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ruedespuces - Page 109

  • Editorial

    Le mois d'août a commencé sur les chapeaux de roue avec le festival de musique. Pendant 3 jours, des milliers de personnes ont assisté à Saint Martin dans un bonne ambiance, avec de supers groupes et une organisation parfaite au 14ème festival de musique. (Des images et des vidéos sont disponibles sur : « https://www.facebook.com/Tu-sais-que-tu-viens-de-Saint-Martin-quand-745344382153375/ »).

    Après ces années covid pendant lesquelles le « village des musiciens » a été privé de musique vivante, quel plaisir de revoir et d'entendre ces artistes talentueux venus donner des concerts gratuits. Qui a dit que notre village était endormi ?

    Il est bon de rappeler que deux musiciens, deux enfants du pays, Vincent Ribes et Georges Verat sont à l'origine de ce festival. georges.jpgVincent nous a quitté en 2017. Depuis, une nouvelle équipe entourée de nombreux bénévoles continuent, en gardant l'esprit des premières années à offrir à un public toujours plus nombreux des concerts de grande qualité.

    Le calme étant revenu, les lecteurs de « ruedespuces » vont avoir le temps de découvrir les nouveaux articles de ce mois d'août. Comme le festival de musique et les nombreuses associations qui font vivre le village, ce blog ne vit que par l'investissement de bénévoles. Vive le bénévolat !

    Dans ce numéro on vous offre entre autre un poème en occitan, une histoire de pierres, on vous explique comment jadis on se déplaçait dans les Boutières et comment se passaient les vacances en camping, on vous parle de l'accueil des réfugiés ukrainiens, on vous annonce la possible renaissance d'un événement sportif et, en ces temps de sècheresse, on vous parle de cultures disparues.

    Bonnes vacances à ceux qui ne sont pas encore partis et bonne lecture aux autres.

    François Champelovier

  • Dernière minute

    Sécheresse, feux, chaleur sont les thèmes de cet été. « ruedespuces » toujours à la recherche de sujets actuels, a décidé, bien que la tentation fut forte de ne pas en rajouter. Bien nous en a pris, puisque un jour avant la sortie de ce numéro, la pluie est arrivée. Nous profitons donc avec cet article de dernière minute pour faire comme beaucoup de banques ou de sociétés d'assurance pour vous signaler qu'il y a des risques d'orages. Soyez prudents. (c'est de l'humour)

    François

  • 1945 – 1970 : Se déplacer dans les Boutières

                     Comme  chacun peut s'en apercevoir, les déplacements dans nos campagnes n 'est pas forcément chose aisée, si l'on n'a pas de véhicule personnel (comprenez une automobile). On peut alors se poser la question de savoir comment faisaient nos ancêtres lorsque l'automobile était bien plus rare qu'aujourd'hui : c'était le cas encore au milieu du XX° siècle. Les modes de déplacement étaient alors plus variés que de nos jours. Allons du plus simple au plus moderne.

     

    -A PIED: a pied a l'ecole.jpgon se déplaçait encore beaucoup à pied dans les Boutières vers 1950 , pas pour le plaisir de la randonnée, mais par nécessité : aller au travail, au marché, à l'école.... De toute façon, la marche (inutile d'ajouter « à pied »: on ne marche pas sur les mains, sauf au cirque!) a été durant des centaines de milliers d'années le seul mode de déplacement de l'humanité (ou du moins le plus largement utilisé). Nos moyens modernes n'existent que depuis une fraction de temps infime au vu de l'histoire humaine. En 1960 encore , des écoliers allaient à pied à l'école, parfois distante de plusieurs kilomètres de leur domicile...

     

    -A DOS D'ANIMAL:a dos d'animal.jpg pour utiliser ce mode de déplacement, tout le problème était de posséder un équidé  (cheval, mule ou âne à la rigueur) et de pouvoir l'entretenir, ce qui n'était pas à la portée de tout le monde. D'ailleurs, les animaux de trait servaient plutôt à autre chose qu'à transporter des humains (transport de matériaux). Ce mode de déplacement était donc assez rare.

    carriole.jpg

    -EN CARRIOLE: là aussi, il fallait disposer d'un animal de trait. On pouvait alors améliorer le confort du voyage, en lui attelant une carriole, plus ou moins luxueuse ou confortable selon les moyens de chacun.

     

    -A VELO:a velo.jpg la bicyclette s'est diffusée durant l'entre-deux guerres, même si ce véhicule n'avait  pas grand chose à voir avec ceux que nous connaissons  aujourd'hui (confort rudimentaire, maniement difficile...Toutefois, les vélos s'améliorèrent peu à peu vers 1950/1960, atteignant une qualité tout à fait honorable (légèreté, dérailleur...) permettant ainsi des déplacements plus longs. (Ah: nous ne parlons pas là des vélos électriques!)

     

    -EN DEUX-ROUES MOTORISES: cette période vit l'arrivée massive de ce type de véhicule individuel avec notamment la célèbre « mobylette » (appelée aussi « mob », « brêle » ou « meule ») utilisée beaucoup par la jeunesse et le non moins populaire « scooter » (la « vespa » -guêpe  en italien) pour certains un peu plus âgés. Les motocyclettes (motos) connurent aussi un véritable essor.

    motobecane.jpg

     

    -EN AUTOCAR:autocar.jpg il fut peu utilisé dans les Boutières, en raison de la concurrence du train (CFD) puis de l'automobile. Néanmoins quelques liaisons existaient (depuis Annonay; Saint-Martin /Arcens/Borée; et surtout Le Cheylard /Valence)

     

    -EN TRAIN : après des années de gloire (avant 1945), son utilisation a commencé à décliner sérieusement après guerre, pour s'arrêter tout à fait en 1968 (fermeture de la ligne)., victime de la concurrence de l'automobile. Le train est resté malgré tout jusqu'au bout pour les transports scolaires vers Le Cheylard et Tournon.gare st martin micheline.jpg

     

     -EN AUTOMOBILE : entre 1950 et 1970, on assista à une très forte diffusion de l'automobile, qui devint alors le mode de déplacement majeur, aussi bien pour le travail que pour les loisirs, remplaçant les autres moyens qui l'avaient précédé, sans toutefois les éliminer complètement .

    juvaquatre.jpg

                

        CONCLUSION en soixante ans, les modes de déplacement ont bien évolué: ceux qui étaient considérés autrefois comme une nécessité, voire une contrainte (marche, vélo...) sont devenus des activités de loisir. A l'inverse, ceux qui étaient réservés à quelques-uns  (voiture) sont devenus largement dominants, au point d'engendrer désormais de graves nuisances (pollution, encombrements...). Mais cet état de fait est-il destiné à perdurer  ou faudra -t-il en changer ?



                                                               Gilbert Verdier