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Presse à sensation

Décidément, le Dauphiné Libéré n'arrive pas à se libérer du sensationnalisme en ce qui concerne « l'affaire » de Treynas. Le 19 mars, à l'annonce du report du procès du suspect il est encore une fois rappelé une histoire ancienne qui n'a rien à voir avec les faits : Faut-il à chaque fait divers aller rechercher les cadavres cachés dans les placards pour juger l'auteur d'un délit ? Pour le chauffard qui a causé la mort d'un piéton après avoir bu quelques verres d'alcool va-t-on fouiller dans ses archives familiales ?

Le 29 mars, à nouveau un article du Dauphiné pour signifier que la fondation Brigitte Bardot se porte partie civile (avec toujours la même photo de la route avec les inscriptions haineuses).

Il n'est pas question ici de prendre parti. Je n'ai aucun jugement à apporter sur ce qui s'est passé, je veux seulement exprimer ma colère par rapport à un organe de presse qui depuis le début, afin d'attirer des lecteurs avides de sensations malsaines rapporte chaque fois les mêmes événements qui n'ont rien à voir avec les faits actuels.. On a déjà constaté, dès les premières révélations sur « l'affaire » qu'un nombre de personnes fragiles en ont profité pour aller harceler la communauté. Pourquoi à chaque fois remettre de l'huile sur le feu ?

Il est vrai que tous les éléments sont là afin d'attirer le lecteur : En plus des faits récents, une vieille histoire de meurtre et une communauté qui, soit disant, ne vit pas selon les normes de notre société, c'est plutôt alléchant.

Le ou la journaliste du Dauphiné a trouvé là un sujet parfait avec lequel on peut rappeler à chaque épisode du feuilleton des faits non pertinents. Quant aux gens et surtout les enfants qui vivent à Treynas bien que n'étant pas responsables, ils subissent les attaques de courageux imbéciles.

Que l'auteur des faits soit jugé pour ses actes et seulement pour ses actes.

Que le Dauphiné Libéré rapporte les faits et rien que les faits, en pensant aux conséquences. 

François Champelovier

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