Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ruedespuces - Page 121

  • Les animaux malades de la peste !

    En ces temps où tout est sans dessus dessous, il n’est pas inutile de revisiter les fables de Jean de Lafontaine, notamment « Les animaux malades de la peste » et de paraphraser sa célèbre morale : 

    Selon que vous serez puissant ou misérable,

    Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

    En :

    Selon que vous serez Ukrainien, Sahélien, Syrien, Afghan…

    Les jugements des démocraties occidentales vous feront de bons ou de mauvais réfugiés.

     

    Il est tout à fait normal d’accueillir dans des conditions décentes les réfugiés ukrainiens qui fuient la guerre mais, que ne fait-on de même vis-à-vis des peuples qui fuient eux aussi la guerre dans les pays du Sahel, en Syrie ou bien ces afghans qui, eux, fuient le pouvoir des talibans ?

    Aurions-nous l’empathie sélective ? 

    Les Palestiniens dont le territoire est occupé, les gazaouis dont le territoire au fil des ans a rétréci comme peau de chagrin ne méritent-ils pas la même sollicitude ?

     

    Y aurait-il une arrière-pensée ? 

     

    Ces hommes, ces femmes, ces enfants ne diffèrent pourtant en rien des Ukrainiens ; ce sont tout simplement des êtres humains. 

    Y aurait-il une sorte de manipulation afin de formater notre raisonnement ? 

     

    Dans ce domaine nous pouvons nous poser la question : pourquoi le mur de Berlin était une abomination et pourquoi, par exemples, celui de Trump, de Viktor Orban ou celui de l’État d’Israël ne sont pas voués aux mêmes gémonies ?

     

    Comme disait Coluche : « Tous les hommes sont égaux mais certains sont plus égaux que d’autres » !

     

    Alain Amsellem

  • Des hommes, des idées et des pierres

    Le village s'embellit, ici et là un mur, ici des arbres en bordure de la place, ici une ancienne ruearbres sur la place.jpg rajeunie par des pavés. Ces travaux réalisés sans aucune aide demandée à des cabinets privés, pas d'aide non plus d'une société de travaux publics, mais grâce au savoir faire d'employés municipaux réalisant des travauxcallade 4.jpg pensés par la municipalité. mur sur la place.jpgA Saint-Martin, on n'a pas de pétrole, mais on a des hommes sachant construire des murs de pierres. Que la municipalité se serve de la compétence de ces maçons est une bonne chose mais, à l'exemple du président /candidat qui propose de payer les enseignants en fonction de leurs prestations, peut-être pourrions nous suggérer qu'il en soit de même pour ces employés municipaux.

    François Champelovier

  • Lou Louinou

    Lo Loinou                                        Petit Louis

    (Lou Louinou)

     

    De bon matin, lo Louinon               De grand matin, petit Louis

    Vai amont-daut veire sa mio           S'en va là-haut voir son amie

    Li porta, dins un paneiron,              Il porte, dans un petit panier,

    Un présent per mama Julio            Un présent pour maman Julie

     

    La mama, de son fenestron,           La maman, de la petite fenêtre,

    Sonhia montar lo bel fringaire         regarde monter le galant.

    « Que porta dins son paneirou ? »  « Que porte-t-il dans son panier ? 

    Pas grand via, aquo pésa gaire ! »  Très peu de choses: Il ne pèse guère!»

     

    Aribat davan la meison                      Arrivé devant la maison,

    Dindus venguet badar la porta.         Personne ne vint ouvrir la porte.

    Barastet, lo paure garson !                Il fit du bruit, le pauvre garçon

    Mas la mio fasia la morta …              Mais son amie faisait la morte.

     

    S'en anet, paure Loinon                     Il s'en alla, pauvre petit Louis

    Beure l'aiga de la fonteta                    boire l'eau de la fontaine

    Et se manjet lo picaudon                    Et il mangea le picodon

    Que portava dins son paneiron.         Qu'il portait dans son petit panier.

     

    N. Norcen – Février 1994