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ruedespuces - Page 8

  • À tous les Iciliens intolérants.

    Ayant perdu notre statut de Padiciliens saint-martinois depuis le mois de juillet pour retrouver celui, définitif, d’Icilien tabernacien, je souhaite dédier ce billet du blog au « clan des Iciliens intolérants ».

    En effet, ni mon épouse, pourtant née en Ardèche sur les bords du Rhône, venue à Saint-Martin en 1951, ni moi qui l’ai rejointe en 1960, n’avons été considérés par certains comme faisant partie de la communauté saint-martinoise.  Heureusement, tous ne sont pas intolérants et nous avons eu de nombreux amis que nous avons quittés avec peine aussi, en partant aussi, je veux également dédier à tous les intolérants « La ballade des gens qui sont nés quelque part », poème écrit par Georges Brassens :

    Alain Amsellem

    C'est vrai qu'ils sont plaisants tous ces petits villages
    Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
    Avec leurs châteaux-forts, leurs églises, leurs plages
    Ils n'ont qu'un seul point faible et c'est d'être habités
    Et c'est d'être habités par des gens qui regardent
    Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
    La race des chauvins, des porteurs de cocardes
    Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
    Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part

    Maudits soient ces enfants de leur mère patrie
    Empalés une fois pour toutes sur leur clocher
    Qui vous montrent leurs tours leurs musées leur mairie
    Vous font voir du pays natal jusqu'à loucher
    Qu'ils sortent de Paris ou de Rome ou de Sète
    Ou du diable vauvert ou bien de Zanzibar
    Ou même de Montcuq ils s'en flattent mazette
    Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
    Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part

    Le sable dans lequel douillettes leurs autruches
    Enfouissent la tête on trouve pas plus fin
    Quant à l'air qu'ils emploient pour gonfler leurs baudruches
    Leurs bulles de savon c'est du souffle divin
    Et petit à petit les voilà qui se montent
    Le cou jusqu'à penser que le crottin fait par
    Leurs chevaux même en bois rend jaloux tout le monde
    Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
    Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part

    C'est pas un lieu commun celui de leur naissance
    Ils plaignent de tout cœur les pauvres malchanceux
    Les petits malheureux qui n'eurent pas la présence
    La présence d'esprit de voir le jour chez eux
    Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire
    Contre les étrangers tous plus ou moins barbares
    Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre
    Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
    Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part

    Mon Dieu qu'il ferait bon sur la terre des hommes
    Si on y rencontrait cette race incongrue
    Cette race importune et qui partout foisonne
    La race des gens du terroir des gens du cru
    Que la vie serait belle en toutes circonstances
    Si vous n'aviez tiré du néant ces jobards
    Preuve peut-être bien de votre inexistence
    Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
    Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part

  • Indiscrétion ?

           

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  • Rébus.

    Dans la précédente édition, certains amateurs ont trouvé la bonne réponse à la "colle" de Jean-Claude qui vous proposait un double rébus sur Picasso ( seau à pic à l'envers :  pic à seau ) et l'Autorail qui portait son nom. 

     

    2030702446.png

     

    Nous vous proposons un nouveau rébus avec cette image : 

    Manu Facture .jpg

     

    Trouverez-vous la réponse ?

     

    Pour en connaître le sens il faudra patienter jusqu'à la prochaine parution en novembre, en attendant si vous avez des "pépites" linguistiquement drôle, n'hésitez pas à nous les faire parvenir par mail : ruedespuces07310@gmail.com 

     

    Marie-Noëlle