Dans le dernier Bulletin Municipal, nous apprenons que : « L'installation des compteurs Linky sur la commune est programmée par Enedis en 2020. »
Nous avons publié sur ce blog 2 articles concernant ce compteur intelligent. Certaines communes refusent leur installation. Pour mémoire nous reproduisons le deuxième article que nous lui consacrions :
Pour ceux qui n’ont pas lu le premier article : Enedis (Ex ErDF) veut remplacer nos compteurs électriques d’ici 2021 par Le compteur Linky dit communiquant. Sous couvert de « La loi de transition énergétique » .
Le vendredi 23 novembre s'est tenue une réunion d'information au Cheylard, réunion organisée par l'association « Nature et Progrès » et le collectif « Stop linky Sud-07 »
Pour info, nous vous faisons ici un résumé de ce que la réunion nous a appris :
-Le Big Data:
Il s’agit d’une technologie évolutive dans ses capacités, qui va récupérer des informations sur notre manière de vivre (les « datas ») tout au long de la journée avec la possibilité pour Enedis d’actions à distance sur notre installation.
Le choix de généraliser Linky remonte à 2004. A cette époque, il ne s'agissait pas de la loi sur la transition énergétique, mais de la loi Pope (loi de programmation fixant les orientations de la politique énergétique.) L'objectif était alors purement financier, comme l'a rappelé, le 11 mai 2016, la Direction Générale de l’Energie et du climat (DGEC) : Le choix de déployer le Linky a été fait non pas pour la transition énergétique, mais uniquement pour les investissements sur le réseau. Ainsi, le directeur régional d’Enedis a déclaré : « Le compteur communicant a été introduit par l’union Européenne pour faciliter l’ouverture des marchés. » Et le président d’Enedis a affirmé le 2/02/16 à l’Assemblée Nationale : « Enedis est un opérateur Big Data qui gérera bientôt 35 millions de capteurs ! »
-Les ondes électromagnétiques :
Linky utilise un CPL (Courant Porteur en Ligne) qui est un courant à haute fréquence (de 63000 à 95000 hertz). Ce courant est superposé à notre courant habituel (50 hertz seulement) dans notre circuit électrique. N’étant pas blindée, notre installation va devenir beaucoup plus rayonnante. Ainsi, à l’intérieur même de chaque appartement (déjà bien exposé aux ondes), se profile une exposition dangereuse aux ondes électromagnétiques, sans compter l’influence des ondes EM produites par les installations rayonnantes des voisins.
A l’extérieur, afin que nos données récupérées soient transmises par câbles à des « concentrateurs » (récepteurs-émetteurs) installés sur les postes de transformation basse tension EDF. Chaque concentrateur sera équipé d’une antenne relais (nombre estimé à 740000 en France). Chaque antenne relais va transmettre à son tour nos données par ondes vers des antennes relais de proximité (125000 en France)
A l’extérieur des habitations, nous serons soumis à un « brouillard électromagnétique » de plus en plus dense (et qui va rayonner à l’intérieur même de nos habitations.)
Enfin, ces données sont recueillies sur de puissants ordinateurs pour traitement dans d’énormes centres (Data Centers) ayant une consommation énergivore impressionnante.
Les conséquences :
-Une pollution électromagnétique sans précédent dont les effets sont extrêmement dangereux pour les êtres vivants et l’environnement. Ces faits sont connus par EDF et le gouvernement depuis plusieurs décennies.
-Un dispositif communicant intrusif qui récolte nombre de renseignements sur nos vies privées à des fins de marketing et de surveillance, plus une vulnérabilité au piratage.
-Une augmentation importante et inévitable de nos factures.
A l’étranger, nombre de pays refusent la généralisation des compteurs communicants. Refus aux Pays-bas, en Belgique, en Autriche, au Portugal, en Lettonie, en Lituanie, en Slovaquie, en République Tchèque et très forte restriction en Allemagne. En Californie, la phase de démontage des « smart meters » (équivalant Linky) est en cours. En France, on note le refus dans les locaux de l’armée, dans les gendarmeries, les ambassades, les gares, les aéroports, les centrales nucléaires, les datas centers et chez EDF dans son siège social !
La technologie Linky, élément de tout un système communicant, consiste à utiliser notre installation électrique (non prévue pour cela) pour transformer de l'information (nos données personnelles) par CPL et ondes, sur un réseau prévu seulement pour transporter de l'énergie.
Nous avons le droit de refuser.
Pour plus de renseignements : http://stoplinky07.ardechelibre.org/