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Editorial

"blanc puis rouge, rien ne bouge, rouge puis blanc, tout fout le camp" C'est à cette expression que fait penser la démolition d'une partie de l'ancienne usine Laurent à Saint-Martin. Cette entreprise de moulinage et de tissage a fermé ses portes en 1967 et, après avoir procuré de l'emploi à la grande époque de la soie puis de la rayonne, a comme la plupart des usines textiles de l'Ardèche et de Navarre dû jeter l'éponge. Doit-on avoir la nostalgie de ces temps  pas si anciens que beaucoup d'entre nous ont vécu ou sommes nous seulement nostalgique parce-que le présent n'est pas à la hauteur du passé ?  Devrait on tout laisser en place ? Ne vaut il pas mieux casser du vieux pour faire du neuf ? Tout fout le camp : L'école publique va déménager dans un nouveau bâtiment au patronage. Doit on s'en plaindre ? La rue royale change de chaussée, mais pas la rue des puces alors que ses habitants, sans nostalgie, auraient volontiers accepté que les trous foutent le camp. 

Oui, tout fout le camp, même cette année 2023 qui est sur le point de nous quitter. La regrettera-t-on ?

Le blog « ruedespuces » en rapport avec ce passé qui fout le camp, vous propose dans ce numéro de décembre un article sur la lecture entre 1945 et 1960, un sur la plantation des douglas à partir des années 50, un autre sur l'évolution de l'écriture à travers le temps et un qui part à la recherche d'un ancien magasin. Mais, pour éviter d'être trop passéiste on reparle de la Poste et on inaugure une nouvelle rubrique consacrée aux fake news.

Nous souhaitons à tous nos lecteurs d'agréables fêtes de fin d'année en espérant vous retrouver en bonne santé au mois de janvier.

François Champelovier

Commentaires

  • Encore un carton pour cette édition de rue des puces et même un « cartoon ».
    L’article sur les bandes dessinées va me permettre d’évoquer sur ce thème un Saint-Martinois de souche qui vient de nous quitter. Je veux parler de « Gilbert Boulon », notre voisin de la Place qui était le fils de Marcel Boulon et Germain Barriol qui tenaient la boulangerie bas de la place, rue du Garail début de la rue Royale. Cette boulangerie a été reprise par la suite par la René et Yvonne Chabal. L’occasion de parler ce cette belle époque m’en est fournie par l’article sur la bande dessinée de ce numéro de Rue des Puces car Gilbert Boulon, le veinard possédait des quantités astronomiques de petits illustrés qu’on achetait chez le marchand de journaux de l’époque.
    Ces petits illustrés : tous les numéros de Buck John, Kit Carson, Blek le roc…
    Et Gilbert Boulon me les prêtait volontiers. On peut même dire que c’est grâce à ces petites bandes dessinées que j’ai appris à lire.
    ça complétait avantageusement ce que j’ai apprenais à l’école des frères !
    Un jour j’ai eu l’occasion, dans un cadre professionnel de rencontrer l’éditeur de ces illustrés : Robert Bagage, l’édteur et son dessinateur Félix Molinari qui les faisait naître sous son crayon. Ce dessinateur n’a pas mesuré mon émotion de rencontrer quelqu’un qui avait participé à mon éducation culturelle en matière de BD. Je me revoyais à l’âge de 8 ans les lisant et les relisant. Hélas par la suite, comme j’ étais enfant de choeur, j’ai mal tourné. Et je me suis politiquement dévoyé tout seul. Avec les sous que les familles nous donnaient quand on officiait à l’occasion des baptêmes j’allais acheter « Pif le chien » chez le marchand de journaux dès la chasuble quittée et les cierges éteints. C’est à cause de ces lectures déconseillées par l’Eglise que je suis devenu communiste.
    Voilà, dans les commentaires de l’éditorial où je me suis glissé j’ai eu l’occasion de parler de « Gilbert Boulon » que certains d’entre vous ont du connaître et de « Buck John » que certains ont du lire.
    Merci François Champelovier, j’ai été un peu long, Avec mes excuses pour les lecteurs. Et Bravo à Chantal (Sabatier) pour son article. Que de talent dans cette publication de rue des puces ! Y a quand même manqué la petite controverse habituelle de Régis.

  • Merci pour ton commentaire. Régis est en ce moment hors de France, c'est pour cette raison qu'il n'y a pas encore de controverse !

  • Je me permet de laisser un commentaire car j'ai très bien connu cette époque Gilbert boulon était mon classard et tout comme lui je lisais les mèmes bandes déssinées que j'allais acheter a la petite librairie de marguerite Rochette qui était aussi institutrice maternelle elle m'a fait l'école,Mon pére avait achetter le vélo de gilbert pour moi car a l'époque j'habitais a limis et venais a l'école a St. Martin, se velo n'avait pas de dérailleur et était très lourd a cette époque nous n'étions pas difficile.Son pére cuisait son pain au feu de bois ,voila je voulais dire ses quelques mots ça retrace des souvenirs anciens de notre jeunesse et ça fait plaisir.Bonnes fetes a tous.

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