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ruedespuces - Page 5

  • Éditorial.

    L'été s'en va à petit pas, les écoliers ont retrouvé pour leur plus grande joie (ou pas) les bancs des écoles et il est temps pour nous de reprendre du service sur le blog.

     

    Il s'en est passé des choses cet été, entre la génialissime fête d'anniversaire des 90 ans du club de foot Saint-Martinois l'USSM, les balades du mardi ont cheminé dans les Boutières, Rochebonne a retrouvé ses traditionnelles visites, le plan d'eau qui s'était refait une beauté au printemps à lui inauguré les premiers plongeons estivaux depuis le ponton et retrouvé ses traditionnels baigneurs et dégusteurs de glaces !

     

    Et que dire de l'ambiance du festival du Village des Musiciens, qui a rythmé les premières journées des vacanciers aoûtiens !

     

    Sans parler de la ferveur des terrasses animées du village, du soleil dont tout le monde a bien profité ( même les fleurs de la plate bande de la place qui, cela dit au passage, sont magnifiques ) de l'odeur, nouvelle cet été, des Pizzas qui sortent du four de "Pepe"...

     

    Trêve de nostalgie, les contributeurs du blog permettent, grâce à leur dévouement, de pouvoir relancer les parutions inédites, les Fakes-News ( à prendre toujours avec humour ), les articles d'analyse historique pointue, la poésie....

     

    Au travers de ce numéro 64, vous pourrez, entre deux Fake-News, découvrir :

    > Une histoire de bijoutiers assoiffés,

    > Une recherche sur l'arrivée du Séquoia du patronage qui est fier d'avoir donné son nom à la toute nouvelle "école du Séquoia",

    > Un poème sur l'Ardèche en hiver,

    > Une histoire sur l'origine de l'appellation de la Rue des Puces.

     

    En vous souhaitant une bonne lecture, et pourquoi pas vous retrouver sur "Face de Bouc" pour patienter jusqu'au prochain numéro...

     

    Marie-Noëlle Baudin

     

     

  • Une hisotire : " L’appellation la rue des Puces racontée de père en fils"

    La rue des Puces était l’une des principales du village. Plusieurs légendes racontent, pourquoi cette rue a eu ce nom. Une histoire qui se transmet de génération en génération.

    Lire la suite

  • L'Ecole du séquoia

    Au moment où la nouvelle école "Ecole du Séquoia" à Saint-Martin-de-Valamas ouvre ses portes aux élèves il nous semble intéressant de parler de cet arbre situé en contre-bas du bâtiment.

    Dans le numéro 61 de « ruedespuces » du 14 février 2024, nous avions publié un article consacré aux arbres particuliers « pasdiciliens » que l'on trouve à Saint-Martin-de-Valamas. Parmi ceux ci, les séquoias :

    « Les sequoias, originaires de la côte ouest des USA, sur le pacifique atteignent dans cette région 80 et même 100m de hauteur

    En Ardèche, on trouve un sequoia à Vals les Bains d'une hauteur de 53m qui doit être le plus grand arbre d'Ardèche. Il y en a un au Cheylard (au château Lachaise) d'une hauteur de 28m et d'une circonférence de 9,60m mais qui est en très mauvais état.

    Il en existe 2 exemplaires à St-Martin

    1 au patronage (en contrebas du terrain de jeux) Circonférence 7,50m à 1;50m du sol. Il ne doit pas être bien loin des 50m de hauteur, cela vaudrait la peine de le mesurer exactement.

    1 dans la propriété de Mr Chambon, au bord de l'Eyrieux, il est visible de la D120 et depuis le pont de la Teyre ; ses dimensions sont assez impressionnantes : Environ 40m de hauteur, 1,50m de diamètre, 4,50m de circonférence à 1,50m du sol. Planté il y a 80 ou 100 ans. C'est le plus bel arbre de St-Martin, très droit et,  au houppier régulier. »

     

    Sur internet, un site lui est entièrement consacré : https://www.sequoias.eu/Pages/sequoias.htm

    « Des arbres géants venus d'un autre âge, au delà des deux mille ans d'histoire.
    Certains séquoias toujours debout aujourd'hui étaient déjà centenaires quand Jules César entrait en Gaule. Une réalité qui nous donne le tournis. Des arbres lointains aussi, La Californie (leur sanctuaire naturel).

    Bien sûr ils n'ont pas deux mille ans comme leurs grands pères, mais l'Europe est truffée de séquoias, du Portugal à la Finlande, et de l'Irlande à la Roumanie. Des semences de séquoias seront ramenés dans les bagages des voyageurs à partir de la seconde moitié des années 1850. (…) Des séquoias seront plantés un peu partout. Ils survivront et grandiront dans les jardins publics ou botaniques bien sûr, et dans les jardins de demeures et manoirs de la Belle Epoque, signes extérieurs de réussite de la révolution industrielle.

    Les grands spécimens, âgés de 100 à 150 ans peuvent atteindre des circonférences autour des 10 mètres et des hauteurs allant jusqu'à 50 mètres, ils sont dors et déjà les plus grands arbres dans plusieurs pays d'Europe ou ils deviendront dans les années à venir.

    Le séquoia est un formidable allié en matière d'absorption de CO2 : Imaginez un instant les tonnes de carbone stockées pour des centaines d'années dans un tronc de plus de 10 mètres de conférence et de 50 mètres de haut § Aucun arbre ne rivalise avec lui en ce domaine ».

     

    Sur le blog Blog galica. Bibliothèque numérique de la BNF

    https://gallica.bnf.fr/blog/08082022/le-sequoia-geant?mode=desktop

    Il est indiqué que : « Ce conifère est un géant des forêts, reconnaissable à sa couleur rouge caractéristique et à sa taille vertigineuse. Il est très apprécié et protégé comme un ancêtre familier. Son nom est un hommage à la force et la persévérance du Cherokee Sequoyahinventeur d’un syllabaire qui a inspiré de nombreux système d’écritures chez des peuples à culture orale.

    Véritable titan des forêts, un séquoia géant peut vivre plus de 3000 ans et atteindre les plus gros volumes de tout le règne végétal. Le spécimen le plus connu est le « General Sherman » - situé dans le parc national de Sequoia en California - un colosse âgé de plus de 2300 ans, haut de 84 mètres et doté d’une circonférence de 31 mètres.

    Introduit en France au 19ème siècle et notamment admiré au Jardin des Plantes, il est désormais présent sur tous les continents. Le séquoia géant est planté dans les parcs de grandes demeures ou dans certains jardins publics, et observé avec curiosité pour son exotisme, par exemple dans la zone américaine de l’Arboretum de Versailles-Chèvreloup. »

     

    A certains endroits, on donne un nom au séquoia, par exemple en Californie, leur aire d’origine, on lui a donné le nom d'Hercule et au Palet (Loire-Atlantique) on l'a baptisé « Hercule junior », à Chalus en Haute Vienne mesuré à 1m50 du sol : 12,52m et 31m de hauteur on le nomme « général Chalus ».

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    Pourquoi des séquoias à Saint-Martin ?

     

    Nous avons vu plus haut que les séquoias ont été ramenés en Europe à la fin des années 1850, mais, comment ont ils atterri à Saint-Martin et particulièrement sur le terrain de l'ancien patronage ? Il existe à ce sujet plusieurs versions assez exotiques que nous ne retiendront Pas.

    Le séquoia a surtout servi dans l'ornement de beaucoup de parcs mais aussi de signes extérieurs de richesse à certains industriels. Il y aurait donc trois explications plausibles :

    -Il a peut être été planté dans un ancien parc. Certains se souviennent d'avoir vu 2 séquoias au patronage, en fait il s'agissait pour le deuxième, d'un cèdre. Ces arbres exotiques faisaient-ils parti d'un parc destiné à embellir le village ?

    -La deuxième explication pourrait venir de l'ancien tissage Chambon qui s'est installé à Saint-Martin en 1876, exactement à l'époque de l'introduction des séquoias en France. Notre séquoia a t-il été planté par cet industriel, comme signe extérieur de richesse pour suivre la mode de ses collègues entrepreneurs ?

    -Ou bien, mélange des deux, c'est ce Chambon qui a voulu créer un parc !

    -Il y aurait aussi une troisième explication qui paraît assez plausible : Pour fêter la naissance de son fils (en 1852) Napoléon III aurait demandé aux municipalités de planter un séquoia. 

    Ce qui est certain, c'est qu'Il était déjà présent à l'époque où le patronage a été construit (le terrain a été acheté en 1900 pour y construire un hôpital). On peut évaluer l'âge de cet ancêtre à au moins 150 ans.

    Pierre Moulin se souvient que dans les années 50, chaque année, à l'occasion de la fête du patronage, un drapeau était hissé au sommet du séquoia ! Remettre la tradition au goût du jour pour la fête de l'école ?

    François Champelovier