L'été que nous venons de passer, avec ses canicules, sa sécheresse, ses feux commence à faire réfléchir même ceux qui n'étaient pas encore persuadés que le réchauffement climatique était peut-être bien une réalité.
Les gouvernements nous préparent à des difficultés d'approvisionnement cet hiver en gaz ou pétrole et même à des coupures de courant. Les prix de l'énergie atteignent des records.
Par contre voilà qu'en Ardèche, on peut enfin à partir du premier septembre rouler à nouveau à une vitesse de 90Km/h sur nos belles routes sinueuses. J'entendais dernièrement une ardéchoise qui se réjouissait de pouvoir à nouveau doubler tous ces touristes qui encombrent nos routes pendant l'été, car à 80, ce n'est plus possible. Oui, ce qui préoccupait cette dame, ce n'était pas le dérèglement climatique, ni le prix de l'essence ni la crise de l'énergie, mais les touristes qui l'empêchent de rouler plus vite sur les rares portions en ligne droite. On pourrait suggérer (mais on va encore me dire de m'occuper de mes affaires) d'autoriser la vitesse à 90Km/h seulement pendant la saison touristique et la limiter l'hiver à 80, époque où les ardéchois sont enfin entre eux et n'ont pas besoin de regarder les paysages ou de chercher leur route. Mais, le gouvernement n'a pas besoin de mes avis car, heureusement, voilà le retour du conseil de défense qui avait été inauguré lors de la guerre contre la pandémie et qui vient d'être remis au goût du jour pour luter contre la crise de l'énergie.
Pendant la crise du ou de la covid, disciplinés, nous avons accepté (sous peine quand même d'être verbalisés) de nous signer des autorisations pour avoir le droit de se promener pendant une heure dans les bois. Qu'allons nous faire lorsque les conseils de défense nous imposeront les mesures appropriées ? Par exemple :
Quand nous aurons baissé le chauffage à la température réglementaire de 18° et que nous serons obligés de mettre des chaussettes en laine à la maison, le ministre de la communication, informé que nous n'avons pas de stock de chaussettes, viendra d'abord nous dire à la télévision que nous serions trop bêtes pour les mettre comme il faut et puis, lorsque toutes les grands mères auront été réquisitionnées pour tricoter assez de chaussettes nous serons obligés de les mettre, sous peine de payer 135€ (on me souffle qu'il faudra indiquer au gouvernement que depuis longtemps déjà les grands mères ne tricotent plus de chaussettes). Nous devrons éteindre les lumières entre 21h et 7h (20h et 8h pour les plus de 65 ans car ils dorment plus longtemps) les gendarmes étant chargés de passer dans les rues et de verbaliser les récalcitrants. Il est possible que nous aurons le droit, par grand froid de sortir une heure, à condition d'avoir un papier nous y autorisant et porter des vêtements chauds et des chaussettes en laine. Les heures de fonctionnement de nos appareils ménagers seront bien sûr limités et les compteurs Linky pourront être utilisés pour tout contrôler. Les heures de télévision seront réduites à l'écoute des consignes gouvernementales. Le télé travail qui prend trop d'énergie sera interdit. La vitesse sur les routes sera limitée à 80Km/h mais les touristes auront évidemment une interdiction de circuler ! Le préfet de l'Ardèche sera chargé d'en informer les municipalités. Les élus Saint-Martinois devrons faire respecter ces directives en interdisant la circulation aux véhicules dont les propriétaires seraient des pasdiciliens.
François Champelovier
(7 logements, ex-hôtel de la gare, quelques habitations périphériques (dont le château Lavis) c'est un ensemble de près de 30 logements rassemblant une cinquantaine de personnes de façon permanente. On peut également noter à proximité l'EHPAD « la Cerreno » qui abrite 80 résidents.

certes, Limis fait administrativement partie de la commune de Chanéac, mais ce hameau est très dépendant de Saint-Martin, tant pour le travail que pour le commerce ou les services: il n'est d'ailleurs situé qu'à 2 km de Saint-Martin (moins que Valamas) et il s'est fortement développé ces quarante dernières années grâce en partie de la proximité de Saint-Martin. Il regroupe environ 70 habitations (avec ses alentours) mais avec un nombre assez conséquent de résidences secondaires, pour une population que l'on peut évaluer à 100/120 personnes, et il semblerait que l'expansion puise continuer.
sorte de