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ruedespuces - Page 118

  • Ski en Boutières

    L’année 1902 peut être un point de référence du développement des sports d’hiver dans le massif Mézenc-Gerbier puisque le Syndicat d’Initiative du Velay lançait la construction d’un chalet aux Estables afin de « développer les sports d’hiver ». Il a été complètement terminé en 1904 et proposait 10 chambres.

    C’est en 1909 que tout commence vraiment puisque des concours s’organisent. Le premier concours est probablement celui organisé à Sainte-Eulalie en mars 1909 sous le patronage du syndicat d’Initiative du Vivarais. Il est relaté dans la revue mensuelle du Touring Club de France (TCF) de juin 1909 : « Au programme de ce concours figurait une course de fond qui réunit 25 engagements et eut lieu sur le parcours très dur : Sainte-Eulalie (1200 mètres), le Gerbier de Jonc (1500 mètres) aller et retour, soit 14 kilomètres environ, avec 300 mètres de différence d’altitude. Le facteur Antoine Haon accomplit le parcours en 1 h 37 minutes, ce classant ainsi premier de l’épreuve. » Le cliché de la carte postale Concours de ski à Ste-Eulalie. Départ d’une course de fond, postée le 19 août 1909 pourrait avoir été prise le jour de ce concours. Cette même revue « attire l’attention sur cette pittoresque région qui offre de nombreux et propices terrains de ski : la neige y tombe en novembre et ce n’est qu’à fin avril qu’elle disparaît ».

    En décembre de la même année la revue annonce plusieurs concours : « Sous les auspices du Syndicat d'initiative du Vivarais et du Comité local du Centre de Tourisme de Vals-les-Bains, quatre concours de sports d'hiver auront lieu en décembre à La Bastide, en janvier à Saint-Agrève, en février, à La Louvesc et en mars, à Sainte-Eulalie. » Ces nouvelles stations de ski ont reçu, pour l’occasion, une subvention du TCF, du matériel et des médailles.

    Les chutes de neige étaient déjà capricieuses ; Le Journal de Tournon du 12 mars 1911 annonçait que « par suite de l'insuffisance de neige, le concours qui devait avoir lieu aujourd'hui dimanche sur les terrains merveilleux situés entre Saint -Eulalie et le Gerbier des Joncs, est renvoyé au 26 mars ».

    La même année le TCF signalait dans sa revue de novembre que : « Les touristes excursionnant ou pratiquant les sports d'hiver sont donc désormais assurés de trouver au Gerbier-de-Jonc un abri confortable dont l'absence, récemment encore, rendait si difficile l'accès de cette partie des Cévennes ». La pratique du ski s’est développée, autant à Saint-Agrève qu’à Sainte-Eulalie et de nombreux concours ont été organisés dans ces localités. Cette revue publiait en octobre 1933 : « Sainte-Eulalie est une aimable localité est un centre de sports d'hiver très fréquenté... Toute la jeunesse, encouragée par son maire, M. Cortial et par son curé, se livre au sport du ski » et « la petite ville de St-Agrève est un centre touristique de premier ordre et également station d'hiver » ; en novembre 1943 : « le Ski-Club St-Agrévois affilié au Comité Forez-Velay-Vivarois et à la Fédération française de Ski, se réunissait à la salle des fêtes en vue d'organiser la saison de sports d'hiver(1). »

    Le ski de piste ou de descente apparaît un peu avant les années 30 mais ne trouve une popularité que lorsqu’il y a eu des remontées mécaniques. Après quelques essais en tout genre, elles ont commencé à apparaître en 1934 à Davos, en Suisse. Le ski devient petit à petit une discipline sportive de descente, mais le ski de fond ou de randonnée ne sera pas abandonné. 

    Dans les Boutières les remontées mécaniques s’installent à partir des années 60(2) « sur les plus hautes culminations du département : l'Areilladou (Mézilhac), Borée, Sainte-Eulalie, au voisinage du Mézenc, La Croix de Bauzon, proche du Tanargue, où le SMEA(3) envisage d'édifier un complexe sportif » et de nombreux villages se sont équipés pour la pratique de ski de fond car, comme le signale Pierre Bozon en 1978 (4), « il est mieux adapté aux conditions physiques de ces régions et il devient, heureusement, à la mode ».

    Dans l’ouvrage Histoires de tourisme en Ardèche 1959-2019 de l’Agence de Développement Touristique de l’Ardèche, Christian Pailhès qui a participé aux débuts du ski en Ardèche témoigne :  « Lorsque la pratique du ski alpin a commencé à baisser un peu, le commissaire à la rénovation rurale, monsieur Algis, a proposé au gouvernement de multiplier les foyers de ski de fond dans les départements de montagne. L’objectif était de maintenir les jeunes au pays en leur offrant une activité l’hiver… » Dans un vingtaine de foyers « Les jeunes étaient ensuite formés pour travailler l’hiver dans les foyers de ski de fond et ils passaient l’été à la ferme. »

    La neige étant toujours capricieuse, le climat changeant et les remontées mécaniques demandant un investissement important celles-ci se sont arrêtées dans une majorité de stations ardéchoise.

    Dates d’exploitation :

    Carte postale Margerit-Brémont. Les sports d’hiver dans les Cévennes. Un concours de ski à St-Agrève. Le contrôle à l’arrivée d’une course. Collection Généanet.

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     Extrait d’une carte tirée de Note sur l'essor touristique du département de l'Ardèche, Pierre Bozon.

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     Carte postale Artige. Les Cévennes pittoresques. Concours de ski à Ste-Eulalie (1200 m alt.). Départ d’une course de fond. Collection privée.

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     Carte postale Artige. Les Cévennes Pittoresques. Concours de ski à Sainte-Eulalie (1200 m d’altitude). Course des dames. Collection privée.

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  • Ca bouchonne !

    L'association « Les bouchons de la vie » (créée en novembre 2019 à Saint-Martin-de-Valamas) s'est donnée pour but de collecter et trier des bouchons en plastique et de les revendre à une usine de recyclage. L'argent récolté, servira à financer du matériel pour personnes à mobilité réduite sur le secteur de Val'Eyrieux.

    Cette action aide à créer du lien entre les bénévoles tout en participant au recyclage, mais a également pour objectif de « Permettre un dynamisme sur le territoire en mobilisant les habitants à travers l'entraide et la sensibilisation aux difficultés liées au handicap. »

    Les membres de l'association « Les bouchons de la vie » (bureau : Philippe , Sandrine, Stéphanie , Régine ) se réunissent régulièrement en compagnie de bénévoles pour trier les bouchons que de nombreux habitants livrent dans des points de collectebouchons 2 (1).jpg : A St-Martin (Sauveyre, Tabac-presse, camping, la Cereno) dans les mairies de St-Jean-Roure, Mariac et dans les écoles de St-Martin, de St-Agrève et du Cheylard.

    Le vendredi 3 décembre les Transports Plantier se sont généreusement chargés de transporter gratuitement 1,7 tonnes de bouchons déjà récoltés jusqu'à l'usine de recyclage à Villefranche sur Saône 69  https://recylex.eu/fr/c2p-france/

     

    Un appel est fait aux personnes susceptibles de mener leurs bouchons en plastique dans ces points de collecte mais aussi aux bénévoles qui voudraient bien participer à cette action.

    Pour tout renseignement  06 72 43 63 20

     

    LISTE DES BOUCHONS AUTORISES

     

    BOUCHONS ALIMENTAIRES :

    Nutella (sans carton à l’intérieur),  Nesquik, Benco etc. Capsule plastique du Kinder surprise, Lait concentré, mayonnaise, ketchup, Yoplait, moutarde, Nescafé, eau, lait, soda, jus de fruits, bouchons de lait poudre bébé etc.

    PRODUITS MENAGERS:

    Assouplissant, eau de javel, Mr Propre etc. cirage, produits vaisselle, produits lave vaisselle, vitres etc

    SALLE DE BAIN: Dentifrice, shampooing, savon liquide, laque, déodorant, mousse à raser, tahiti douche etc.

    AUTRES BOUCHONS: Feutres, colle, marqueurs, peinture, boite de pellicule photos tubes d'homéopathie etc.

    Peu importent la forme et la couleur.

  • Information étonnante

    Un article du Dauphiné Libéré du samedi 4 novembre a attiré notre attention :
    La banque L.C.L* du Cheylard a envoyé au maire du Cheylard un courrier ainsi rédigé :

    « À partir du 24 janvier 2022, nous aurons le plaisir d’accueillir les clients de l’agence du Cheylard dans notre agence de Privas. Soyez assuré que notre seule ambition est de toujours mieux accompagner nos clients, vos concitoyens. En conjuguant le meilleur de l’humain et du digital, nos équipes mettront tout en œuvre pour les satisfaire.”clc.jpg 

    Autrement dit : Afin de mieux accompagner ses clients du Cheylard, L.C.L leur demande de faire plus de 2 heures de route pour venir dans leur agence ! Orwel n'aurait même pas osé imaginer tel scénario dans son roman « 1984 » !

    Nulle surprise de voir une banque fermer une de ses agences. Par contre oser expliquer que c'est pour mieux servir leur clientèle relève d'un incommensurable cynisme, à moins que les "responsables" de cette banque veuillent volontairement se moquer du monde.

    Le Dauphiné Libéré reproduit le courrier que Jacques Chabal, maire du Cheylard a adressé à L.C.L :

    « Je ne suis pas désolé de votre décision, je suis outré de vos arguments d’une pauvreté extrême. Notre bassin de vie est toujours très dynamique et vous auriez pu relever le défi avec nous au moment où nous sommes engagés pleinement sur le dur combat du développement rural.  Le Cheylard, 3 000 habitants et deuxième bassin industriel du département, souffre d’un vieillissement de sa population, et d’une offre numérique encore (très) perfectible. Pas sûr que la « digitalisation » ne satisfasse tout le monde dans cette capitale de la vallée de l’Eyrieux. »

    *Le Crédit lyonnais, société anonyme, connue depuis les années 2000 sous l'appellation LCL, est une banque française fondée à Lyon en 1863 par François Barthélemy Arlès-Dufour et Henri Germain. Elle est considérée comme l'un des trois piliers de l'industrie bancaire française, faisant partie des « Trois Vieilles » avec BNP Paribas et Société générale.