Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • ruedespuces nr 16

    Février 2020

  • Editorial n° 16

    En ce mois de février nous consacrons une grande place aux prochaines élections municipales. Les articles qui ne se reportent pas directement à ces élections évoquent le manque de médecins en particulier et l'abandon des services publics en général, des sujets qui font partie du débat démocratique auquel. « ruedespuces » ne peut naturellement pas échapper au moment où nous sommes appelés à réfléchir sur l'avenir de nos villages.

    Peut-être nous dira-t-on, ne vaudrait-il pas mieux parler d'autres choses plus importantes ? Parler d'amitié, de fraternité, de solidarité ou de la beauté de la nature qui nous entoure ? A moins que tout cela dépende indirectement des décisions de nos élus. Il peut être en effet du rôle du conseil municipal de créer un climat favorable à la cohésion sociale.

    Quoi qu'il en soit, il est néanmoins nécessaire de prendre ces élections au sérieux. Ce vote engage le village pour 6 ans Les décisions qui seront prises par l'équipe municipale nous concernent tous et il est de notre devoir de citoyens de montrer à ceux qui seront en charge de nous représenter que notre vote dépend de leurs projets.

    A Saint-Martin, « ruedespuces » se propose de demander à chaque liste (s'il y en a plusieurs) de nous communiquer leur programme afin de s'assurer au cours de la prochaine législature de la réalisation effective de celui-ci.

    Nous vous souhaitons une bonne lecture.

    François

  • Santé et désert médical épisode 2

    Dans l’article Santé et désert médical du mois de décembre je faisais part de mon inquiétude sur l’absence d’un médecin à St Martin, depuis l’arrêt du cabinet du Docteur Crépy. Je m’inquiétais également d’un départ prochain du dentiste et de l’impact de ces départs sur notre commune : un appauvrissement des personnels de santé et son corollaire la disparition programmée des équipements de santé.

     A la fin de l’article je m’interrogeais sur ce qu’on pouvait faire ? 

    Définir qui peut faire quoi sur ce sujet et quels sont les niveaux pour agir est une étape nécessaire, faire part de son inquiétude s’informer être actif sur ce dossier c’est agir pour préserver sa vie et faire en sorte qu’on puisse vivre sa vie sur notre commune.

     Je suis une patiente et à ce titre j’ai envie d’entendre et d’associer les équipes de santé locale dans cette démarche c’est de leur métier dont il est question, ils connaissent le terrain, ils connaissent les réseaux et les instances de régulation, sont-ils aussi inquiets que nous par rapport à l’avenir, ont-ils des idées pour chercher une solution ? 

    J’habite sur la Commune de St Martin de Valamas qui fait partie de la Communauté de Communes Val’Eyrieux. Je m’interroge et je voudrais légitimement savoir ce qui est fait par ces deux instances pour qu’un nouveau médecin s’installe sur notre commune : une offre d’emploi est-elle active au Conseil de l’Ordre ? quelle offre la commune peut- elle proposer pour attirer un médecin ? Quels contacts ont été pris et avec quelles instances ?  

    Autre échelon, autre acteur : « l’Agence Régionale de Santé chargée du pilotage régional du système de santé ce qui revient à mettre en œuvre la politique de santé en région au plus près des besoins de la population ». Les élus locaux ont-ils rencontré l’ARS pour un appui technique et financier dans la recherche d’un médecin ?

    Les patients du Docteur Crépy ont été répartis entre différents médecins de St Martin et du Cheylard, majoritairement sur le Cheylard puisque le nombre de médecins y est plus important. C’est une réponse à l’urgence on comprend cependant que si cette situation s’installe, le déséquilibre s’installe aussitôt et met en difficulté l’offre de soins sur la commune de St Martin : médecins,dentiste, infirmières, Kinésithérapeutes, pharmacie, maison de retraite.

    La question  est : combien de temps allons-nous garder notre offre de soins sur la commune de St Martin de Valamas?

    Il est difficile de rester sans aucune communication et il ne s’agit pas de confiance ou de méfiance mais d’une demande d’information qui participe à l’intérêt commun.

    Andrée