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ruedespuces - Page 231

  • Le petit musée linguistique

     

             LES PATRONYMES



    Un patronyme est un nom de famille ( de « pater », père et « onuma », nom, car c'est par le père que se transmet le nom; si c'était par la mère, ce serait un matronyme).

    Un simple coup d'oeil à l'annuaire téléphonique permet de voir que ces patronymes sont aussi nombreux que divers. Les chiffres confirment d'ailleurs cette constatation élémentaire: en France, il existe environ 1 200 000 noms de famille différents, toutes origines linguistiques confondues (anglais, italien, russe, arabe, chinois : eh oui! La France est aussi diverse dans ses noms de famille, et il ne doit guère y avoir de dialectes non représentés dans le pays...). Leur fréquence est très inégale. Certains sont très courants « Martin » regroupe 260 000 individus en France, « Petit » 115 000, « Durand » 110 000, « Moulin » 32 000, mais « Chapus » n'en concerne que 2000 et Dallard,

    800. Et certains noms ne désignent que quelques dizaines de personnes et même moins: 300 000 noms ne concernent qu'une seule personne! Pour mieux comprendre, sachez encore qu'avec 1000 noms( 0,09 % du total), on atteint 1/3 de la population française,soit 22 millions de personnes, et avec 20 000 noms( 1,6%) la moitié de celle-ci (33 millions). La moitié restante de la population se partage en 1 200 000 noms! C'est dire que l'immense majorité des patronymes sont des patronymes  rares. Voici la liste des 10 patronymes les plus courants en France et en Ardèche:

     

    FRANCE

    ARDECHE

    Martin

    Faure

    Bernard

    Reynaud

    Thomas

    Moulin

    Petit

    Roche

    Durand

    Martin

    Richard

    Mounier

    Dubois

    Teyssier

    Robert

    Roux

    Roux

    Coste

    Moreau

    Bernard

    Apparus essentiellement au cours des années 1100/1200 (milieu du Moyen-Age), les patronymes peuvent être classés en 4 grandes catégories selon leur étymologie. Dans les lignes qui suivent ne seront toutefois pris en compte que les noms relevant des langues d'oïl et d'oc, car l'auteur de ces lignes est incompétent pour des systèmes linguistiques autres ( anglais, russe, chinois...mais aussi basque ou breton , par exemple, constituant des langues particulières, bien qu'hexagonales).Enfin, les exemples pris le sont dans le corpus des noms de la commune de Saint Martin de Valamas, mais tous n'y figurent pas!

     1.LES PATRONYMES DERIVES D'UN NOM DE BAPTÊME:

    Ce sont des prénoms, souvent celui de l'ancêtre initial. Ils sont souvent d'origine germanique, parfois en raison de cette ascendance, mais aussi souvent à cause d'un effet de mode ( tout comme il y eut de nos jours une mode des prénoms américains (Kevin, Brandon...) ou italiens (Mattéo, Ugo...). La signification de ces prénoms ( qui existe dans les dialectes germaniques n'était plus comprise à cette époque). Ces noms sont souvent terminés par -ard (Bernard) ou -ert (Robert), ce qui permet de les repérer. A Saint Martin, nous trouvons notamment parmi ces patronymes-prénoms les suivants: Adrien, André, Armand, Aubert, Bérard, Bernard, Bonnet, Clément, Eymard, Giraud, Haon, Imbert, Jacquet, Marion, Martin, Ogier, Philibert, Vinson (altération de Vincent), Argaud, Arnaud, Dallard, Valentin, Freydier....



    1. LES PATRONYMES DERIVES D'UN LIEU:

    On peut distinguer:

          A) Les patronymes rappelant le relief ou les eaux: Chalencon, Chambon, Chanal, Chirossel, Coste, Coulet, Béal, Crouzet, Croze, Dorne, Dugua, Durand, Fontaine, Laffont, Peyret, Ranc, Ribes, Ribeyre, Riou, Roche, Rochette, Sanial, Tallaron, Valette, Malestroit...

          B) Les patronymes évoquant la végétation ou les cultures: Ageron, Boissy, Bos, Bouchet, Brolles, Bruyère, Chassignole, Champ, Duchamp, Dupré, Duvert, Fayard, Fraissinet, Fraysse, Nogier, Noyer, Pras, Roure, Tremouilhac, Vernet, Vigne, Vignal, Dussaud, Dubois...

      1. Les patronymes rappelant une habitation, ses caractéristiques ou d'autres constructions: Chabanne, Clot, Collange, Delagorderie, Dufour, Grange, Lacourt, Lacroix, Dumas, Massard, Maza, Moulin, Poncet, Ponton, …

      1. Les patronymes évoquant la ville ou la région d'origine: Berry, Flandin, Lebreton, Vellay...

           

      1. LES PATRONYMES EVOQUANT UN METIER:

    On peut distinguer:

         A) Les patronymes dérivant de l'agriculture: Bergeron, Bouet, Bouvier, Boyer, Plantier, Vignal, Lallier, Verdier...

         B) Les patronymes dérivant de l'artisanat: Barbier, Chapuis, Chapus, Chaussinand, Curinier, Faure, Ferrand, Mercier, Mounier, Munier, Ollier, Pélissier, Sabatier,Sartre, Saunier, Teyssier.

      1. Les patronymes évoquant des activités diverses: Baladier, Chevalier, Héritier, Pourtier...



            

        1. LES PATRONYMES EVOQUANT UNE CARCTERISTIQUE DE LA PERSONNE:

      Ces caractéristiques peuvent être de plusieurs ordre:

        A) D'ordre physique:(taille, corpulence, teinte de peau ou des cheveux, etc.:Brun, Borgne, Blanc, Chanut, Chauvy, Cholvy, Maigret, Morel, Petitjean...

        B) D'ordre moral, liés au caractère, au comportement: Allègre, Bonhomme, Gaillard, Le Bon, Riffard, Volle...

      1. Liées à la parenté, ou à des surnoms et sobriquets: Neboit, Lemaire, Lévêque, Rey, Roméas...




      Bibliographie:

    Trésors des noms de familles/ Jacques Cellard / Editions Belin

    Les noms de famille de l'Ardèche ( Dirigé par Marie-Odile Mergnac) Editions Archives et Culture

    Consulter le site « Noms de famille en France: popularité, origine... » www.filae.com/nom-de-famille/





                                                       Paul HYGLOTT

  • Un bémol sur les trottoirs

    Avant de se lancer dans la recherche du centre bourg d’Arcens, et répondre à la question posée dans le premier texte sur les trottoirs du village d’Arcens, il faut signaler un léger « bémol » dans le projet de réhabilitation de la traversée de la RD 237 et d’une certaine modération, non volontaire, dans le désir du maire de construire à tout prix des trottoirs le long de cette route.

    Le projet a été présenté, en réunion publique, par l’agente départementale qui est en charge de cette réalisation. Le discours a été différent, posé, clair et documenté. Elle a cependant été interpellée par une participante à cette réunion : « De quels commences parlez-vous ? »

    Le propriétaire du canal qui longe la route a d’autres projets que de le céder à la municipalité ? Ce n’est plus un problème mais une contrainte technique à laquelle il faudra s’adapter.

    Le propriétaire des pompes à essence ne souhaite pas les déplacer pour permettre la réalisation d’une « belle intersection » ? Ce n’est plus un problème mais une « option différée » qui pourra se réaliser, plus tard, quand les pompes seront déplacées où quand elles n’existeront plus.

    Des propriétaires ne veulent pas (spontanément ?) donner du terrain pour la réalisation de trottoirs ? Ce n’est plus un problème mais une nécessité de négocier. Chaque cas sera étudié après une rencontre qui déffinira clairement les limites entre la propriété privée et l’emprise de la route et les arrangements possibles.

    Un projet à finir ?

    Après la présentation les questions et remarques des riverains ont été nombreuses. Ils ont aussi signalé un certain nombre de problèmes d’évacuation des eaux pluviales (donc de la compétence de la municipalité) qui n’avaient pas été pris en compte. Là aussi chaque cas signalé sera étudié ponctuellement...

    A la sortie, certains riverains étaient un peu sceptiques sur l’étude réalisée : « il aurait fallu discuter avant pour connaître les problèmes, la mairie n’était pas au courant de tout » ; « on se demande si ce projet va finalement aboutir » ; « les autres sont restés en plan » ; « cette étude est bien chère pour un tel résultat »...

    Cette troisième étude qui reprend, avec quelques ajustements, les deux précédentes qui n’ont pas été suivies de réalisation, coûte à la commune un peu plus de 20 000 euros. Le premier projet date des années 1990 et le deuxième de 2005.

    Une intersection atypique ?

    On sait maintenant pourquoi il s’avérait nécessaire de déplacer les pompes à essence. Le carrefour de la Gare, un peu particulier il est vrai, a été jugé « atypique » et gênant pour les automobilistes ne le connaissant pas, à la limite « déroutant ». Des témoins, contactés après la réunion, ont confirmé que des automobilistes venant pour la première fois à Arcens se sont demandé où passer. Première bretelle ou la suivante ? (voir plan). Au deuxième passage dans cette intersection il n’y avait plus d’hésitation. Il n’y a eu aucun accident ou accrochage depuis 60 ans et aucun habitant ne s’est plaint de la configuration du carrefour !

    Alors est-il vraiment nécessaire de faire déplacer des pompes à essence, aux frais d’un particulier, et de réaliser, aux frais des contribuables, une « belle intersection » juste pour éviter à très peu d’automobilistes quelques instants de surprise ?

    Validation du projet.

    Le projet a été présenté lors du conseil municipal du 12 juillet et validé sans remarques particulières mais avec quelques précisions. Il y aura des places de stationnement devant l’ancienne boucherie, au cas où il y aurait une réouverture. Un changement de propriétaire des pompes à essence est en cours mais ne semble pas avancer rapidement. Le maire a indiqué sans trop de développement qu’il serait nécessaire d’avoir une dérogation pour les exploiter. Des négociations sont engagées avec le propriétaire du canal, en fonction de son projet. Le conseil ne s’est pas encore posé la question de savoir si ce particulier avait les droits nécessaires pour prélever de l’eau dans la rivière. Une simple consultation des services départementaux pourrait apporter des éléments de négociation puisque le barrage a été construit, il y 72 ans, sans autorisation. Les deux parties ont déjà été alertées sur ce point.

    Il a été annoncé que les travaux devraient démarrer à la fin de l’année pour être finis vers l’été 2020, donc « avec une autre équipe municipale » a ajouté le maire.

    Plan du carrefour de la Gare : copie d’écran du site web Géoportail. Les pompes à essence se sont retrouvées dans un triangle lors de la construction, avant 1959, de la bretelle en direction de St-Martin (vers le haut du plan).

    Jean-Claude Ribeyre

  • Le politiquement correct est-il en train de nous étouffer ?

    Le politiquement correct est-il en train de nous étouffer ?Que ce soit au niveau national, international ou local, le politiquement correct est en train de tuer les débats. Seuls les partis extrêmes osent l’impensable qui est de ne pas se conformer à la Doxa du moment. Peut-on être humain et questionner le fait qu’il n’y ait pas de politique migratoire lisible ? Peut-on comme le démographe Stephen Smith expliquer et dans son cas prouver chiffres à l’appui, que les migrations africaines ne sont possibles que par l´élévation du niveau de vie dans ces pays, est-il possible de dire que seules les classes moyennes supérieures et supérieures Syriennes ont pu fuir et demander l’asile , et que les vrais pauvres sont morts sous les bombes ? Peut-on réfléchir à l’avenir des nations et souhaiter une pause dans le mondialisme sans être traité de démagogue ? 

    Ce ne sont que des exemples, mais ce rétrécissement de la pensée qui consiste à considérer qu’il n’y a qu’une façon et éventuellement son contraire de regarder un problème, de ne pas se donner le temps et la liberté d’un pas de côté pour une vision latérale et moins en focus d’un problème pour essayer de découvrir de nouvelles solutions me paraît castrateur. 

    Il en va de même pour les problèmes locaux. Par exemple le problème de l’eau, les communes ont signé la compétence eau à Val Eyrieux très vite, sous pression de ceux qui la voulaient et qui ont prêché qu’il fallait aller vite, vite pourquoi ? Elle deviendra obligatoire en 2026 …. Les Com com c’est comme l’armée, après l’ordre il vaut mieux attendre le contre-ordre si on ne veut pas le désordre. Maintenant on est parti dans une mise à niveau des coûts vers le haut afin de pouvoir déléguer cette compétence à une société privée. Et comme dans la politique en général une pétition « contre » circule et chacun est contraint d’être pour ou contre. Mais pour ou contre quoi ? L’eau est un bien précieux et pour sa préservation je pense qu’il faudra que l’eau soit chère. Cela veut-il dire que je suis pour un doublement des abonnements et du M3 ? Non, c’est très brutal, trop brutal. Cela veut- il dire que je suis pour une gestion opaque et probablement dispendieuse par Val’Eyrieux , sûrement pas . Cela veut-il donc dire que j’ai signé cette pétition, et bien non, car je refuse de signer une pétition qui ne propose rien de concret comme solution au problème.

    Il y a eu une réunion avec Val Eyrieux et je crois que les chefs de file de la pétition attendent les chiffres que doit leur envoyer V-E . Et après ? Je pense foncièrement que les pétitions ne servent à rien et que l’action militante se doit d’être ciblée et percutante et donc peut-être que la seule solution qui amènera Val Eyrieux autour d’une table pour discuter et pour « prendre le temps » de regarder tous les problèmes et peut être d’avoir un regard un peu décalé sur le problème serait de faire les choses en grand, prendre un avocat, trouver avec lui l’angle d’attaque et faire la grève des paiements. Attention cela ne veut pas dire ne pas payer ses factures, cela veut dire les payer et mettre l’argent sur un compte séquestre à la Caisse des Dépôt . Je ne suis pas sûr des possibilités légales de ce genre de procédé, et c’est pourquoi j’ai parlé de prendre un avocat en premier. Si on est sérieux il faut taper là ou çà fait mal . Quant à savoir si je déciderai de faire partie de cette aventure , tout dépendra des objectifs affichés, car le problème est sûrement d’une grande complexité . La vie locale sera ce que nous décidons tous d’en faire.

    RLD

    Régis L. Duchamp