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ruedespuces - Page 2

  • Fake news

    -La glycine

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    Les repreneurs du bar restaurant situé sur la place de Saint-Martin-de-Valamas ont choisi de garder le nom « La glycine ». malheureusement, la glycine (la plante) qui chaque année embellissait cet établissement a disparu. Les gendarmes du Cheylard sont paraît-il sur la piste des voleurs, il pourrait s'agir, d'après nos informations, d'une entreprise de jardinerie située à Valamas.

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    -Nid de poules

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    Les travaux effectués rue royale font honneur au nom de cette rue. Par contre, sa voisine qui fut à une époque le royaume des puces puis celui des chats est à présent fréquentée par des poules qui, ayant entendu parler de nid de poule, ont profité des fêtes de pâques pour pondre leurs œufs dans un des nombreux trous qui décorent cette célèbre rue. De là à ce que la rue des puces devienne la rue des poules ?

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    -Vente du blog "ruedespuces" !bolloré.jpeg

     

    D'après nos informations, après avoir informé ses lecteurs pendant plus de 5 ans sur la vie Saint-Martinoise, le blog « ruedespuces » vient d'être racheté par le milliardaire Vincent Bolloré. Après des tractations difficiles, un accord a été trouvé pour que les activités de ce blog continuent. Le milliardaire voulant diversifier ses activités en investissant les territoires défavorisés, en accord avec la municipalité du Cheylard a décidé que le blog parlera des actualités Cheylaroises. Le premier numéro sera consacré à un portrait d'Eric Zemmour. Le montant du chèque de la transaction n'a pas été communiqué.

    Les fake news sont de la totale responsabilité de François Champelovier

  • Les Boutières : Remarques sur la population en 2021

    Remarques préalables: dans le texte qui suit, la région des Boutières doit être comprise comme le bassin versant de l'Eyrieux, qui comprend 52 communes  ne correspondant pas toutes au découpage administratif ou électoral en vigueur (Ajoux, Gilhac et Bruzac....) . D'autre part,le partage de certaines communes en plusieurs bassins versants (notamment sur le flanc sud de la région) a posé problème (Mézilhac, Lachamp-Raphaël...). Néanmoins, l'un dans l'autre, ( et ces communes à cheval sur deux bassins versants n 'ayant qu'une population réduite,) le découpage ainsi effectué peut  être considéré comme reflétant assez fidèlement la population boutiérote.

     

      Généralités en 2O2I, la population des Boutières se répartit donc en 52 communes sur une superficie de 865,5 km2. Elle s'étage de 1OO m (Saint Laurent du Pape) à 1754 m (Mézenc), mais en fait , l'oekoumène ne dépasse pas 14OO m.).. L'altitude moyenne (au niveau des mairies) est de 656 m, ce qui fait que l'altitude moyenne réelle de la région doit se situer autour de 700/750 m (les mairies étant rarement situées sur les parties les plus hautes). Les Boutières sont donc un pays de moyenne montagne, s'abaissant lentement d'ouest en est et se terminant abruptement par un talus de 300 à 400m sur la vallée du Rhône. La superficie moyenne des communes est 16,6 km2

     

    La population des Boutières en 2021 est de 23500 habitants, soit une densité de 27,25  hab/km2, c'est-à-dire très faible, même en regard de celle du département ((59,1 hab/km2). Cette population est très inégalement répartie. Il existe 5 secteurs où la densité dépasse celle des Boutières dans leur ensemble, à savoir:

    • Le secteur aval dela vallée de l'Eyrieux (de Saint Sauveur de Montagut à Saint Laurent du Pape (73,9 hab/km2) avec notamment le bourgs de Saint Sauveur, de Les Ollières et de Saint Laurent du pape, qui dépassent tous trois nettement la densité moyenne des Boutières. Ce secteur a une altitude comprise entre 100 et 250 m.
    • La ville du Cheylard, qui a la plus forte densité des Boutières (228, 5 hab/km2). Les communes alentour(Accons, Mariac, Saint-Cierge...) forment un ensemble avec la ville, mais n'ont pas une densité très supérieure à la moyenne de la région.
    • LE bourg de Vernoux (65,05 hab/km2) et sa voisine Châteuneuf de Vernoux.
    • Le bourg de Saint Martin de Valamas (58,22 hab/km2), mais isolé.
    • Le bourg de Saint-Agrève (50 hab/km2), lui aussi isolé.

    Il faut remarquer que ces secteurs comportent les 7 plus gros bourgs des Boutières; à elles seules, ces 7 communes de plus de 1000 habitants (Saint Laurent du Pape, Les Ollières,Saint Sauveur de Montagut, Le Cheylard, Vernoux, Saint Martin de Valamas, Saint Agrève) cumulent 12005 habitants, soit plus de la moitié (51%) de la population boutiérote.

     

    En outre, on peut faire les constatations suivantes:

      36% de la population des Boutières vit en-dessous de 500 m d'altitude (8847 habit) sur une superficie de 110 km2 (12,4% du territoire.)

    • 42,69 %de la population vit entre 500 et 75O m sur 46, 56% du territoire: c'est la population la plus nombreuse  mais extrêmement dispersée et peu dense dans des communes nombreuses mais peu peuplées, sur des pentes peu élevées.
    • 8,05% vit entre 750 et 1000 m sur des pentes élevées, très dépeuplées.
    • Enfin, 13,32 % vit  au-dessus de 1000 m sur 21, 5% du territoire: c'est la montagne aux hivers rudes, très dépeuplée, à l'exception notable du bourg de Saint-Agrève.

    Dans l'ensemble, la population vivant en-dessous de 500 m est près de 6 fois plus dense que celle vivant au-dessus de 750 m.

    la population privilégie donc les altitudes basses (moins de 5OO m) et délaisse les hauteurs

     

    Les Boutières se présentent donc comme une contrée avec quelques points de concentration de la population, essentiellement dans la vallée de l'Eyrieux, parfois au confluent des vallées (Eyrieux/Eysse; Eyrieux/Dorne; Eyrieux/Glueyre) et sur les plateaux adjacents, et autour de ces points d'immenses espaces quasiment vides, désertés par les populations depuis un siècle, ces espaces vides étant situés surtout sur les flancs ouest et sud  de la région boutiérote (1)

     

    1. Il n'en a pas toujours été ainsi: : au XIX° siècle et jusqu'à la guerre de 14/18, la population était beaucoup plus nombreuse  et répartie de façon beaucoup plus égale (pas de « trous » de population ) . A titre de comparaison, en 1906 -alors que le maximum démographique était déjà passé, les Boutières comptaient encore 54600 habitants, soit une densité de 63 hab/km2!

     

                                                                         Gilles  BERT

  • Presse à sensation

    Décidément, le Dauphiné Libéré n'arrive pas à se libérer du sensationnalisme en ce qui concerne « l'affaire » de Treynas. Le 19 mars, à l'annonce du report du procès du suspect il est encore une fois rappelé une histoire ancienne qui n'a rien à voir avec les faits : Faut-il à chaque fait divers aller rechercher les cadavres cachés dans les placards pour juger l'auteur d'un délit ? Pour le chauffard qui a causé la mort d'un piéton après avoir bu quelques verres d'alcool va-t-on fouiller dans ses archives familiales ?

    Le 29 mars, à nouveau un article du Dauphiné pour signifier que la fondation Brigitte Bardot se porte partie civile (avec toujours la même photo de la route avec les inscriptions haineuses).

    Il n'est pas question ici de prendre parti. Je n'ai aucun jugement à apporter sur ce qui s'est passé, je veux seulement exprimer ma colère par rapport à un organe de presse qui depuis le début, afin d'attirer des lecteurs avides de sensations malsaines rapporte chaque fois les mêmes événements qui n'ont rien à voir avec les faits actuels.. On a déjà constaté, dès les premières révélations sur « l'affaire » qu'un nombre de personnes fragiles en ont profité pour aller harceler la communauté. Pourquoi à chaque fois remettre de l'huile sur le feu ?

    Il est vrai que tous les éléments sont là afin d'attirer le lecteur : En plus des faits récents, une vieille histoire de meurtre et une communauté qui, soit disant, ne vit pas selon les normes de notre société, c'est plutôt alléchant.

    Le ou la journaliste du Dauphiné a trouvé là un sujet parfait avec lequel on peut rappeler à chaque épisode du feuilleton des faits non pertinents. Quant aux gens et surtout les enfants qui vivent à Treynas bien que n'étant pas responsables, ils subissent les attaques de courageux imbéciles.

    Que l'auteur des faits soit jugé pour ses actes et seulement pour ses actes.

    Que le Dauphiné Libéré rapporte les faits et rien que les faits, en pensant aux conséquences. 

    François Champelovier