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ruedespuces - Page 193

  • En fait

    En fait, la photo ci-dessus n'a aucun rapport avec le texte ci-dessous. Nous souhaitions seulement vous faire profiter de cette photo représentant une liste de candidats aux élections municipales de 2008 que nous avons retrouvée en faisant le ménage.

    En fait, comme les vêtements, le langage a ses modes. Je me souviens, dans les années 80, je n'habitais pas en France et, lorsque j'y venais en vacances je remarquais que le mot « oui » n'existait plus dans ma langue maternelle, tout le monde disait à la place : « absolument ». « Vous allez bien ? Haabsolument. » On ne l'entend plus guère aujourd'hui. Le « oui » a repris du service. Par contre une expression a envahi le paysage audio-visuel, mais pas seulement, puisque même dans les Boutières on l'entend. Lors d'interviews beaucoup d'intervenants séparent chaque phrase par « en fait ». En fait, ça ne fait de mal à personne mais, en fait, moi, en fait ça m'énerve.

    Au mot « mimétisme » dans le petit Robert je lis : « Propriété que possèdent certaines espèces animales, pour assurer leur protection, de se rendre semblables par l'apparence au milieu environnant, à un être de ce milieu, à un individu d'une espèce mieux protégée ou moins redoutée. ». C'est donc ça ! En fait, les humains, tel le caméléon, imitent ses semblables, en fait, pour se protéger. Se protéger en ne se faisant pas remarquer, en fait, en se fondant dans la masse.

    Pour cette raison, tant qu'un virus nous menace, peut-être n'est-il pas nécessaire de rendre le masque obligatoire, si les présentateurs, les journalistes se mettent tous à en porter à la télé, et lorsqu'une majorité en sera affublée, le reste ne voulant pas se faire remarquer, le portera par mimétisme. En fait, au lieu de nous donner l'ordre de nous confiner, il eut mieux valu nous montrer des prisonniers dans leurs cellules, assez souvent bien sûr pour qu'on ait l'impression que c'est une situation normale.

    Un aîné dé-confiné

     

  • J'ai lu La fabrique des salauds

    La fabrique des salauds41Zhm9XbDLL.jpg

    Chris Kraus

     

    9OO pages, il est vrai que ça peut faire peur, mais ça se lit comme un roman policier.

    Le narrateur se trouve dans une chambre d'hôpital en compagnie d'un « hippie » à qui il raconte l'histoire de sa vie. Cette vie commence en Lituanie en 1911 et nous mène jusqu'à la période d'après guerre. D'origine Allemande, Koja Solm, est membre à tour de rôle de la SS, de la SD, du KGB, du BND (services secrets de l'Allemagne de l'ouest) du Mossad et de la CIA. On va donc de Riga à Tel Aviv en passant par Berlin, Auschwitz ou Paris. A travers ce récit qui décrit des faits réels en mettant en scène des personnages ayant vraiment existé on découvre surtout la façon dont des salauds sans conscience trouvent à s'employer partout et notamment, dans les services secrets allemands après la guerre.

    L'auteur, Chris Kraus, avec humour et dérision nous décrit un monde cruel à travers un personnage faible et manipulateur auquel on fini quand même par s'attacher.

    FC

     

    Ce livre est disponible à la bibliothèque

  • Annonces

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     Parution : Les Boutières en histoire, Saint-Martin-de-Valamas, Ardèche

     

     Communiqué du Comité d'histoire des Boutières (association des Amis de Rochebonne) :

     

    Les activités habituelles du Comité d'histoire des Boutières sont suspendues jusqu'à nouvel ordre et les perspectives du déconfinement progressif ne permettent pas d'envisager cette année une présentation aux fidèles lecteurs des éditions proposées par le Comité d'histoire.

    Cependant le numéro 13 de la revue du comité, « Les Boutières en histoire N° 13 », qui est cette année en couleur, vient de paraître.

     

    Le sommaire est détaillé sur le site des Éditions du Roure.

    Vous pouvez acquérir cet ouvrage au prix de 21 € chez le marchand de journaux de St-Martin-de-Valamas, à la librairie Dolmazon du Cheylard à partir du 12 mai et en commande sur le site de l’éditeur.

     

     

     

     Parution : Les Cahiers du Mézenc n° 32

     

     Communiqué des Amis du Mézenc

     

    Le n° 32 des Cahiers du Mézenc (année 2020) sera disponible début juin. Les Cahiers du Mézenc sont une revue annuelle d’action culturelle sur le patrimoine du massif du Mézenc et des sources de la Loire, éditée par l’association Les Amis du Mézenc. Elle est tirée à 1 750 exemplaires. On pourra se  procurer le n° 32 auprès des dépositaires habituels en Ardèche et en Haute-Loire ou bien en passant commande au moyen du formulaire ci-joint.

     

    Avant-propos

     

    Plus que de précédentes livraisons, ce numéro des Cahiers du Mézenc est parcouru de correspondances plus ou moins secrètes : air pur convoité par des moulins aérophages, moulins des fils du moulinage, moulins au fil de l’eau. Eau des lacs et des viviers qui concourent à la provende des hommes d’en Haut. Neiges d’antan, de naguère et d’aujourd’hui dans tous leurs mots. Burles de tous les aveuglements, de tous les écarts et de toutes les obstinations à vouloir habiter la montagne presque jusqu’en haut. Il faudrait y ajouter le thème de l’exil rendu inévitable. Bref, une tentative non concertée de déclinaison d’une identité mézencole, de définition d’un esprit des lieux. D’autres richesses encore, minérales, végétales, digestives à lire, tant, ici, la nature est bonne fille si l’on se garde de la forcer.

     

    Lire la suite de l’avant-propos et le sommaire.

     

    Les Amis du Mézenc.

    Site web : http://www.lesamisdumezenc.fr/

    Courrier : amisdumezenc@orange.fr.