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ruedespuces - Page 105

  • Le village des musiciens : 14ième édition

    Les 4, 5 et 6 Août a eu lieu la quatorzième édition du festival « Le village des musiciens » sur la place de notre village. Nous avons pu après une année 2020 sans et une année 2021 avec un format très réduit reprendre possession du cœur du village pour proposer 3 soirs de concerts gratuits.

    La gratuité qui est au cœur du concept est très importante pour notre équipe, car nous souhaitons proposer au plus grand nombre de la musique, du spectacle live au plus grand nombre.

    Nous avons proposé 11 groupes sur 3 soirs, avec des styles très variés allant de l’afro reggae au rock électro en passant par le brésil et la chanson française.  Mais aussi 3 matinées musicales dans les bars du village et un après midi en musique à la Cerreno pour nos aînés.

    Quel plaisir de réinvestir les lieux et de retrouver nos bénévoles avec pleins de nouvelles têtes pour cette édition 2022, qu’ils en soient remerciés car ils sont le cœur du LVDM. Sans eux, rien ne serait possible, nous étions environ 150 sur la semaine (Nous travaillons du lundi au lundi pour proposer ces 3 concerts). 

    Les bénévoles se répartissent en plusieurs équipes : 

    L’équipe technique au nombre de 10 qui vous propose une scène et un spectacle de qualité incroyable dont nous sommes très fiers, et qui ravissent les musiciens ( et spectateurs bien sûr).

    Le staff qui travaille toute l’année pour l’organisation de ces 3 jours.

    L’équipe cuisine qui est au top avec des assiettes toujours autant appréciées qui cette année a servi plus de 650 assiettes, 350 kg de frites et un très grand nombre de sandwichs. 

    L’équipe crêpes qui a assuré la préparation de plus de 1500 crêpes sur 2 soirs.

    L’équipe caisse avec sa magnifique caravane au couleur du LVDM.

    L’équipe buvette qui vous a servi des boissons fraîches jusqu’au bout de la nuit… 

    Les bénévoles de l’ombre qui nous offrent le prêt d’un camion, d’un fourgon, d’un hébergement et autres services qui participent grandement au festival.

    Et enfin l’équipe « accueil » qui propose à la cure toute la semaine des petits déjeuners, repas du midi et repas du soir aux musiciens et bénévoles (instant précieux et très apprécié par tous).

    Le fonctionnement du festival repose aussi sur le financement avec des partenaires publics et privés, avec les adhésions à l’association (10€ à glisser dans notre boîte aux lettres) et afin avec l’argent récolté à l’occasion de ces 3 soirées. 

    Avec cet argent, nous finançons bien sûr les musiciens, mais aussi les hébergements, la sécurité, les locations du chapiteau, de la sono, de la vidéo, des lumières, remorque frigo et autres matériels nécessaires à la réalisation de 3 soirées concerts. 

    Nous avons aussi une démarche développement durable avec des achats locaux, des verres et couverts réutilisables, et en limitant le plus possible les plastiques. Toutes les préparations sont effectuées avec des produits frais et sur place.

    Tout cela n’a qu’un seul but, faire vibrer notre village avec des groupes de talents et créer des moments de partage et de rencontres inoubliables. En effet, quel bonheur de voir danser aussi bien les têtes blondes que les têtes grises. Quelle émotion de se retrouver pour 3 jours loin du covid, loin de la guerre ou autres actualités brulantes. Quelle joie de revoir des amis perdus de vue parfois depuis plusieurs années. 

    L’équipe du LVM est très heureuse de ce succès et vous dit à l’année prochaine.

    Laure REYNAUD

     

    LVDM : le village des musiciens

  • Faut-il en rire?

    Depuis que notre petite maison dans la rue des puces peut décemment recevoir du monde, pour mes petits-enfants, un été sans un moment à Saint-Martin-de-Valamas
    n 'est pas un vrai été.
    C'est ainsi que je me suis retrouvée avec mon petit-fils de 9 ans et ma petite-fille de 4 ans pendant la semaine du 17 au 25 août à mon endroit préféré.

    Manque de chance, mon petit-fils tombe malade. J'appelle un numéro de téléphone trouvé sur internet pour prendre rendez-vous au plus près, donc auprès d'un médecin de Saint-Martin. Le répondeur me demande de laisser un message, on me rappellera. Très bien. Je m'exécute.  (Au moment où je relate mon expérience, nous sommes le 30 août. Je n ai toujours pas eu de rappel.)
    Je continue mes recherches et trouve le numéro du portable du même médecin sur une autre page. Le répondeur m'annonce que les consultations reprendront le 1er août sans aucune autre indication. J'ai envie de demander: En quelle année ? Nous avons dépassé la mi-août.

    Jamais deux sans trois: Après d'autres recherches, je découvre avec bonheur et espoir le numéro d'un deuxième médecin généraliste à Saint-Martin-de-Valamas. J 'appelle . Un troisième répondeur m'informe que ce numéro n'est pas attribué.

    J'ai donc tenté ma chance ailleurs qu'à Saint-Martin. Pleine de reconnaissance,  j'ai écouté un répondeur me dire d'attendre, une voix de secrétaire se renseigner sur mes besoins et me proposer un rendez-vous le jour-même pour raison de désistement d' un autre patient.

    Je salue le retour dans le monde de la vraie communication.

    Permettez-moi deux petites réflexions sans vouloir blesser personne :
    Partant du principe qu'il y a de bonnes raisons pour le docteur du village de ne plus accueillir de nouveaux patients, pourquoi ne pas être clair et l'exprimer sur répondeur ? Et peut-être même indiquer des solutions pour trouver un médecin dans les environs ?
     
    Je sais que la commune de Saint-Martin-de-Valamas cherche un nouveau généraliste. Comment pourrait faire un éventuel médecin qui voudrait peut-être s'y installer s'il n'arrive pas à parler à son confrère en activité pour obtenir des informations sur les conditions de vie ici?
     
    J'avoue que je suis un peu perplexe.

    Christiane Behnke  

  • L'été de la fin des insouciances

    L'été que nous venons de passer, avec ses canicules, sa sécheresse, ses feux commence à faire réfléchir même ceux qui n'étaient pas encore persuadés que le réchauffement climatique était peut-être bien une réalité.

    Les gouvernements nous préparent à des difficultés d'approvisionnement cet hiver en gaz ou pétrole et même à des coupures de courant. Les prix de l'énergie atteignent des records.

    Par contre voilà qu'en Ardèche, on peut enfin à partir du premier septembre rouler à nouveau à une vitesse de 90Km/h sur nos belles routes sinueuses. J'entendais dernièrement une ardéchoise qui se réjouissait de pouvoir à nouveau doubler tous ces touristes qui encombrent nos routes pendant l'été, car à 80, ce n'est plus possible. Oui, ce qui préoccupait cette dame, ce n'était pas le dérèglement climatique, ni le prix de l'essence ni la crise de l'énergie, mais les touristes qui l'empêchent de rouler plus vite sur les rares portions en ligne droite. On pourrait suggérer (mais on va encore me dire de m'occuper de mes affaires) d'autoriser la vitesse à 90Km/h seulement pendant la saison touristique et la limiter l'hiver à 80, époque où les ardéchois sont enfin entre eux et n'ont pas besoin de regarder les paysages ou de chercher leur route. Mais, le gouvernement n'a pas besoin de mes avis car, heureusement, voilà le retour du conseil de défense qui avait été inauguré lors de la guerre contre la pandémie et qui vient d'être remis au goût du jour pour luter contre la crise de l'énergie.

    Pendant la crise du ou de la covid, disciplinés, nous avons accepté (sous peine quand même d'être verbalisés) de nous signer des autorisations pour avoir le droit de se promener pendant une heure dans les bois. Qu'allons nous faire lorsque les conseils de défense nous imposeront les mesures appropriées ? Par exemple :

    Quand nous aurons baissé le chauffage à la température réglementaire de 18° et que nous serons obligés de mettre des chaussettes en laine à la maison, le ministre de la communication, informé que nous n'avons pas de stock de chaussettes, viendra d'abord nous dire à la télévision que nous serions trop bêtes pour les mettre comme il faut et puis, lorsque toutes les grands mères auront été réquisitionnées pour tricoter assez de chaussettes nous serons obligés de les mettre, sous peine de payer 135€ (on me souffle qu'il faudra indiquer au gouvernement que depuis longtemps déjà les grands mères ne tricotent plus de chaussettes). Nous devrons éteindre les lumières entre 21h et 7h  (20h et 8h pour les plus de 65 ans car ils dorment plus longtemps) les gendarmes étant chargés de passer dans les rues et de verbaliser les récalcitrants. Il est possible que nous aurons le droit, par grand froid de sortir une heure, à condition d'avoir un papier nous y autorisant et porter des vêtements chauds et des chaussettes en laine. Les heures de fonctionnement de nos appareils ménagers seront bien sûr limités et les compteurs Linky pourront être utilisés pour tout contrôler. Les heures de télévision seront réduites à l'écoute des consignes gouvernementales. Le télé travail qui prend trop d'énergie sera interdit. La vitesse sur les routes sera limitée à 80Km/h mais les touristes auront évidemment une interdiction de circuler ! Le préfet de l'Ardèche sera chargé d'en informer les municipalités. Les élus Saint-Martinois devrons faire respecter ces directives en interdisant la circulation aux véhicules dont les propriétaires seraient des pasdiciliens.

    François Champelovier