout le monde devrait donc être satisfait, mais non, il faut qu'un retraité désoeuvré se prenant pour Donald Trump vienne semer la zizanie entre deux départements voisins au même moment où ceux ci sont en train de postuler ensemble afin d'obtenir pour la région du Mézenc le label « Grand site ».

    Amis Ardéchois, ne nous laissons pas faire. Signons des pétitions, manifestons. Manifestons pour que le sommet du Mézenc reste ardéchois. Manifestons pour la suppression de la retraite !

    François

    Petite mise au point : L'article du "Réveil" est bien réel : https://www.leveil.fr/estables-43150/loisirs/le-point-culminant-du-mezenc-devrait-etre-chez-nous-comment-la-haute-loire-a-perdu-son-sommet_14699816/ mais pour ceux qui en douteraient ce billet est du deuxième degré.

  • La Place

    De nos jours, lorsqu'on traverse la place de l'Hôtel de Ville, autrefois simplement dénommée « La place », on se sent bien seul : Pas de piétons, pas de riverains, un silence un peu oppressant. Est-on bien au centre du village ? On peut se poser la question.

    Pourtant, « la place » n'a pas toujours été ce lieu déserté par les habitants. Il y a quelques décennies ( entre 1930 et 1970) elle était un lieu très fréquenté, d'abord parce que tous les immeubles la bordant étaient occupés souvent par plusieurs familles ; Cela faisait du monde (100 à 150 habitants) en tout cas beaucoup plus qu'aujourd'hui où les maisons vides sont légion. Ensuite parce que tout un ensemble de commerces et de services y étaient implantés : Boulangerie, pâtisserie, cafés (7 ou 8!) magasin de vêtements, pharmacie (oui!) notaire, bibliothèque. On comptait le local des pompiers (au dessous de la mairie) et la gendarmerie qui partageait ses locaux avec la mairie, les familles des gendarmes étaient logées dans les étages ! N'oublions pas l'église, beaucoup plus fréquentée qu'aujourd'hui par les fidèles. Tout cela contribuait à créer une animation permanente, surtout si on ajoute la proximité des écoles (cîme du lieu, rue de la poste) aux heures de sortie et d'entrée, les enfants venant et repartant à pied (peu de véhicules alors). Oui, la place était bien alors le cœur battant du village et, pour couronner le tout, les pompiers partant en intervention attiraient les curieux, alertés par la sirène et ça, même la nuit !

    Mais autre chose contribuait à l'animation de la place : C'étaient les événements commerciaux ou festifs qui s'y déroulaient. Outre les offices religieux (bien plus fréquentés qu'aujourd'hui et très suivis) qui amenaient la foule les dimanches matin et remplissaient à leur sortie les cafés voisins (les grandes fêtes religieuses accentuaient cette fréquentation). Les foires mensuelles voyaient un afflue d'acheteurs autour des étales des forains beaucoup plus nombreux qu'aujourd'hui et offrant une gamme variée de produits (vêtements, chaussures,, équipement de la maison, outillage agricole), sans parler bien sûr des producteurs alimentaire locaux et parfois des bonimenteurs attirant les badauds par leur bagout intarissable pour vanter leur camelote. La place était alors entièrement garnie par ces étales. Une place particulière doit être réservée aux grandes foires de printemps et d'automne (foire de la Saint-Martin) l'afflue de forains et de visiteurs venus de l'ex canton de SMV était encore plus considérable, avec des paysans venus vendre leur cheptel (bovins, ovins, caprins) transactions interminables qui se terminaient avec la fameuse « patche ». La foire débordait alors la place pour s'étaler le long des rues avoisinantes (rue du Garail, rue Royale, cîme du lieu). La foire se prolongeait une partie de l'après-midi, pour le plus grand profit des cafetiers et restaurateurs, la consommation de « canons » atteignant ces jours là son maximum. D'autres manifestations festives se déroulaient sur la place en été. D'abord le feu de la Saint-Jean, en juin, qui réunissait la jeunesse autour du feu de bois. Le 14 juillet et le 15 août, au soir, un feu d'artifice réunissait la grande foule des résidents et des estivants (y compris ceux d'alentour) ravis de ce spectacle gratuit.

    Au cours de l'été se déroulaient souvent des concours de boules (à la lyonnaise alors très en vogue). Les parties finales avaient lieu sur la place, en nocturne, et se prolongeaient parfois fort tard.

    Au printemps, à Pâques, les « auto-tamponneuses » et établissements sous chapiteau pendant deux semaines rassemblaient autour de la piste les adolescents de tout le secteur, accompagnés parfois d'un manège pour les plus jeunes enfants.

    Mais l'événement le plus prisé alors, c'était l'arrivée d'un cirque (alors plus nombreux que de nos jours et qui n'hésitaient pas à parcourir la campagne) et c'était parfois des cirques assez importants (parfois 2 ou 3 par an). Le spectacle commençait dès le matin, dès l'arrivée des convois colorés et bruyants qui alignaient les roulottes et remorques sur la place. Cela  continuait avec un morceau de choix : Le montage du chapiteau, toujours spectaculaire. La place entière était ainsi occupée. Il était possible de visiter la ménagerie, toujours très prisée, on pouvait voir des chameaux, des lamas, des lions et des panthères dans des cages de quelques mètres carrés (dans des conditions qui aujourd'hui provoqueraient une émeute et l'incendie du chapiteau !) et même un hippopotame ! La musique tonitruante accentuait l'aspect festif de la journée ;

    Il ne faudrait pas négliger l'animation créée par les soirées électorales, très suivies alors (notamment pour les élections municipales qui se faisaient par individu et non par liste) Les soirées se prolongeaient parfois fort tard et étaient surtout l'occasion de discussions dans les cafés alentour..

    Comme on peut le voir, la « Place » était alors le théâtre de bien des rencontres, des échanges. Ce n'est qu'à la fin des années soixante que le basculement eu lieu. Disparition progressive des boutiques, des commerces, des cafés, fuite des résidents vers la périphérie de Saint-Martin, affaissement des foires et abandon de certaines traditions ou animations. On peut le regretter ou s'en réjouir mais il faut néanmoins être conscient qu'un village sans centre, sans lieu de rencontre risque fort de manquer d'âme et d'unité.

    Gilbert Verdier

  • Timbres et séquoia.

         Pour continuer sur le sujet du séquoia et de la forêt qu’il faut préserver voici deux séries de timbres représentant des arbres dont un séquoia.

         La Poste a édité un carnet de 12 timbres illustrés par 12 arbres, chacun étant nommé par nom en français et en latin, sans que cette série soit une planche botanique. Le lancement a eu lieu le 3 août 2018 à Paris et les carnets ont été en vente dans certains bureaux de poste et par correspondance jusqu’à la fin août 2020.

     

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         Pour avoir plus d’information sur cette série de timbres et sur les arbres représentés, vous pouvez consulter le site web Wiki Timbres : https://www.wikitimbres.fr/timbres/11265/2018-arbres

         Aux USA, une série de quatre timbres sur les arbres originaires des États-Unis, a été émise à l'occasion de la convention annuelle de l'American Forestry Association en 1978. La série représentait le séquoia géant, l'un des arbres les plus hauts et les plus anciens, le pin blanc, le chêne blanc et le bouleau gris.

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         Ce ne sont pas les seules émissions de timbres représentant des arbres et il y a aussi des représentations d’arbres ou des évocations dans les flammes postales de certaines communes ou institutions en rapports avec la forêt. Le sujet « Forêt et philatélie » est très présent sur le web et dans la Revue forestière française.


    Jean Claude


    Sources : site web de La Poste, d’associations philatélistes et Wiki Timbres.