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  • J'ai lu : « C'est quoi les fake news »

    Avec le livre « C'est quoi les fake news » disponible à la bibliothèque de Saint-Martin-de-Valamas, vous pourrez vous informer et vous faire votre propre opinion sur l'information, les médias, et évidemment les fake news !
     

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    À travers différents chapitres et des illustrations très simples, vous pourrez découvrir ce qu'est un média, quel type de médias existent, en apprendre un peu plus sur le métier de journaliste, sur l'information en général, qu'elle soit quotidienne, hebdomadaire, télévisée ou en "presse-papier"... gratuite, payante... 
     
    Vous découvrirez également ce qu'est le métier de journaliste, comment un journaliste arrive à faire un article, à trouver ses sujets, avoir des sources d'informations, des témoignage, qu'est-ce que la vérification de l'information etc...
     
    Un peu plus loin, un chapitre qui nous intéresse particulièrement chez Ruedespuces : le chapitre sur les fake news et vous comprendrez évidemment que Ruedespuces fait partie des fake news dites parodique, comme celle que l'on peut retrouver dans Le Gorafi anagramme de Le Figaro...
     
     

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    Pages dédiées aux fake news parodiques

     
    À travers ce chapitre vous découvrirez également en quoi les fake news, au niveau national et international, sont évidemment problématiques sur le point de l'information puisque ne sont pas dites comme telles et ont pour unique but de vous tromper et de vous désinformer. 
     
    Dans ces fake news problématiques, vous trouverez par exemple, les théories du complot mais également les fausses chaînes de solidarité, les rumeurs... Qui elles, sont créés pour semer la panique, créer de fausses informations qui sont crues et donc semer la zizanie. 
     
    À travers cet ouvrage vous apprendrez donc à savoir vous informer et savoir analyser les informations qui vous sont présentées que ce soit sur les réseaux sociaux, ou sur les presses grand public, vous pourrez apprendre à vous faire votre propre opinion, à analyser les photos, analyser l'information afin de vous faire votre propre idée et d'éveiller votre esprit critique.
     
    En effet, c'est à chacun de se forger sa propre opinion sur les événements, sur des faits, sur l'actualité ou simplement sur le monde qui nous entoure...
     
    À savoir qu'un journaliste, lui, se doit de retranscrire l'actualité telle qu'elle est, sans avancer sa propre opinion ni son avis personnel ! Il se doit de rester neutre et le plus clair possible afin de ne pas tromper le lecteur ou l'auditeur, mais de l'informer sur un fait réel.
     
    Je vous recommande vivement cet ouvrage si vous voulez, vous aussi, y voir un petit peu plus clair, sur ce qu'est l'information, quelle qu'elle soit ! 
     
     
    Marie-Noëlle 
  • Longo Maï

    Information donnée par tv5monde et l'AFP

     

    https://information.tv5monde.com/international/en-ardeche-la-communaute-autogeree-longo-mai-pris-racine-2768334

     

    En Ardèche, la communauté autogérée Longo Maï a pris racine

     

    Article en date du 31 Mar. 2025 à 03h01 (TU)

    Par Marine LAOUCHEZ

     

    Dans une forêt de pins ardéchoise, le cheval Tonnerre, un puissant Trait du Nord, tracte des troncs fraîchement abattus qui assurent les revenus de la communauté Longo Maï de Treynas, l'une des rares du mouvement néo-rural des années 1970 à avoir survécu.

     

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    Ici pas de hiérarchie, pas de salariat, pas de propriété individuelle : la communauté, au coeur d'un conflit avec des chasseurs qui sera jugé jeudi, a développé une véritable entreprise forestière sans renoncer à ses valeurs anticapitalistes.

    Outre la formation de stagiaires, sa trentaine de membres exploitent une grande parcelle de pins Douglas, ont leur propre scierie où ils découpent poutres et planches avant de les vendre. La communauté en vit correctement.

    "On est obligé de parler de chiffres parce que c'est le langage que les gens comprennent, mais ce n'est pas ce qui nous intéresse", dit Manuel Merlhiot, membre historique de Treynas.

     

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    Leur activité sylvestre est à l'image leur engagement politique, avance-t-il: "faire d'autres propositions, viables, à l'encontre du système industriel".

    Ses membres sont aussi épris de "liberté", explique Charlie Baumann, 25 ans. Elevé dans une autre communauté, il est arrivé ici après une première expérience de salariat. "Ca ne me convient pas du tout. Obéir à quelqu'un..."

     

    Cavale

    La communauté de Treynas a été fondée dans le sillage du mouvement contestataire de Mai-1968 sur la commune isolée de Chanéac par Pierre Conty, le père de Manuel Merlhiot. En 1977, ce paysan anarchiste braque une banque et tue trois personnes dans sa cavale.

     

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    La communauté condamne les actes de son fondateur - dont ni elle ni Manuel n'a plus jamais eu de nouvelles - et rejoint à la fin des années 1980 le réseau des coopératives Longo Maï, ("Que ça dure longtemps" en provençal), connues pour leur pacifisme.

    La communauté originelle, fondée dans les Alpes-de-Haute-Provence, connaît à ses débuts des rapports houleux avec l'Etat, notamment car elle accueille des réfugiés et déserteurs du monde entier.

    Les choses se normalisent avec le temps. Et quand d'autres communauté autogérées échouent, le réseau s'inscrit dans la durée grâce à "des succès que les communautés remportent chacune dans leur spécialité", souligne Marc Ollivier, chercheur du CNRS à la retraite et observateur amical de Longo Maï.

     

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    Il compte désormais une dizaine de communautés en France, Autriche, Suisse, Allemagne, Ukraine, soit environ 200 personnes, dont Treynas.

    Sur cette colline d'Ardèche, elles vivent dans des maisons de pierre et de bois, qui appartiennent à une fondation. Dans la cuisine, les repas sont préparés et pris en commun. En ce jour de pâtes bolognaise, la viande vient de la ferme, la salade du potager.

     

    Compte commun

    "On n'est pas très différents des familles normales, mais plus nombreux", sourit Sandra Belhache. "Il y a 36 manières de vivre la vie en collectif", explique la quadragénaire. Ici, il est possible d'avoir des effets personnels mais "l'argent qu'on récolte par nos activités est sur un compte utilisé par tout le monde".

     

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    Tous se retrouvent pour des réunions, prendre les décisions par consensus, débattre de l'actualité.

    Pour Marc Ollivier, c'est l'autre facteur de la longévité de Longo Maï: ses "conditions de fonctionnement", une démocratie directe et participative, "fascinent les jeunes".

    Certains concèdent en souriant qu'il n'est pas toujours facile de s'y plier, mais tous acceptent l'issue des débats.

     

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    "Il faut se côtoyer si on veut s'en sortir", assure Emmanuelle, 61 ans dont 45 à Longo Maï, fière d'avoir créé "des lieux ouverts avec beaucoup de rencontres, d'échanges".

    Malgré ces succès, les crimes du fondateur des lieux et le mode de vie alternatif de ses occupants suscitent encore des incompréhensions, qui ont éclaté publiquement en décembre 2023 quand Manuel Merlhiot a tué sept chiens de chasse entrés sur la propriété.

    Poursuivi en justice, il a expliqué avoir tiré pour les empêcher de dévorer les cochons de la ferme.

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    Mais la diffusion de photos des bêtes abattues a suscité un "torrent de menaces et d'actes d'intimidation" contre la communauté qui a, à son tour, porté plainte.

    Chasseurs contre membres de la communauté: le parquet a décidé de juger les deux camps le même jour, et le procès se tiendra jeudi* à Privas.

     

     

    Note Ruedespuces : * s'est tenu le jeudi 3 avril 2025.

     

  • La source de l'Œuf.

           Non ce n’est pas un poisson d’avril mais une réalité ardéchoise. Il était bien tentant de parler de cette source d’eau minérale entre le 1er avril et la chasse aux œufs de Pâques. Voici quelques éléments pour découvrir, incomplètement pour l’instant, son histoire. 


           Elle est située à St-Mélany, en Ardèche cévenole. Le site de la commune donne quelques explications sur la géologie locale et la présence de la source dont voici un petit extrait : « A Saint-Mélany, la source de l’œuf montre la particularité, très rare en Ardèche, d’avoir une odeur d’œuf pourri (d’où son nom) à cause du dégagement d’hydrogène sulfuré ». Cependant La Gazette des eaux du 10 janvier 1878 précisait qu’elle « est claire, limpide, incolore et a l'odeur de l'œuf cuit (ne pas confondre avec l'œuf pourri) ». 


           Le Bulletin de la Société des sciences naturelles et historiques de l'Ardèche a publié en 1866 une notice de l’abbé Mollier qui a découvert, ou plutôt redécouvert, cette source, lors d’une course rapide à St-Mélany. Un habitant qu’il a questionné sur les curiosités du pays lui « parla, d'une manière vague, presque mystérieuse, d'une fontaine dont les eaux jaunâtres, glaireuses, écumeuses, sentaient les œufs gâtés, et guérissaient une foule de maladies, quand on avait soin de les prendre à jeun, et de les recueillir avant le lever du soleil ». Sa localisation a été difficile à atteindre, le terrain étant très accidenté. 


           Elle est située sur la rive gauche du torrent de Pourcharesse ; l’abbé la localise à « douze cents ou quinze cents mètres seulement du chemin d'intérêt commun tracé sur le bord de la Drobie, qui se trouve, en un lieu désert et presque inaccessible, la fontaine dont je veux parler. Je dis en un lieu presque inaccessible, et c'est ce qui explique l'oubli dans lequel elle est demeurée comme ensevelie ».

     

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    Localisation de la source de l’Œuf de St-Mélany. Fond de carte IGN Géoportail. 

     

           La demande d’exploitation déposée par messieurs Jansson et Mollier « pour le service médical les eaux de la source ferrugineuse dite de l’Œuf » est arrivée à l’Académie de médecine fin août 1875 et l’autorisation délivrée par l’Académie le 29 août 1876 pour deux sources nommées la Justice et Barégine avec la conclusion : « Cette eau diffère totalement des eaux généralement utilisées dans l'Ardèche; son caractère sulfureux peut la faire avantageusement employer comme boisson ». 

     

           L’arrêté d’autorisation date du 21 septembre 1876. L’eau de cette source a eu une certaine considération puisqu’elle a fait l’objet d’analyses, de tests ou d’essais par les médecins d’hôpitaux thermaux militaires de la Marine ; celui de Saint-Mandrier-sur-Mer (Var) en 1891, puis celui de Brest (Finistère) en 1896. Elle a aussi été présente lors de l’Exposition universelle internationale de Paris, en 1878, dans la partie collective des eaux minérales de France et le catalogue officiel la définissait ainsi : « SAINT-MÉLANY, arrondissement de Largentière (Ardèche) ; région du Sud-Est. n°33. Mollier (O.) et Jaussen (J.), à Montréal, par Largentière. Sulfureuses ; bicarbonatées sodiques ; débit journalier moyen, 28,800 litres ». Elle a aussi été présente aux expositions de Genève et de Reins en 1889 et de Lyon en 1891. 

     

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    Une étiquette de l’eau minérale de la source de l’Œuf 

     

           Nous n’avons pas encore trouvé d’informations sur son exploitation qui a, semble-il, été très artisanale, mais la source est signalée dans plusieurs ouvrages relatifs aux eaux minérales, à l’hygiène, au thermalisme ou au tourisme. Des encarts publicitaires ont été présents dans de nombreux journaux. On ne sait pas si sa diffusion a été importante et organisée sur un large territoire, mais elle eu un agent dans le département de la Côte-d'Or en 1888.

     

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           Voici la description de cette eau dans le Dictionnaire universel des eaux minérales, des bains de mer et des stations hivernales, hydrothérapie, maisons de santé de la France et de l'étranger, historique, biographique, pittoresque, anecdotique et scientifique de 1884 : 


    Saint-Mélany - Département de l’Ardèche, à 40 kilomètres de Vals-les-Bains et de Saint
    Laurent-les-Bains. Eaux sulfurées sodiques - Source de l’Œuf. Carbonate de soude, 0,324 ; 
    chlorure do sodium, 0,075 ; sulfure de sodium, 0,050, etc. ; au total, 0,554. Eau d’exportation, gare expéditrice : Ruoms ou Aubenas. Usage en boisson, pulvérisation, injections, gargarismes. Eaux employées avec succès contre les affections du larynx, des bronches, des poumons; phtisie pulmonaire. Unique contre diarrhée, dysenterie, cholérine, diarrhée des enfants, diarrhée des pays chauds (Cochinchine). 
    Se vend par caisses de 2 demi-litres (colis postal), de 2 litres et de 25 litres. 
    Fermier-expéditeur : E. Jaussen, à Montréal, près Largentière. 

    Les débits annoncés pour les deux sources par les divers documents consultés sont compris entre 200 et 288 hectolitres par 24 heures.

     

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    Une des dernières publicités parue dans La Croix de l’Ardèche du 1er décembre 1901. 
    La source appartenait alors aux Frères Maristes ; un don de l’abbé Mollier. 

     

           Pour l’instant, on perd sa trace à partir de 1925 (elle est évoquée dans le supplément « spécial Ardèche »  de l’Illustration du 26 décembre 1925) jusqu’à la révocation de son autorisation publiée au Journal officiel du 8 février 1956. 
    La commune de St-Mélany a en projet de publier, sur son site web, une histoire plus détaillée de cette source. 


    Nous vous signalerons cette parution. 


    JC