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ruedespuces - Page 219

  • Parking

    Attendant que la place de parking se libère, clignotant à droite pour montrer que j'étais bien le premier à revendiquer la place qui était en train de se libérer je suis heureux de pouvoir garer mon véhicule sans qu'un autre usagé m'ait contesté mon droit. Comme je suis dans une ville que je ne connais pas, je cherche quelques instants l'horodateur, oubliant que ceux ci, certainement trop simples ont été remplacés par des appareils dont le fonctionnement nécessite un bac + 5 et ayant été conçus spécialement pour emmerder l'usager urbain. Planté devant cet engin dont je suis sûr qu'il va tout faire pour me rendre la vie difficile et gâcher ma journée, je me trouve devant un écran noir. J'appuie au hasard sur quelques boutons mais rien ne se passe. Il y a une fente qui a l'air de correspondre à la dimension d'une carte bancaire. Gagné ! L'écran s'illumine. On me demande mon numéro minéralogique . C'est vrai, je ne me souvenais plus, ça m'était déjà arrivé, j'avais déjà été obligé de retourner à la voiture pour lire mes numéros. Je retire donc ma carte et traverse le parking. Je reviens vers mon bourreau en espérant ne pas oublier en chemin cette foutue immatriculation. Bien sûr, à présent 3 personnes sont avant moi. La première semble aussi avoir quelques difficultés puisque la deuxième est penchée vers elle pour lui conseiller telle ou telle manœuvre tandis que la troisième secoue la tête afin de signifier son agacement devant ces gens de la campagne ou ces étrangers qui ne comprennent rien au modernisme. Mon tour étant enfin arrivé, je présente à nouveau ma carte bancaire et l'écran s'allume, je compose mon numéro d'immatriculation que je n'ai pas oublié, l'écran me demande si je veux un ticket gratuit pour 15mn ou un payant pour 1h qui me coûtera 2€. Il est 11h30, j'ai réservé 2 couverts dans un restaurant de la ville. 1H, c'est un peu court, en bas de l'écran il y a un + sur lequel je clique plusieurs fois afin de pouvoir stationner quelques heures. Un message indique : « suivez les instructions sur l'écran » Je ne vois aucune instruction. Ah si, dans un coin, un doigt qui tape sur un petit clavier. Je tape donc mon code. Message sur l'écran « Suivre les instructions », je les ai suivi, et maintenant ? Je retape mon code. Nouveau message : « Problème technique ». Je retire donc ma carte. Je téléphone au restaurant pour dire que j'annule et quitte cette ville.

     

    Tout ça pour dire que je suis d'accord avec le dernier billet de Régis Duchamp : On est très bien à Saint-Martin. Dorénavant, je ne critiquerai plus le stationnement anarchique les jours de marché ni les encombrements rue du Garail. Je dirai, comme les vrais Saint-Martinois, les « Iciliens » : « Pourquoi changer ? On a toujours fait comme ça ».

    Monsieur le maire, s'il vous plaît, surtout, n'écoutez-pas les grincheux, ne changez rien !

     

    François

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  • Rentrée des Classes

    Septembre se termine ainsi que la rentrée des classes à Saint Martin de Valamas comme dans le reste du pays. C'est peut-être le moment de réfléchir à ce qu'est l'école aujourd'hui. Oui je sais c'est un débat très sensible que tous nos hommes politiques essayent d'éviter, mais il n'en est pas un qui n'essaye pas de marquer l’Education Nationale de sa réforme, pas toujours heureuse convenons-en. Quand on veut parler éducation il faut déjà séparer le primaire du secondaire et du supérieur, puis il y a une autre segmentation entre le public et le privé, dans le temps on parlait de l'école libre (de quoi ?) et de l'école Laïque (dite de la République). Nous reviendrons là-dessus. 

    En introduction, on peut dire que la République ne va pas bien, je ne sais pas si elle va mal, mais elle ne va pas bien. L'unité nationale se fissure de partout entre les pauvres et les riches, les ruraux et les citadins, les intellos et les manuels, les libéraux et les altermondialistes. Nos gouvernants sont bons à analyser le phénomène, beaucoup moins à en trouver la cause, et encore moins à trouver un remède. Comment disent-ils déjà, ah oui « l’unité nationale se délite ». Se déliter peut-être traduit par se fragmenter, se désagréger. Donc en toute logique si on accepte ces termes, qu'est ce qui agrégeait l'unité nationale qui a disparu ?  Si on trouve on va sûrement avoir les solutions ou tout du moins un début de solution. Et c'est là que l'on retrouve l'école, car c'est là que tout commence. A Saint- Martin nous avons la chance d'avoir deux écoles, une libre et l'autre laïque. C'est une chance et il va falloir décider ce que l'on peut faire pour offrir aux enfants et aux enseignants les conditions les meilleures possibles pour que l'école de Saint-Martin ait la meilleure réputation du Canton, puis de Val Eyrieux et pourquoi pas de l'Ardèche. Car ne nous y trompons pas L'Ecole est un paramètre primordial dans la décision de jeunes couples de s'installer à tel ou tel endroit. Et nous avons cette chance, ce ne sont pas les liaisons wifi haute vitesse, ou les bornes de rechargement pour voitures électriques qui vont nous mettre en avant, car nous n'en avons pas…, mais l'école ……. On pourrait revenir sur le bien- fondé pour l'Etat de sponsoriser l'école Libre, c'est un débat qui a 115 ans et qui est la meilleure façon de déchirer la nation, ou le village en deux. La dernière fois qu'on avait vu autant de monde dans les rues de Paris que pour la Manif de Charly Hebdo, c'était en 1981 quand Mitterrand a voulu supprimer les conventions entre l'état et l'école Libre, bien que ce fut un des rares sujets sur lesquels j'étais raccord avec Mitterrand, je vais l'éviter aujourd’hui. Le vrai problème est que l'école Française n'est pas et n'a jamais été un école élitiste égalitaire, mais une école organisée pour le succès des enfants des élites. L'école n'est pas celle de la République, ou plutôt l'école de la République s'est construite sur l'école de Napoléon, et n'a pas voulu ou su la rendre égalitaire. La gratuité est égalitaire, mais le système sélectif dit élitiste lui ne l'est pas, il est impérial donc monarchique et donc a pour vocation de protéger les intérêts de l’élite. Et les différentes réformes qui ont essayé de rétablir la mixité sociale se sont heurtées à la facilité pour les élites à scolariser leurs enfants dans le privé subventionné. Ok, mais si cela existait déjà pourquoi ce délitement actuel ? Peut-être parce que cela s'est aggravé, que les élites rencontraient le peuple pendant le service militaire, creuset de l'esprit républicain, et que cela aussi a été supprimé. Il y a surement plein d'autres raisons, mais que peut-on y faire à notre propre niveau ? Réunir l'école libre et l'école laïque, pour un meilleur équilibre, pour plus de moyens , moins de frais annexes et parce que l'union fait la force. Cette guerre a été féroce à Saint Martin comme ailleurs, et je ne peux m'empêcher de sourire à l'idée des débats qu'un tel sujet déclencherait dans les chaumières. Je ne sais pas si ce serait possible, mais peut être pourrions nous tous ensemble réfléchir à un centre scolaire qui réunirait toutes nos écoles , qui serait plus facile d'accès avec des facilités de parking, et qui ne jetterait pas nos enfants dans la rue principale avec seulement un trottoir de moins d'un mètre de large (et aucune signalisation indiquant les écoles et les passages pour piétons, invitant les automobilistes à ralentir…). Et si dans un premier temps il faut garder des structures administratives séparées pour les deux écoles, la maternelle et la crèche ainsi soit-il ! On peut espérer que le bon sens l'emportera dans le temps sur les réminiscences d'un passé sectaire d’une  part comme de l'autre. Mais ne nous trompons pas, c'est l'école qui forge les citoyens de demain, et par voie de conséquence le bien ou mal être de la République 

    RLD

    (Régis L. Duchamp)

  • Quelques cols Ardéchois

                       QUELQUES COLS ARDECHOIS



                      (Liste non exhaustive )



    COL DE L'ESCRINET: à rapprocher du Massif des Ecrins, dans les Alpes. « Ecrins » ou « Escrins » signifierait « crête dentelée, crénelée ». « Escrinet », avec le diminutif « et », serait donc une petite crête crénelée ou un créneau dans la montagne.images - Copie.jpg



     

     

     

    COL DE L'ARENIER: vient d' »arena « (sable) . Indique donc la présence d'une carrière de sable. 



    COL DE LA FAYE, COL DU FAUX, COL DE LA FAYOLLE : Viennent tous de « fagus » (hêtre), dont le nom local était « fayard ».

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    COL DE LA CHAVADE: Pour certains , indiquerait une terre dénudée, à la végétation rase, chauve (calvus); pour d'autres, indiquerait un chemin en forte pente...

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    COL DES 4 VIOS :ce sont les 4 chemins, les 4 voies. Il s'agit donc d'un col situé à un carrefour.



    COL DE JOUX :  Joux désignait une hauteur boisée .



    COL DU BESSET: « Bès » était l'ancien nom du bouleau; avec le diminutif « et », « besset » est donc un petit bois de bouleaux.



    COL DU BUISSON: plutôt que de buisson, ce terme viendrait de bois et désignerai donc un petit bois.



    COL DU ROUVEY: « Rou » indique la présence de chênes

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    COL DE ROTISSON: désignerait un lieu défriché, brûlé pour être ensiute cultivé



    COL DE FONTAY: c'est le col de la source (font) avec ay (eau)



    COL DU PRANLET: « Pran pourrait être une altération de pra( pré); avec « et » , ce serai donc le petit pré.



    COL DU MAZEL: «  mazel » est un diminutif de « mas » (ferme) avec peut-être une nuance péjorative.



    COL DES FANS: vient de « fanga » (boue); indique donc un lieu humide, bourbeux.



    COL DES AYES: ce serait le col des bois (ayes).



    COL DE FIOULEBISE: indique un lieu particulièrement venté, où souffle ou siffle (fioule) la bise( le vent du nord).

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    COL DU TRIBLE: vient d'une altération de tri (trois) vios (chemins)



    COL DE SERRE MURE: « serre » désignait une montagne étirée ( mais pas toujours!) et mure un lieu particulièrement abrupt.



    COL DE LA BARICAUDE: formé de « barro » (hauteur) et de « caude » (chaude) . Désigne donc un versant particulièrement ensoleillé et chaud.

     

    Gilbert Verdier