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  • Editorial 5

    Après l'été que nous venons de vivre au mois de février, voici revenu l'automne du mois de mars. Une bonne raison pour se mettre au chaud et, devant son ordinateur écrire un billet pour « ruedespuces » ou un commentaire sur un des articles.

    Encore une fois, ce blog n'est pas destiné à apporter un quelconque message, toutes les idées et toutes les opinions sont les bienvenues dans le respect et la tolérance. Chaque lecteur peut publier un commentaire argumenté s'il veut apporter un complément ou des objections concernant un article. On peut ne pas être d'accord, ça ne veut pas dire qu'on doit devenir l'ennemi de l'autre.

    Chaque contribution publiée sur « ruedespuces » relève exclusivement de la responsabilité de son auteur. Le comité de rédaction se réserve le droit de ne pas publier d'articles ou de commentaires n'observant pas le respect et la politesse (insultes, injures, dénigrement ou propos diffamatoires) de même, ne sont pas acceptés la divulgation de la vie privée d'autres personnes, les propos à caractère raciste ou xénophobe.

    Didier Rochette, dans le blog précédent, regrette que des articles ne soient pas signés « On ne peut pas se parler entre St Martinois dans l'anonymat .» En créant « ruedespuces » nous avions pensé que certains ou certaines seraient plus à l'aise pour s'exprimer en le faisant anonymement (surtout peut-être justement à St martin où tout le monde se connaît!)

    Ne devrait-on pas laisser le choix à chacun ? Le débat est lancé.

    Nous nous réjouissons de voir que le nombre de commentaires augmente.

    Les narcisses fleurissent, les bourgeons gonflent, la sève monte, le grand débat prend fin, un vent d'optimisme nous inonde. Bonne lecture.

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    François

     

  • La démocratie dévoyée des réseaux sociaux

     

     

     Hier le cardinal Barbarin a démissionné de son poste. Sa foi et sa volonté d'assurer son sacerdoce n'ont pas résisté à la vindicte qui s'exerçait sur lui. Sans porter de jugement sur cette affaire que nous connaissons mal, prenons en note.

    La pression médiatique était trop forte et la poursuite de son ministère en aurait souffert..

    Cela m'amène à la réflexion suivante : A présent n'importe quel lobby, groupe de pression, réseau social peut influer sur le cours des choses, bloquer les réalisations et influer sur notre mode de vie collectif.

    Dans toute société organisée, il y a deux sortes de citoyens, il y a "ceux qui font" et "ceux qui commentent".

    La première catégorie entreprend des choses pour le collectif, elle bâtit, crée, imagine l'avenir, essaie de divertir. Elle doit souvent le faire dans l'urgence pour régler un problème, répondre à un besoin, elle peut être hâtive, imparfaite, maladroite, se tromper.

    La deuxième catégorie, celle qui commente, a tout son temps, elle ne fait rien mais est très bien organisée en groupes de pression, lobbyes, associations de défense peut-faire appel à plein d'expertises fallacieuses et à des démonstrations vraies ou fausses que personne n'aurait le temps de démonter. Elle est mue par une force d'inertie implacable et démultipliée par le nombre. Avec les réseaux sociaux elle a maintenant trouvé un levier d'une force inimaginable pour bloquer la moindre initiative.

    "Les chiens aboient et la caravane ne passe plus".

    Par exemple Il faut ne jamais avoir eu besoin de se rendre de Saint-Etienne à Lyon en voiture aux heures de pointe pour penser que la situation actuelle est satisfaisante. Des opposants déterminés peuvent empêcher la construction de l'aéroport de Notre Dame des Landes, remettre en question la liaison ferroviaire Lyon-Turin, bloquer les projets d'énergie renouvelables ou d'unités de méthanisation.  A la limite être d'accord avec la construction d'éoliennes mais "pas à côté de chez soi".

    Dans un autre domaine,  les artistes, metteurs en scène et cinéastes qui ont choisi pour mission de divertir en font les frais. En s'offusquant en nombre pour une blague pas drôle et un peu sexiste, on peut faire perdre son emploi à la télévision à l'humoriste Tex - pour une histoire crapoteuse racontée dans une émission, amener à supprimer par les organisateurs des dates dans la tournée de Jean-Marie Bigard. Pour une blague plus ridicule que méchante sur un plateau télé faire perdre 3 millions d'euros de contrats de pub à une société de production. Les réseaux sociaux sont maintenant les gardiens du bon goût et du politiquement correct. Malheur à ceux qui ne partagent pas leurs idées ils seront vilipendés et insultés sur le net (cela m'est personnellement  arrivé - une première et dernière fois) quand ce n'est pas menacés physiquement. On veut essayer de faire interdire des films, de remettre en cause par des manifs hostiles devant les théâtres la tenue de spectacles , venir jeter des livres par terre dans une librairie et vouloir intimider l'auteur.

    "c'est une étrange entreprise que celle de faire rire les honnêtes gens. !" (Molière)



    Une petite notation personnelle pour étayer mon propos. Il y a quelques temps on m'a demandé de signer une pétition pour soutenir une thérapie non prise en charge par la sécu pour un enfant atteint d'une maladie orpheline. Comme c'est un enfant que je connais et une bonne cause, j'ai signé auprès de l'organisme qui s'occupait de cela. Depuis je reçois de cette société, qui centralise les pétitions, tous les jours des demandes de soutien à des causes diverses et variées, justifiées ou non - 4 à 5 sur la même page. "si vous êtes contre ceci, cliquez" "si vous êtes pour cela cliquez" Si par paresse, pour faire plaisir ou me débarrasser je commence à être d'accord pour tout, les groupes de pression qui font signer vont se targuer d'avoir tant de signature pour réclamer un changement ou un arrêt de telle chose en disant qu'un nombre significatif de personnes ont signé cette pétition et que le gouvernement ferait bien de prendre leur avis en compte. Alors que la plupart des signataires n'auront même pas lu ce qu'on leur demandait avant de cliquer.

    Alors, continuons de vivre comme nous l'avons toujours fait, parlons nous en direct et plus par écrans interposés ou regroupés dans des lobbyes, on échangera des idées : "vous serez pour, je serai contre", ou inversement, et à la fin on ira boire un coup ensemble à la Glycine ou au bar des Pêcheurs.

    GV




  • Police Municipale

    Rien n'y fait , le Saint Martinois est un invétéré anarchiste quand il s'agit de se garer correctement . Il ou elle fait ses courses en voiture et se gare au plus près de son lieu d'achat. D'ailleurs si il ou elle pouvait rentrer dans le magasin avec son véhicule, je pense qu'il le ferait . Combien de foi avez-vous attendu devant la boucherie pensant que la voiture devant vous moteur tournant allait démarrer ou céder le passage? Et bien non le chauffeur n'était plus dans son véhicule et faisait tranquillement la queue à la boucherie, point de warning pour indiquer son arrêt intempestif, juste posé là, moteur tournant et enfants à l'arrière.

    Je ne parle pas du marché , ou aucun véhicule ne respecte l'interdiction temporaire de stationner sur la place et où il n'est pas rare de trouver une voiture stationnée au milieu de radis et des tomates.

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    Je vérifierai en Mairie mais il me semble que par décret municipal  il est interdit de stationner depuis l'hôtel de la poste jusqu'en bas la rue du Garaîl, et cela en permanence, et que le stationnement est interdit sur la place du mercredi soir au jeudi après-midi.

    Ce sujet qui semble autant amuser certains qu'en énerver d'autres est symptomatique d'un manque de civilité municipale . Dans le temps nous avions des gardes champêtres, qui étaient là pour avertir prévenir et informer la population et éventuellement verbaliser . Les gardes champêtres existent toujours , même si il est plus à la mode de les appeler police municipale. Les maires ont un pouvoir de dresser des amendes, il n'est pas besoin de faire appel à la gendarmerie.

    Quand aurons-nous à Saint Martin des règles de stationnement claires, affichées , et que la mairie fera respecter avec un garde champêtre ou une police municipale ? Pas populaire me direz-vous , assurément pas, mais l'automobile a envahie notre centre-ville et nous empêche de cohabiter dans la sérénité . Une campagne d'information et de prévention suivie d'une campagne de répression devrait remplir les caisses municipales et ramener une certaine forme de respect mutuel.

    Au fait, il parait que le maire peut même décider une mise en fourrière et réquisitionner la dépanneuse d'un garage local pour l'enlèvement des véhicules …… Il sera intéressant de voir si aux prochaines élections une équipe a le courage d'inscrire cela à son programme. Car une redynamisation de notre place passe aussi par une dynamisation du marché du jeudi qui est à ce jour impossible aux vues de la résistance des automobilistes à respecter les interdits. Dans la même veine ne pourrait-on pas interdire la traversée de la place en voiture de 9h à 12h le jeudi ?

    De toute façon il n'y a qu'une chose à ne pas faire , et c'est rien. Le futur du village sera celui que nous aurons décidé pour lui, anarchique ou régulé

    RLD

    Régis Duchamp