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Le dimanche je la prends dans l’autre sens Et je remonte la rue Royale Pour aller à la messe dans l’église Je traverse la place du village Je m'arrête un moment aux Glycines Les ouailles sont déjà au p'tit blanc
Priez pour nous, bar des Pêcheurs, Maintenant et à l’heure de l’apéro Ainsi soit-elle, ainsi soit-il Salvador Dali t’as tout faux Le centre du monde c’est bien ici Dans la « rue des puces », c'est précis C’est pas la gare de Perpignan
J’ai Lu (avant le confinement) : Les grands cerfs de Claudie Hunzinger chez Grasset.
Ce roman a reçu le Prix Décembre 2019, il est dans la sélection Prix des Prix Val’Eyrieux 2020. C’est de la disparition d’une espèce dont il est question dans une région où ils avaient pourtant élu domicile. Disparition conditionnée par des hommes et des femmes qui nous dévoilent à des titres divers leurs motifs, individuel pour certains, institutionnel pour d’autres mais tout aussi cupides. L’auteure prend délibérément le parti de défendre la cause des cerfs et nous la suivons emportés par la beauté et la singularité de cette espèce animale.
Avec le coronavirus en toile de fond et les constats rapportés par les scientifiques sur les dangers d’une trop grande proximité entre faune sauvage et faune domestique parce que les espaces naturels se réduisent « Les grands cerfs » prend d’autres couleurs.
Depuis le confinement je n’ai pas lu : pas de connivence avec les livres que j’ai ouverts, ils me paraissent en décalage avec la réalité du moment, mauvais choix surement ou peut être sommes- nous tous submergés par tout ce qui se rapporte à la crise sanitaire. Il est impossible d’échanger avec d’autres humains alors pour me sentir reliée aux personnes de mon village et au de- là, pour faire « unité » avec ceux qui soignent ou travaillent pour nous, chaque soir à 20h j’applaudis.
Les temps difficiles que nous vivons en ce moment nous remettent en mémoire cette histoire que certains doivent connaître mais que nous ne résistons pas à publier :
Le petit oiseau, la vache et le renard
l'été avait fait de la résistance. Nous étions mi-novembre et la douceur persistait. Les vaches étaient encore dans les prés.
Puis, soudain le froid arriva d'un coup, la température passa au dessous de zéro.
Un petit oiseau, un oiseau de l'année qui n'a pas eu connaissance des bulletins de météo-France se trouve surpris sur sa branche par le gel qui le paralyse. Tant est si bien qu'il tombe de l'arbre et se retrouve grelottant sur un tapis de mousse.
Une vache, passant par là, aperçoit l'oiseau frigorifié. Ayant bon cœur, elle se retourne et lâche une bouse sur notre oisillon qui, revigoré par cette agréable chaleur se met à chanter.
Malheureusement, non loin de là, un renard est à la recherche de nourriture. Alerté par le chant de l'oiseau, il se précipite vers celui-ci et n'en fait qu'une bouchée.
Moralité :
-Lorsque quelqu'un vous met dans la merde, ce n'est pas toujours parce-qu'il vous veut du mal.
-Lorsque quelqu'un vous sort de la merde ce n'est pas toujours parce-qu'il vous veut du bien.
-En tout cas, lorsqu'on est dans la merde il ne faut pas chanter !