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ruedespuces - Page 197

  • La Dolce Via au top du vélo-tourisme européen

     

    La Dolce Via, l’itinéraire de vélo-route qui emprunte l’ex-voie ferrée entre La Voulte-sur-Rhône et Saint-Agrève, soit 90 kilomètres de parcours pittoresque le long des canyons ardéchois, vient de se voir décerné le prix de la vélo-route de l’année 2020.



    Le « Fiets en Wandelbeurs », qui s’est tenu à Utrecht (Pays-Bas) en février dernier, a rendu son verdict. Ce salon spécialisé est ce qui se fait de mieux, « the place to be », pour les cyclo-touristes européens. Il réunit en chaque édition plus de 40 000 visiteurs. Cette dernière édition a réservé son premier prix à la Dolce Via devant d’autres parcours concurrents tels que l’Eurovélo 3, de Belgique, la Sydkustleden, de Suède, ou la Vallée du Loir, en France. La distinction récompense les efforts entrepris par les aménageurs de cet itinéraire, qui l’ont sauvé d’un deuxième naufrage, après l’arrêt de l’exploitation ferroviaire en 1968. Et elle fait de la Dolce Via un affluent naturel de la Via Rhôna, itinéraire cycliste majeur qui, sur 815 kilomètres relie le Léman à la Méditerranée. La Dolce Via s’est construite en plusieurs étapes depuis la vallée du Rhône jusqu’aux sommets des Boutières, en passant par Lamastre et Le Cheylard, irriguant des territoires denses en richesses touristiques. Ce qui fait qu’aujourd’hui, les cyclo-touristes ont le choix entre une palette de propositions : halte gourmande chez Terre Adelice, à Saint-Sauveur-de-Montagut, halte aventurière chez Aquarock Aventure, à Saint-Michel de Chabrillanoux, halte pédagogique et patrimoniale à la Maison du Bijou, en complément au festival biennal du Bijou, à Saint-Martin de-Valamas… Et ici, en bordure de la Dolce Via, offrant une pause idéale au confluent de trois rivières, cette reconnaissance européenne a même coïncidé avec l‘inauguration récente d’un gîte avec restauration grâce à l’implication d’un couple québécois-caladois.IMG_20200307_112021.jpg Ses huit chambres et restauration accueilleront de petits groupes dès cet été. Depuis le Cheylard, la Dolce Via se poursuit vers Lamastre, terminus du Chemin de fer de l’Ardèche (ex-Mastrou), vers Tournon. Avec près de 100 000 clients par an, c’est le quatrième site touristique le plus visité du département.



    La filière vélo : 5 milliards d’euros de retombées économiques en France

    La Dolce Via est une illustration de l’essor rencontré par cette forme de tourisme. C’est l‘une de celles parmi les plus dynamiques, principalement auprès des marchés nord-européens. Ainsi, 12 % des touristes allemands et 10,5 % des touristes néerlandais considèrent le vélo comme activité principale dans leur consommation touristique. En six ans, le nombre d’itinéraires cyclistes a doublé. Selon une étude d’Atout France, le secteur du vélo dans son ensemble, génère 5 milliards d’euros de retombées économiques en France, dont près de la moitié provient du seul tourisme. Toujours selon Atout France, le cyclo-tourisme pratiqué par la clientèle internationale représente d’ores et déjà plus de 25 % du marché français et est appelée à croître. Il est prévu que l’Union Européenne de Cyclotourisme, qui réunit une quinzaine de pays européens représentants plus de 200 000 cyclo-touristes, doit tenir son prochain congrès à Banja Luka, en Bosnie-Herzégovine, fin juillet prochain.

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    Aimé DELORME

  • Le blues de la rue des puces

    Le blues de la rue des pucesIMG_20200405_173201.jpg
     
    Quand ma vie prend une mauvaise pente
    Je la descends pour aller au Pont
    Point de départ de tous les voyages
    Où nos rivières se la coulent douce
    Pour nous relier au reste du monde

    Le dimanche je la prends dans l’autre sens
    Et je remonte la rue Royale
    Pour aller à la messe dans l’église
    Je traverse la place du village
    Je m'arrête un moment aux Glycines
    Les ouailles sont déjà au p'tit blanc

    Priez pour nous, bar des Pêcheurs, IMG_20200405_173340.jpg
    Maintenant et à l’heure de l’apéro
    Ainsi soit-elle, ainsi soit-il
    Salvador Dali t’as tout faux
    Le centre du monde c’est bien ici
    Dans la « rue des puces », c'est précis
    C’est pas la gare de Perpignan

    Georges Verat

  • J'ai lu

    J’ai Lu (avant le confinement) :  Les grands cerfs de Claudie Hunzinger chez Grasset.

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     Ce roman a reçu le Prix Décembre 2019, il est dans la sélection Prix des Prix Val’Eyrieux 2020. C’est de la disparition d’une espèce dont il est question dans une région où ils avaient pourtant élu domicile. Disparition conditionnée par des hommes et des femmes qui nous dévoilent à des titres divers leurs motifs, individuel pour certains, institutionnel pour d’autres mais tout aussi cupides. L’auteure prend délibérément le parti de défendre la cause des cerfs et nous la suivons emportés par la beauté et la singularité de cette espèce animale.

    Avec le coronavirus en toile de fond et les constats rapportés par les scientifiques sur les dangers d’une trop grande proximité entre faune sauvage et faune domestique parce que les espaces naturels se réduisent « Les grands cerfs » prend d’autres couleurs.

    Depuis le confinement je n’ai pas lu : pas de connivence avec les livres que j’ai ouverts, ils me paraissent en décalage avec la réalité du moment, mauvais choix surement ou peut être sommes- nous tous submergés par tout ce qui se rapporte à la crise sanitaire. Il est impossible d’échanger avec d’autres humains alors pour me sentir reliée aux personnes de mon village et au de- là, pour faire « unité » avec ceux qui soignent ou travaillent pour nous, chaque soir à 20h j’applaudis.

    Andrée.