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  • Fake News.

    Une Fake News Historique ! ( et ce n'est pas une fake news ) !

    Parmi les Fake News les plus tenaces en Ardèche, il y a celle de l'éboulement du Gerbier en juin 1821. Elle a duré jusqu'en 2007. J'ai déjà fait un article dans Boutières en histoire, mais nous pouvons faire plusieurs épisodes avec des coupures de presse en fonctions des "nouveautés" publiées. Première publication connue le 15 juillet 1821, extrait joint (journal des débats politiques et littéraires).

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    En 2007, un britannique racontant son périple à vélo en France cite cet événement en référence. 

    Jean-Claude

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    Afin d'éviter les quiproquos, le comité de rédaction de "ruedespuces"  demande à chaque auteur de fake news dans cette rubrique de le signaler : Il s'agit bien ici d'une fake news.

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    Une photo parue sur le site « Tu sais que tu viens de Saint Martin quand » https://www.facebook.com/profile.php?id=100064616622774# montrant que le clocher de St-Martin-de-Valamas était situé autrefois à gauche de l'église, a donné l'idée à la municipalité de le remettre à son ancienne place, d'autant plus que le clocher actuel, en mauvais état, menace de s'écrouler sous le poids de la fiente de pigeons !

    François

     

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    Ceci est une Fake News ! 

    L'été météorologique est arrivé le 1er juin et avec lui les nouvelles tarifications nationales. A Saint-Martin-de-Valamas c'est la "Taxe Garail" qui est à nouveau d'actualité avec l'arrivée des beaux jours ! 

    La "Taxe Garail" ou "Taxe papillon" en référence aux charmants insectes volants qui semblent être eux aussi de retour ( non le retour de ces papillons n'est pas une fake news ) ! 

    Le Dauphiné, Hebdo et autres articles vendus au bureau de tabac, à l'épicerie ou encore à la boulangerie se voient donc infliger cette fameuse taxe ultra locale de 35€ qui reste aléatoire en fonction du passage de la gendarmerie.

    La seule façon de ne pas payer cette taxe est de ne pas écouter les ragots qui disent que " non il n'y aura plus de verbalisations " et reste d'appliquer la réglementation en vigueur en ne stationnant pas sur la "Zone partagée" limitée par les zones quadrillées de cette rue : du début de la zone entre la boulangerie et le bureau de tabac et terminant au début de la zone devant la sortie de la Rue des Puces.

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    Petite lecture des panneaux locaux : fin de zone 30 et début de zone 20, interdiction de se garer sur 60m, début de zone partagée. 

    Il est bon de rappeler que ces quadrillages sont des passages pour piétons et non des jeux de quilles ! 

     

    Marie-Noëlle 

     

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    Encore une fake news de dernière minute. Une utilisation du près rond vient d'être trouvée : Un centre équestre !

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  • Fin de vie

    Le 27 mai, le parlement a adopté une loi sur la fin de vie. « ruedespuces » s'autorise parfois à  aborder des sujets de société qui concernent tout le monde. Ce billet est bien sûr personnel et n'a pour seul but que d'apporter un humble témoignage. 

     

    « Elle avait décidé de ne plus souffrir. En 2002, La loi sur l'euthanasie venant d'être votée aux Pays-Bas elle demanda à être délivrée de ses souffrances.

    Sur l’oreiller blanc, ses yeux bleus ressortent encore d’avantage de son visage amaigri. Els est calme et arbore un léger sourire au coin des lèvres. A deux heures précises la sonnerie de la porte d’entrée retentit. Le docteur me précède dans la chambre après avoir frappé sur la porte entrouverte. Il donne la main à mes filles et passe entre la fenêtre et le lit pour aller serrer celle de Els qui lui fait un grand sourire. Il pose sa sacoche à ses pieds et dit à mes deux filles qu’il trouve préférable qu’elles  n’assistent pas à la scène. « Pourquoi ? » dit Els « Je vais avoir un comportement bizarre ? » « Non, non, pas du tout, mais c’est un acte brutal qui risque de leur rester gravé dans la mémoire. » Nous affirmons tous les trois que nous en avons parlé longuement et que nous sommes décidés à vivre ce moment ensemble. Els confirme d’un mouvement de la tête. S. et moi prenons place sur le rebord du lit et M. s’assoit entre nous. Nous tenons la main gauche de Els dans les nôtres.

    Pendant que le docteur remplit ses deux piqûres Els s’adresse une dernière fois à ses filles pour leur dire : « Papa peut bien se remarier s’il le désire ! ». Le docteur, sa seringue à la main, s’approche de Els en hésitant. « Vous pouvez me regarder droit dans les yeux. » lui dit-elle « Vous me rendez un grand service, je vous en remercie. » Le docteur enlève ses lunettes. Il a une larme sur la joue. Il pique dans un appareil qui a été implanté sous la peau, au dessous de l’épaule gauche et qui servait lors des séances de chimiothérapie à faire les perfusions.

    Au moment où les premières gouttes du liquide sortent de la seringue, Els porte sa main droite en direction de sa tête, la laisse retomber sur sa poitrine et ferme les yeux définitivement. Son dernier souhait a été exaucé. Nous l’embrassons encore une fois. Elle a toujours son léger sourire. Elle est enfin délivrée de ses souffrances. 

    Au bout de deux ou trois minutes, après s’être assuré que Els ne respire plus, le docteur descend dans la salle de séjour pour passer un coup de téléphone. Lorsqu’il  revient, je lui demande s’il veut bien prendre une tasse de thé avec nous. Il accepte d’autant plus volontiers qu’il doit attendre la venue d’un docteur chargé de contrôler si tout s’est passé dans les règles. Je le vois prendre les seringues qui sont posées sur la table de chevet et lui dit que je me chargerai de ranger tout ça, mais il m’explique qu’elles doivent rester là afin que le médecin qui va venir, puisse contrôler qu’elles ont bien été utilisées.

    De nous quatre, c’est le médecin qui a l’air le plus secoué. Ce n’est pas seulement à cause de l’acte qu’il vient d’effectuer, mais aussi parce qu’il a été très impressionné par la  détermination, le calme et le courage dont Els a fait preuve.

     Quelques mois auparavant, alors que tous les traitements s’étaient avérés inefficaces, Els avait téléphoné au docteur S qui n’était notre médecin de famille que depuis une année ou deux pour lui demander de venir la voir afin qu’ils puissent parler d’euthanasie.

    Il avait répondu que ça n’était pas encore à l’ordre du jour, qu’en principe il n’y était pas opposé, mais que ça ne l’enchantait pas. En décembre, lorsque les souffrances ont été telles qu’elle a dû augmenter considérablement ses doses de morphine, la question s’est faite plus pressante (La loi stipule qu'il faut être conscient lors de la demande d'euthanasie) mais le docteur ne semblait toujours pas disposé à vouloir mettre le sujet sur la table. A la mi-janvier, l’état de Els s’est encore aggravé. Elle ne pouvait plus sortir du lit sans aide et nous avons dû faire appel à des infirmières pour venir la laver une fois par jour. C'est à ce moment là que le docteur a commencé à venir une fois par semaine et une ébauche de dialogue s’est alors engagé. Néanmoins, alors qu’Els lui expliquait que sa décision était prise, qu’elle voulait être libérée de ses souffrances, que la situation était de toute façon sans espoir et qu’elle avait peur de devoir aller, un jour, à l’hôpital (elle voulait absolument mourir dans son lit et en ma présence) il semblait vouloir gagner du temps et espérait sûrement que bientôt, il n’aurait plus besoin d’intervenir car la nature le ferait à sa place.

    Fin janvier, le docteur semblait disposé à accélérer les choses, il a contacté un de ses collègues pour que celui-ci ait un entretien avec Els (la loi exige l'avis d'un deuxième médecin). Lors de l'entretien avec ce docteur Els lui a exposé ses arguments en insistant sur les souffrances et l’irrévocabilité de la maladie et « en plus » a t-elle dit : « j’ai une dent de sagesse qui pousse et elle n’a pas de place ! » cela a fait rire le médecin, mais reprenant le sérieux que demandait la situation, il a fait un résumé de ce qu’ Els venait de lui raconter : issue fatale, pas d’espoir, souffrances, dépendance et détermination à en finir longuement mûrie et acceptation de la mort. »

    François Champelovier

  • La course cycliste PARIS-NICE en 1951

    Paris-Nice est une course cycliste professionnelle française à étapes. Créée en 1933, elle a lieu au mois de mars. La compétition est surnommée «La course au soleil», car elle a lieu dans la première moitié de mars, commençant généralement dans des conditions froides et hivernales avant de rejoindre le soleil et les températures printanières de la Côte d’Azur.

    Cette photo (un peu abîmée par les traces du temps) a été prise à l’entrée de la rue du Garail à Saint Martin de Valamas le 15 mars 1951 par A. PIZOT, correspondant du Progrès à Saint Martin de Valamas (07).

    La course cycliste Paris-Nice 1951 est la 9e édition, d’une distance de 1174 km avec 123 coureurs au départ divisés en 18 équipes, ils n’étaient plus que 49 coureurs à l’arrivée. La course a eu lieu entre le 13 et le 17 mars 1951, elle comportait 6 étapes. La victoire revient au coureur Belge Roger Decock, le podium est complété par les coureurs français Lucien Teisseire et Kléber Piot. 

    Comme on peut le voir sur la photo, la 3e étape Saint-Etienne/Privas de 213 km passait à St Martin le 15 mars 1951. La victoire de cette 3e étape revient au coureur Pierre Barbotin.

    Sur cette photo on aperçoit, en deuxième position, le coureur René Vietto (37 ans), pour toujours, il reste «Le Roi René», archétype du grimpeur d'exception.

    Lors de l’édition 2003, le coureur Kazakh Andrei Kivilev meurt à la suite d’une blessure à la tête subie lors d’une chute. Sa mort incite l’Union cycliste internationale à imposer le port du casque dans toutes les compétitions de cyclisme, à l’exception de la dernière ascension d’une course si l’arrivée est située en côte. La règle est modifiée par la suite pour exiger l’utilisation des casques sur l’intégralité des courses.

    Michèle Verat

     

    La 83e édition de cette course masculine sur route a eu lieu cette année du 9 au 16 mars entre Le Perray-en-Yvelines et Nice.