Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

ruedespuces - Page 232

  • Hydrogène suite

    Jaques Roméas, à la suite de ses articles consacrés à l'utilisation de l'hydrogène nous a fait parvenir les informations suivantes concernant les nouveautés du secteur automobile ainsi que le vélo à hydrogène.

     

    Elle s'appelle A7 Sportback h-tron quattro Concept, elle délivre environ 230 chevaux sur ses 4 roues, elle est capable d'abattre 500 km en une traite, son plein ne dure que trois minutes et ses échappements ne rejettent que de l'eau... Voilà la magie de l'hydrogène !

    Ce concept prouve qu'Audi n'entend pas laisser Mercedes, Hyundai, Toyota, Honda et autres caracoler seuls sur ce segment très particulier

     

     

    La voiture à hydrogène va-t-elle

    révolutionner le sport auto?

     

    ANALYSE - Le modèle conçu par Green GT fera un tour de démonstration samedi, avant le départ des 14 Heures du Mans. Mais pour s'imposer sur le long terme, la technologie hydrogène devra surmonter plusieurs obstacles.

    Samedi, juste avant que les fauves des 24 Heures du Mans ne soient lâchés à 15 heures, la LMPH2G couvrira les 13,62 km mythiques du circuit sarthois . Un tour de démonstration. Pour le symbole mais aussi pour l'avenir. Car derrière ce prototype au nom barbare se cache peut-être le futur de l'Endurance, ces courses automobiles sur circuit de longue distance. Et, par conséquent, celui de la mobilité grand public.

    Conçu par la société suisse Green GT, lancée dans le projet depuis 2009, ce bolide révolutionnaire dans les sports automobiles est propulsé par un moteur électrique, sans aucune batterie, et alimenté par une pile à combustible fonctionnant avec de l'hydrogène et de l'air. Combinés, ces deux éléments fabriquent de l'électricité en ne rejetant que de la chaleur (qui chauffera les passagers) et de la vapeur d'eau. Zéro émission carbone

     

    Offre de mobilité légère : le vélo hydrogène

    im2velosstationbleue.png

     

    Atawey et son partenaire Pragma Industries fabriquent et commercialisent une solution de mobilité légère novatrice et unique basée sur le vélo. L' organisation de celle-ci et sa bonne utilisation. électrique hydrogène incluant la station de recharge d'hydrogène, une flotte de vélos hydrogène et une gamme de services.

    L'offre est dédiée aux services publics (collectivités, villes, communes...), professionnels, entreprises/administrations (dans le cadre des plans de déplacement). tourisme, livraisons urbaines etc...

    Le vélo hydrogène apporte une vraie nouveauté puisque son autonomie est de 100 km et offre un temps de recharge record de 3 minutes. Le vélo offre ainsi plus de confort dans son utilisation et une disponibilité quasi permanente. . Le vélo, qui a été développé de A à Z par Pragma, intègre complètement la chaîne hydrogène

  • De quoi le 14 juillet est-il la fête ?

    14 Juillet 1789

     

    "La nouvelle distribution de la Richesse appelle une nouvelle distribution du Pouvoir," écrit l'avocat d'affaires Barnave en 1788. On est en effet passé d'une domination de la fortune immobilière, foncière, aristocratique, à celle des entrepreneurs, des banquiers, des négociants. Or il n'est pas question pour la roture enrichie de prendre les armes. Pour la première fois, la municipalité bourgeoise de Paris va donc appeler le Peuple à la violence : le 13 juillet, on distribue au petit peuple des armes sorties de l'hôtel des Invalides - un millier de fusils, de la poudre, deux canons. On les dirige sur la Bastille, symbole vide de l'autocratie, qu'ils prennent comme bien on sait. Effrayé, Louis XVI rappelle au pouvoir le banquier suisse Necker et la bourgeoisie se persuade que la monarchie constitutionnelle qu'ils appellent de leur vœux redevient possible. Toutefois, comme dira Barrès, "la première condition de la paix sociale est que les pauvres aient le sentiment de leur impuissance." Aussi, le 15 juillet au matin, la municipalité de Paris, dirigée par Lafayette, organise le rachat des armes. Un fusil au prix de deux journées de travail. Le peuple est désarmé. Pour rétablir un ordre un instant fragilisé, Lafayette propose le 16 juillet la création de la "milice bourgeoise", bientôt rebaptisée Garde nationale, dont l'équipement coûte 90 journées de travail, ce qui en écarte évidemment prolétaires et artisans. On peut dès lors se pencher sur la fabrication d'une constitution : le 14 juillet 89 a joué son rôle - on l'efface.

     

    14 Juillet 1790

     

    "Un pays bien organisé est celui où le petit nombre fait travailler le grand nombre, est nourri par lui et le gouverne" : telle est la formule politico-morale de Voltaire qui guide la plupart des constituants - les robespierristes mis à part. Et la Constitution se construit selon ce principe. Parallèlement sont instituées dans les provinces des gardes nationales, chargées de tenir en respect la plèbe campagnarde, comme à Paris elle sert de supplétive à la police et à la troupe. Le 14 juillet 1790, dans une ironique commémoration de la prise de la Bastille, va se tenir à Paris une grande cérémonie : la fête de la Fédération. C'est alors, selon Michelet par exemple, que se fonde réellement l'unité nationale, la Patrie (pré)républicaine. Quels en sont les participants ? Des badauds, bien sûr, mais avant tout de larges délégations des gardes nationales de toutes les provinces, de toutes les villes, qui se réunissent en armes sur le Champ de Mars, sous l'égide de la Croix embandelettée de bleu-blanc-rouge et défilent à travers Paris avec fusils et canons : il s'agit de bien faire comprendre aux "citoyens passifs" (Sieyès), qui ne payant pas l'impôt n'ont pas le droit de vote, où se trouve le pouvoir politique. Montant à la tribune de la Constituante, Robespierre déclare : "C'est aux classes fortunées que vous voulez transférer la puissance ! Vous voulez diviser la Nation en deux classes, dont l'une ne sera armée que pour contenir l'autre."

     

    C'est bien cette parade, et non la prise de la Bastille, qui sera déclarée Fête Nationale par la loi Raspail du 6 juillet 1880 : ce que Guillemin appelle "le premier congrès armé de la bourgeoisie".

    Article envoyé par Jacques Lardreau

  • Conte Ardéchois

    Il était une fois, il y a très longtemps, dans un petit coin isolé d'Ardèche, au bout de la vallée de l'Eyrieux, une vieille veuve du nom de Chabrier. Depuis déjà de nombreuses années, cette veuve entendait très mal. Il faut dire que ses oreilles aussi étaient très vieilles.

    Un jour, alors qu'elle lavait son linge dans la rivière, ses chèvres lui faussèrent compagnie. Comme elle ne savait pas où elles étaient parties, elle se mit à leur recherche.

    Au bout d'un moment, elle rencontra le bon vieux fermier nommé Sauveyre qui venait juste de finir de labourer son champ de pommes de terre. « Bonjour Sauveyre » dit Chabrier « As-tu vu mes chèvres quelque part ? Elles se sont sauvées »

    Mais voilà, Sauveyre était aussi sourd que la veuve. Il avait pris l'habitude de deviner ce que les gens voulaient lui dire. Et comme il venait de son champ il pensa que la veuve Chabrier lui demandait s'il avait bien travaillé: « Oui, oui, j'ai bien travaillé aujourd'hui » répondit il et, ajoutant le geste à la parole il indiqua la direction du chambas sur lequel il venait de travailler.

    La vieille qui n'avait rien compris de ce qu'avait dit Sauveyre mais qui avait vu la direction qu'il indiquait, pensa qu'il montrait l'endroit où il avait vu ses chèvres. « Merci Sauveyre » Dit-elle « Si je trouve mes chèvres, pour te récompenser, je t'en donnerai une. » Ils se saluèrent amicalement et la veuve se mit en route.

    Elle trouva par hasard ses chèvres à l'endroit indiqué par le vieux fermier. Elle lui fut très reconnaissante d'avoir observé de quel côté étaient parties ses bêtes, autrement, elles auraient passé la nuit dehors et auraient risqué de se faire manger par le loup.

    Un des chevreaux avait une patte cassée et la veuve décida de donner celui-ci à Sauveyre. Elle rentra donc à la maison et passa d'abord chez le vieux paysan qui était en train de préparer seul son repas car sa femme était déjà morte depuis de nombreuses années. « Hé! Sauveyre » dit-elle « J'ai trouvé mes chèvres exactement à l'endroit que tu m'avais indiqué. Pour te récompenser, comme je te l'avais promis, je t'offre ce chevreau. »

    Sauveyre ne la comprit pas mais vit que l'animal avait une patte abîmée. Il crut que la veuve l'accusait d'avoir blessé son chevreau. « Ah non » se défendit-il « Je n'ai rien à voir avec ça! Pourquoi ferais-je du mal à un chevreau? » Chabrier ne comprit que le mot « non » et pensa que Sauveyre voulait un meilleur chevreau comme récompense. « Tu es un vieil avare Sauveyre, tout ce que tu as fait, c'est de me montrer la direction, soit tu prends celui là, soit tu n'auras rien du tout. Elle essaya de lui mettre la bête dans les bras mais il refusa de la prendre. « Je ne paye pas un centime pour cet animal ! » dit il « Je n'ai rien à voir avec ça. »

    Il se disputèrent si fort que le gendarme Espoulet finit par les entendre. Il décida, pour régler leur différent de les envoyer chez le juge. Il les mena à la ville, au tribunal et les fit comparaître devant le juge Guignebert qui était connu dans tout le pays pour sa grande sagesse.

    Cela peut sembler étrange que ce juge puisse rendre des jugements aussi sages que justes car, en vérité, il ne comprenait pas un mot de ce qu'on lui racontait à moins que l'on ne parla très fort. De plus, le brave homme était presque aveugle. Pour cela, il ne jugeait pas les gens sur leur physique et rendait ainsi une justice impartiale.

    Accompagnés par Espoulet, la veuve et le fermier se retrouvèrent donc devant le fameux juge. Chabrier raconta son histoire en premier. Elle montra le chevreau qu'elle tenait toujours dans ses bras: « Ma récompense était pourtant très généreuse, mais Sauveyre exagère lorsqu'il demande plus. » Ensuite Sauveyre expliqua qu'il était un honnête homme et qu'il ne lui viendrait pas à l'idée de faire du mal à une bête « J'ai travaillé toute la journée dans mon champ et n'ai jamais vu cet animal auparavant. Comment peut elle m'accuser d'avoir blessé son chevreau? »

    Le juge Guignebert écouta attentivement bien qu'il ne comprit rien à ce qu'on lui racontait. Il observa simplement que les deux personnages qui étaient devant lui n'étaient pas d'accord. Il conclut toutefois qu'il s'agissait d'un vieux couple et que la femme portait un enfant dans ses bras.

    Le juge avait une longue expérience de la nature humaine et pensa que ce vieil homme et cette vieille femme voulaient divorcer et se disputaient la garde de l'enfant.

    « Depuis combien d'années êtes vous mariés ? » Demanda t-il. Chabrier avait écouté avec attention mais n'avait cependant pas tout compris. Elle crut que le juge lui demandait combien elle avait de chèvres. « Vingt, monsieur le juge. » cria t-elle afin que le juge la comprenne. Ce dernier comprit et décida rapidement.

    « Vous devriez avoir honte » dit-il « Alors que vous êtes mariés depuis 20 ans, vous n'avez pas encore appris à vivre ensemble! Mon jugement est le suivant: Vivez désormais ensemble en donnant à votre enfant une maison paisible afin qu'il puisse grandir dans de bonnes conditions. Si vous ne faites pas ce que je vous ordonne, je demande qu'on vous jette en prison. C'est tout. L'affaire est entendue. »

    Ensuite, Espoulet expliqua aux deux vieux ce que le juge avait décidé. « Mais comment pourrions nous vivre ensemble. » se plaignit Chabrier « Nous ne sommes même pas mariés? » « Et bien, le mieux que vous avez à faire c'est de vous marier le plus rapidement possible » dit le gendarme « car le juge vous fera enfermer si vous ne respectez pas son jugement. »

    Ainsi, la bergère et le fermier allèrent trouver le curé et furent unis par le mariage.

    Depuis, Chabrier devint une bonne cuisinière et Sauveyre un bon fermier. Et vu qu'aucun des deux comprenait ce que disait l'autre, ils vécurent heureux ensemble jusqu'à ce que la mort les sépare.

    (Libre adaptation d'un conte Africain)

    François