Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Le stade de foot du Pré-Rond sur une carte postale

     

    On a souvent parlé du Pré Rond depuis quelques années :


    - En juillet 2021, lors de sa vente à la commune pour un montant symbolique par la famille Laurent.


    - En juillet 2024 lors des 90 ans de l’USSM ; c’était le terrain prêté par les établissements Laurent, sur lequel l’équipe de Saint-Martin a joué de 1941 à 1956, environ, avant la création du terrain de Champchiroux vers 1957.


    - En novembre 2024 pour un projet de dessouchage du terrain décidé par le conseil municipal pour de futurs aménagements qui sont en cours en réflexion. Un terrain de pétanque et des jeux enfants ont été évoqués.


    - En juin 2025 pour un autre don de parcelle, proposé par madame Passi et ses enfants. La parcelle permettra l’aménagement de l’accès au Pré Rond. 


    Une affaire à suivre, peut-être avec un drone, si cela intéresse quelqu’un, pour une évolution en images à partir de la vue de la carte postale...

     

    st-martin-bourg-pre-rond.jpg

    Éditions aérienne CIM (Combier Imp. Macôn). Liché Rancurel.


    Légende au dos de la carte postale : Saint-Martin-de-Valamas (Ardèche). 24811. Vue aérienne. Le centre du Bourg.




    Jean Claude.

  • Fake News.

    Les " Halles Saint-Martinoises"

    Ceci est une fake-News 

     

    Vu le succès rencontré au marché du jeudi 31 juillet par la "halle éphémère" mise en place dans le cadre du Festival du Village des Musiciens, la municipalité Saint-Martinoise planche désormais sur une " Halle Saint-Martinoise " qui permettrait de retrouver un véritable marché couvert au centre du village.

    Halles MArché.jpg

    Photo Face de Bouc : Tu Sais Que Tu Viens de Saint-Martin....

    ---------------------------------------------------------------------------

    Bonne nouvelle : pendant que le bon peuple est en vacances, certains au gouvernement, sentant que la rentrée va être difficile, sont en train de préparer de nouvelles lois susceptibles de faire baisser la tension. Ainsi afin de calmer le malaise des campagnes, il est prévu de remettre au goût du jour les services publics et les transports en commun. D'autre part des moyens seront donnés aux municipalités pour refaire venir des commerces et des entrepreneurs. Les salaires et les retraites seront bien sûr augmentés. 

    Il n'était pas nécessaire de préciser que c'était une fake news ! 

     

     

     

  • Ailleurs

    Enfant, lorsque j'importunais des grandes personnes on me disait : « Va voir ailleurs si j'y suis. » J'ai profité de la période où les gens partent en vacances pour faire comme eux. Je suis allé voir ailleurs.

    D'ailleurs, ailleurs je m'y suis retrouvé.

    Mais il n'y avait pas que moi. Il y avait plein de gens. Des gens qui me ressemblaient : Deux jambes, deux bras, deux yeux et le nez au milieu de la figure et, en dehors de l'aspect physique, ils avaient l'air de vivre à peu près comme nous. Ils mangeaient, ils buvaient, ils dormaient, ils parlaient (des fois d'autres langues que la notre) ils lisaient, ils aimaient, ils faisaient des enfants et avaient plein d'autres activités qui ressemblaient aux nôtres.

    En général, ils ne semblaient pas importunés par ma présence, bien au contraire, (personne ne m'a demandé d'aller voir chez moi si j'y étais) ils étaient curieux et voulaient savoir comment c'était ailleurs. Je leur expliquais mon pays, je leur parlais de mon village, de ses mœurs et de ses coutumes. Nous nous rendions compte que malgré quelques différences nous étions pareils. En somme, un peu comme les Saint-Martinois et les Cheylarois. (désolé, je ne peux m'en empêcher)

    Et puis, ailleurs c'est bien mais une fois qu'on a vu qu'on y était, il faut bien un jour rentrer chez soi, car « Ailleurs » c'est le chez soi des autres. Ainsi vont les choses depuis que nous avons abandonné le nomadisme. On dit que Dieu a créé l'homme. L'homme, lui, a créé l'icilien et le pasdicilien.

    Bien qu'ailleurs se soit bien, une fois de retour dans mon village je me suis quand même vite aperçu que mes amis m'avaient manqué. Ils étaient encore là. Personne ne leur avait dit d'aller se faire voir ailleurs, ou bien ils en étaient revenus. Et, s'il doit exister une différence, c'est bien celle-ci : ailleurs on fait des rencontres alors que chez soi on a des amis. Ailleurs, dans la rue, personne ne me dit bonjour, personne ne s'informe de ma santé, alors que chez soi faute de connaître les gens, on les reconnaît. Il est bon le matin en allant chercher son pain et son journal de pouvoir serrer la main à untel ou unetelle, de se donner des nouvelles : « Bonjour, ça va ? » « Bien et toi ? » «  Alors, qu'est ce t'en penses ? » « Pas mieux ! ». On est content de retrouver son bistrot. Ailleurs il y a des bistrots, mais ce ne sont pas le notre, ici on connaît la patronne, on ne se gène pas, s'il manque une chaise on va en chercher une à la table à côté, si sur la terrasse la table n'est pas à l'ombre on la pousse ou on déplace le parasol. Allez faire ça ailleurs !

    Enfin, ailleurs il n'y a pas « le village des musiciens » avec son festival. Alors, allons voir ailleurs de temps en temps et accueillons comme des frères et sœurs, ceux qui viennent d'ailleurs comme eux nous reçoivent quand on va chez eux. Amen.

    François