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ruedespuces - Page 10

  • Presse à sensation

    Décidément, le Dauphiné Libéré n'arrive pas à se libérer du sensationnalisme en ce qui concerne « l'affaire » de Treynas. Le 19 mars, à l'annonce du report du procès du suspect il est encore une fois rappelé une histoire ancienne qui n'a rien à voir avec les faits : Faut-il à chaque fait divers aller rechercher les cadavres cachés dans les placards pour juger l'auteur d'un délit ? Pour le chauffard qui a causé la mort d'un piéton après avoir bu quelques verres d'alcool va-t-on fouiller dans ses archives familiales ?

    Le 29 mars, à nouveau un article du Dauphiné pour signifier que la fondation Brigitte Bardot se porte partie civile (avec toujours la même photo de la route avec les inscriptions haineuses).

    Il n'est pas question ici de prendre parti. Je n'ai aucun jugement à apporter sur ce qui s'est passé, je veux seulement exprimer ma colère par rapport à un organe de presse qui depuis le début, afin d'attirer des lecteurs avides de sensations malsaines rapporte chaque fois les mêmes événements qui n'ont rien à voir avec les faits actuels.. On a déjà constaté, dès les premières révélations sur « l'affaire » qu'un nombre de personnes fragiles en ont profité pour aller harceler la communauté. Pourquoi à chaque fois remettre de l'huile sur le feu ?

    Il est vrai que tous les éléments sont là afin d'attirer le lecteur : En plus des faits récents, une vieille histoire de meurtre et une communauté qui, soit disant, ne vit pas selon les normes de notre société, c'est plutôt alléchant.

    Le ou la journaliste du Dauphiné a trouvé là un sujet parfait avec lequel on peut rappeler à chaque épisode du feuilleton des faits non pertinents. Quant aux gens et surtout les enfants qui vivent à Treynas bien que n'étant pas responsables, ils subissent les attaques de courageux imbéciles.

    Que l'auteur des faits soit jugé pour ses actes et seulement pour ses actes.

    Que le Dauphiné Libéré rapporte les faits et rien que les faits, en pensant aux conséquences. 

    François Champelovier

  • Direction poubelle ou : Sujet délicat

    Saint Martin , comme tout le monde le sait, est niché dans un écrin de verdure vraiment beau qui  invite à de multiples balades. Pas besoin de voiture pour trouver son bonheur. Quand on a un chien, toutes sortes de possibilités l'attendent à bout de pattes. C'est un régal.
    Comme tout le monde le sait aussi, ces bêtes ont besoin de faire leurs besoins.
    Greta, vieille chienne très sage, a compris depuis très longtemps que la forêt, les hautes herbes, les grands prés permettent une certaine discrétion. Sa pudeur naturelle la pousse à s'accroupir là où le résultat de sa digestion ne  heurte ni le nez ni les yeux et encore moins les chaussures des promeneurs.
    Umbra par contre, du haut de ses presque trois mois, ignore parfaitement la discrétion. Elle adore les jouets, les pantoufles et autres manches de vestes qui pendouillent et par dessus tout les caresses. Un vrai chiot quoi. Alors elle fait un maximum pour obtenir des câlins. C'est avec enthousiasme qu'elle se déleste de ses croquettes à l'extérieur, car sa nouvelle maîtresse en est tellement contente qu'elle la caresse longtemps. Cet extérieur se situe la plupart du temps sur une des rues ou routes qui mènent à la forêt ou au bord de l'eau. Et oui, Umbra doit encore grandir pour pouvoir prétendre à la discrétion et la pudeur de Greta.
    Sa maîtresse sort donc un petit sac de sa poche pour ramasser la raison de son grand bonheur et l'origine des caresses.

    chien 3.jpg

    Et après, elle se promène avec ce petit sac au bout des doigts. Ou même avec deux si nécessaire. ( Ça arrive)
    Pendant tout le reste de la balade.

    C'est rigolo pour un chiot parce que le sac suit le mouvement du bras. Il peut essayer de l'attraper, un vrai jeu comme avec  une corde. Sauf que la maîtresse n'est pas d'accord. Pourquoi se balade-t-elle alors avec un jeu dans la main?
    Je vais vous le dire:
    Elle a peut-être mal regardé, mais là où elle s'est promenée, elle n'a pas vu de poubelle.
    Le long de la Dolce Via, entre le Payanké ardéchois et le camping, elle n'en a pas vu en dehors des conteneurs de tri.
    Près du pont enjambant l'Eyrieux vers les bancs, elle n'en a pas vu.
    Sur le parking à côté de la salle polyvalente, vers le pré, les bords de l'Eysse où tant de monde se prélasse en été, elle n'en a pas vu.
    Dans la rue des puces, elle n'en a pas vu ni d'ailleurs dans la rue royale si joliment refaite.
    Par contre, les lieux cités sont décorés  de divers résultats d'une bonne digestion canine plus ou moins importants, de formes variées.
    On peut donc conclure que certains propriétaires de toutous n'ont pas envie de se promener avec un petit sac très parfumé pendant leur balade.
    Quel dommage!
    Mais n'est-ce pas un tout petit peu compréhensible ?
    Remonter jusqu'à la place de la mairie, grimper les escaliers de la salle du pont ou se rendre jusqu'à l'Office de tourisme pour se retrouver les mains libres n'est pas toujours évident car parfois assez loin du "lieu de crime".
    En plus,  les visiteurs d'été ne connaissent pas forcément ces emplacements discrets.
    Par contre , si la maîtresse s'est trompée, si aux endroits énumérés il y a des poubelles, elle serait très heureuse de l'apprendre. Elle pourrait se délester d'un drôle de sac bien plus vite et profiter autrement de toutes ces belles  promenades à faire avec un chiot - ou un chien adulte.

    Christiane Behnke

     
  • Rochebesse

    Là-haut les brebis paissent

    Ce sont ces poux dans la colline

    Là où les pins dominent

    Les toits pentus de Rochebesse

     

    Dans la chaleur épaisse

    Lorsque le soleil fait du zèle

    On peut brûler ses ailes

    Aux fenaisons de Rochebesse

     

    Parfois un nuage se blesse

    Laissant sa laine sur la roche

    Un peu de lui-même se décroche

    Mouillant à peine Rochebesse

     

    Et le soir dans le jour qui baisse

    On entend des voix qui résonnent

    Ce sont les douces amazones

    Qui là-haut hantent Rochebesse

     

    Le vent qui va

    Tirant fort sur sa laisse

    Me vante là

    La vie de Rochebesse

     

    Dominique Néau ( Je t'ai guetté de coeur)