Ah ! si la décision de fermer prématurément le Centre de Production Nucléaire de Fessenheim avec une arrière-pensée électoraliste pour capter les votes des anti-nucléaires, ces anti-nucléaires qui n’ont pas de mots assez durs contre le nucléaire civil mais rarement contre le nucléaire militaire, peut-être que les saint-martinois comme le reste des français ne subiraient pas de coupures d’électricité et ne grelotteraient pas dans leur chaumière cet hiver !
Il paraît que gouverner c’est prévoir !
A moins d’interroger des météorologistes, comment savoir qu’en hiver généralement lorsqu’il fait froid il n’y a pas de vent ?
Comment se douter qu’en hiver, la période d’ensoleillement est courte et que les panneaux photovoltaïques produisent très peu d’électricité ?
Avec la pandémie, était-il possible de prévoir que des opérations programmées d’entretien des outils de production devraient être décalées ? Surtout si l’opérateur historique est resté muet sur le sujet !
Et, tous les chefs d’État qui se sont succédés pouvaient-ils prévoir que les outils de production électrique pilotables seraient un jour à remplacer ?
En attendant, soyez prévoyants, pour ceux et celles qui savent le faire, à vos aiguilles pour vous tricoter de bien chauds pulls à col roulé !
Alain Amsellem