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Editorial

Pourquoi, de temps en temps, cette envie d'aller voir ailleurs ? Lorsqu'on était enfants et que nos parents ne voulaient plus nous avoir dans leurs pattes, ils nous disaient : « Va voir là bas si j'y suis ! » Depuis, on a grandi, on sait que là bas on n'y est pas. Pourtant, quand on peu, on y va quand même. On se rend compte alors que si nous n'y sommes pas, par contre là bas, il y a souvent beaucoup de monde. Surtout si là bas c'est une grande ville ou si c'est sur la côte, à plus forte raison si c'est une grande ville sur la côte !

Mais alors, malgré la beauté des lieux, quel bonheur de savoir qu'on va repartir, qu'on va laisser tous ces gens énervés, excités, pressés, entassés, speedés, désagréables ou trop riches pour regagner l'Ardèche qu'on n'aurait jamais dû quitter. Quelle joie de retrouver le calme, le bon air, l'Eyrieux, la Saliouse, l'Eysse, les châtaignés, la Dolce via, les chemins oubliés, les caillettes et les gens d'ici.

Mais peut-être faut-il partir pour apprécier à sa juste valeur le petit coin où l'on vit et se rendre compte qu'un bureau de poste qui ferme n'est rien en comparaison des avantages de la campagne.

Ce n'est pas Alain Amsellem qui dira le contraire ! Voir son billet : « Le piéton des villes et le piéton des champs » ni Georges Verat qui a publié sur face book : "Et au milieu coule une rivière. Et dans notre village c’en est même trois qui se rejoignent. Tranquilles souvent. Mais quelquefois sauvages aux changements de saisons. Attendons de voir ce qu’elles vont nous dire cet automne. Et pour moi : « Ce n’est pas du sang qui coule dans nos veines c’est la rivière de notre enfance »."

Voir dans ce numéro l'histoire de la rue Royale, celle du climat dans les Boutières, un article sur l'Ardèche en bonne place lors d'un banquet, un autre parle d'adjectifs et un autre de syntaxe, bien sûr on vous offre un nouveau rébus et comme on est gentil on vous donne la solution de celui du mois dernier.

François Champelovier

Bonne lecture

Commentaires

  • Comme tu as raison François ! Après un mois très loin d’ici dans une très grande ville je viens de rentrer, quel bonheurs de retrouver nos petites routes qui, en un mois, ont pris leurs superbes couleurs d’automne, et mon chez-moi ; demain matin jeudi, sur la place je te retrouverai ainsi que les autres ami.es et nous serons contents de papoter, donner des nouvelles des petits-enfants, parler du temps et de nos occupations. Ce sera le plaisir du retour a la maison , jusqu’au prochain depart

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