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ruedespuces - Page 57

  • Editorial

    Si le numéro du mois d'août nous a donné l'occasion de parler des rencontres, ce mois de septembre aurait pu, traditionnellement, être dédié à la rentrée (encore des rencontres). Pourtant, avant d'affronter les frimas de l'automne et de l'hiver nous avions plutôt envie de rester un peu en été, de parler de fleurs, de camping, de musique, de choses légères, vous proposer des rébus par exemple. Et puis, patatras, le bureau de poste de Saint-Martin-de-Valamas ferme, le village est en émoi, des manifestations ont lieu, des courriers sont adressés au maire, les conversations dans les commerces sont animées. Pourtant. Pourtant cela n'aurait pas dû surprendre, ce n'est pas d'aujourd'hui que l'on constate la disparition de nos services publics dont il a été décidé, contre toute logique, qu'ils devaient être rentables. Déjà, en 2015, le bureau de poste de Saint-Martin devait fermer, les élus du canton avaient protesté, le maire de Saint-Martin et le président de la communauté de communes des Boutières s'étaient même barricadés dans le bureau de poste.

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     Alors,« La Poste » n'avait pas donné suite, mais, connaissant l'adage « Qui veut tuer son chien l'accuse de la rage» elle avait réduit les horaires, obligeant les gens qui travaillent pendant ces heures d'ouverture à se servir au Cheylard. Pas assez de visites, pas rentable. CQFD.

    Nous nous sommes donc sentis obligés de consacrer au moins deux articles à cet événement. Mais, comme nous en avions l'intention, nous abordons aussi d'autres sujets moins sérieux avec des histoires: Une du camping de Saint-Martin, une de la Radio des Boutières, une sur les monstres sacrés du cinéma et une sur les fleurs. En plus on vous propose un rébus et un poème.

    Bonne lecture

    François Champelovier

  • Dites-le avec des fleurs !

                               Tout comme les noms d'animaux, les noms de plantes ont parfois des étymologies surprenantes. Petit florilège (le mot s'impose) de quelques étymologies de végétaux (entre parenthèses, le nom scientifique). Ce sont des plantes assez courantes, et la liste n'est pas exhaustive!

     

     DIGITALE POURPREE : (Digitalis purpurea) : elle tire son nom de sa fleur en forme de doigt (digitus) ou de dé;

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    CAMPANULE : (Campanula), en raison de la forme des fleurs en forme de cloche (latin campana)

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    PULMONAIRE : (Pulmonaria officinalis) : son nom vient du fait qu'elle fut autrefois utilisée pour soigner les maladies du poumon.

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    SAPONAIRE : (Saponaria officinalis): du latin sapo (savon), car lorsqu'on frotte cette plante, elle fait mousser l'eau comme le fait le savon.

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    JOUBARBE : (Jovibarba sobolifera): dite aussi « Barbe de Jupiter » (Jou=jovis=Jupiter),en raison du caractère abondant et serré de son feuillage.

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    ROMARIN : du latin « rosmarinus », c'est -à-dire  « rosée de mer » (en référence à son odeur) ou peut-être « roseau marin », c'est-à-dire poussant dans les mares;

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    MYOSOTIS : vient du grec « muosotis » qui signifie littéralement oreille (otis) de souris (muos)!

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    VIPERINE : (Echium vulgare) surnommée ainsi probablement en raison du caractère piquant de la tige et des feuilles

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    ORCHIDEE/ORCHIS : le nom vient d'un mot grec signifiant testicule !

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    MILLEPERTUIS : (Hypericum) : c'est l'herbe à mille trous (pertuis), en fait de petites glandes sur les feuilles.

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    TOURNESOL :  autre nom de l'hélianthe (=grand soleil), dit aussi héliotrope ( = qui se tourne vers le soleil)

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    RHODODENDRON : littéralement c'est l'arbre (dendron)! Rose  (rhodo)

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    PAQUERETTE : (Bellis perennis): vient de Pâques, car c'est le moment où cette plante fleurit

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    PARIETAIRE : ( Parietaria) du latin « paries » (muraille, paroi) , cette plante affectionnant ces

    lieux 

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    TREFLE : ( Trifolium) du latin: c'est la plante « à trois feuilles »

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    PRIMEVERE : ( primula) du latin « prima vera » (début de printemps) époque de floraison

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    MELISSE : (Mellitis melissophyllum) du grec « melissa » (abeille)

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    MUGUET : (Convallaria maïalis): vient de l'ancien français « mugue » (=musc), en raison de l'odeur forte de la fleur

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    LAVANDE : de « lavanda » (qui sert à laver)

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                                                       Gilbert Verdier

  • Un camping à la bonne franquette dans les années 60-70 ?

    L’an dernier je vous proposais quelques réflexions sur l’histoire du camping et du plan d’eau de St-Martin, surtout dans l’idée d’éveiller en vous quelques souvenirs pour alimenter cette histoire…

    Elle reste à écrire, comme celle du développement touristique du village et du canton.

     

    Entre la lecture de la page Facebook « Tu sais que tu viens de Saint Martin quand », une communication du secrétariat de la mairie, un peu de recherches et la découverte d’une ancienne carte postale, voici ce que nous pouvons actuellement connaître de cette histoire.

     

    Le camping actuel de la Teyre, ouvert en 1986, et le plan d’eau, commencé en 1987, ont été inaugurés le 16 juillet 1988 en même temps qu’un second court de tennis par Régis Fayard, maire de St-Martin de 1977 à 1995, en présence des personnalités du département.

     

    Mais avant ?

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    Une des suggestions adressées au maire de St-Martin par le président du syndicat d’initiative après l’assemblée générale du 17 avril 1967 était : « étudier les possibilités d’aménagement d’un plan d’eau à la Condamine, site merveilleux et particulièrement favorable aux baignades ». La prévision d’aménager d’autres terrains pour un camping « déjà insuffisant » et « étant appelé à disparaître », en était une autre.

    Des souhaits encore répétés en 1969 proposaient la création « de plans d’eau partout où c’est possible ».

    La construction d’un court de tennis sur le stade municipal qui semble avoir été édifié entre 1964 et 1967 d’après les photographies aériennes disponibles sur Géoportail, était aussi suggérée « pour une utilisation par les saint-martinois et les touristes ».

     

    Sur le stade municipal qui servait de terrain de camping, campeurs et caravaniers s’installaient tranquillement le long de la rivière, autour du terrain de sport… et derrière une cage de hand ou d’un panier de basket (carte postale des éditions J Cellard, Bron, postée le 10 août 1977)

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    A St-Martin, le tourisme a été vraiment lancé en mai 1964 avec la création du Syndicat d'initiative de Saint-Martin-de-Valamas et ses environs dont le but était de « créer, dans le cadre du canton, un climat favorable à l'extension du tourisme ».

    L’initiative de développer le tourisme autour du village avait commencé quinze ans auparavant avec un très long article dans la presse dont le titre était : « L’Ardèche touristique - Saint-Martin-de-Valamas « perle » du haut Vivarais » et sa conclusion « Pays aux innombrables richesses naturelles, St-Martin-de-Valamas est à même de devenir l’un des centres de tourisme le plus réputé de la région ».

     

    D’autres articles vantant cette « cité touristique » suivront sans que la personne souhaitant ce développement fut entendue…

     

    A suivre…

     

    Jean Claude