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  • ruedespuces n°22

    SEPTEMBRE 2020

  • Editorial n° 22

    Trouver un sujet pour ce vingt deuxième éditorial : Parler de la covid ? Bof, d'autres s'en chargent, et puis que dire qui n'a pas encore était expliqué puis démenti ? Rendre compte du travail de la nouvelle équipe municipale ? Laissons-leur le temps de s'installer et puis, cela reviendrait également à évoquer les problèmes d'organisation provoqués par le virus. La rentrée scolaire ? Il faudrait aussi parler des masques imposés aux enseignants et aux élèves... Bon, on pourrait aussi se plaindre de la sécheresse et du manque d'eau, ce ne serait pas original puisque le problème est général et ne concerne pas que notre région, bien que ça aurait l'avantage de faire oublier le sujet que nous voulons éviter. Et pourtant, impossible de l'ignorer ce sale virus, quand pourrons nous à nouveau postillonner librement ? Quand pourrons nous nous embrasser, nous serrer la main ou voir les gens sourire ?

    Quant à la bonne fréquentation touristique de nos villages cet été (grâce au virus!) nous essaierons de dresser un bilan au mois d'octobre.

    Tout ça pour dire qu'en cette période perturbée qui se prolonge il est difficile de trouver des sujets susceptibles de ne pas trop nous démoraliser.

    Heureusement, les fidèles contributeurs et contributrices de ce blog sont plus inspirés que l'auteur de cet éditorial, à l'image de notre correspondante à Paris qui nous donne une leçon d'optimisme dont nous avons bien besoin. Nous publions un texte de Georges Verat qui est une suite de son histoire de la musique qui nous parle de guitares en carton et de Saint-Martin. Saint Martin qui, pour un fidèle contributeur est devenu le centre du monde alors qu'un autre nous informe sur son architecture. On reste à St-Martin avec un sujet sur le succès de la Dolce Via. Puis un billet plus philosophique « Le bonheur eus-il une question d'argent » est proposé à notre réflexion quand un autre billet nous explique que son auteur n'a pas tout compris !

     

    Nous présentons nos excuses à ceux et celles qui ont reçu le dernier message annonçant la parution de « ruedespuces » n° 21 sans le lien. http://ruedespuces.hautetfort.com/

    Bonne lecture

  • « Prendre l’Air » à Saint-Martin…

    L’air pur de nos montagnes de nos forêts et de nos rivières s’avère comme la vraie valeur sure de cette période troublée dans laquelle nous vivons. A fin août, l’Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (Anmsm) constatait une progression de la fréquentation de plus de 10 % par rapport à l’année dernière sur l’ensemble des massifs !  

    Comme ailleurs, la saison estivale Saint-Martinoise 2020 ne ressemblera pas aux autres.  Confrontée aux annulations de la plupart des festivals de grande ampleur, ce sont toute une série de mini-événements mettant en valeur la nature et la diversité patrimoniale qui ont assuré un semblant d’animation, toujours en s’appuyant sur l’accueil simple et convivial qui caractérise l’Ardèche. Le Département l’avait bien compris en lançant, dès les premiers jours de juin, sa campagne « Prendre l’Air ». Bien vu, avec des vacanciers fuyant les concentrations habituelles, davantage  à la recherche du no stress, sans la promiscuité des foules et des transports en commun. Ca tombe bien, ici ni aéroport, ni gare, ni autoroute… Ces populations urbaines souhaitent des vacances actives et de découvertes pour des moments apaisés dans le calme d’une nature préservée. Avec le thème « Prendre l’Air », les promoteurs du tourisme départemental ont vu juste surfant sur une vague de plus en plus actuelle, celle de l’itinérance. Entre Atlantique et Méditerranée. Ardèche Tourisme propose en effet des centaines de kilomètres jalonnés d’innombrables spots à ciel ouvert.

    Le premier « 100 miles de France » pose ses chaussures à Saint-Martin

    Avec la Dolce Via, dans ce domaine si tendance de l’itinérance, notre village aux trois rivières peut compter sur un outil de référence. Relié à l’un des itinéraires majeurs européens, la Via Rhôna, et distingué dans les catalogues européens spécialisés, il n’a pas tardé à séduire les adeptes de plus en plus nombreux des randonnées de tout ordre. Les organisateurs des « 100 miles de France » l’ont bien compris en la choisissant pour sa première édition tracée entre Saint-Péray et Saint-Martin. En dépit d’une situation contrainte, l’association a obtenu le feu vert des autorités pour prendre les devants et initier cette première des « 100 miles de France ». L' événement a réuni près de 130 participants en provenance du territoire national et aussi de plusieurs pays limitrophes. Dans l’avenir, d’autres événements de ce type seront appelés à avoir la Dolce Via pour cadre. Un gain de notoriété pour Saint-Martin mais aussi un potentiel économique pour ce type de  tourisme qui n’est pas un tourisme de séjour mais un tourisme d’étape, souvent plus attractif pour une clientèle Csp+. Pour le fixer sur ses courtes périodes de passage, il est regrettable que la structure d’accueil installée à la gare n’ait pas pu, dès sa première année s’inscrire dans cet air du temps, dans cette dynamique et marquer ses positions pour placer ses pions pour le futur. IMG_2837.JPG



    Aimé DELROME