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Le politiquement correct est-il en train de nous étouffer ?

Le politiquement correct est-il en train de nous étouffer ?Que ce soit au niveau national, international ou local, le politiquement correct est en train de tuer les débats. Seuls les partis extrêmes osent l’impensable qui est de ne pas se conformer à la Doxa du moment. Peut-on être humain et questionner le fait qu’il n’y ait pas de politique migratoire lisible ? Peut-on comme le démographe Stephen Smith expliquer et dans son cas prouver chiffres à l’appui, que les migrations africaines ne sont possibles que par l´élévation du niveau de vie dans ces pays, est-il possible de dire que seules les classes moyennes supérieures et supérieures Syriennes ont pu fuir et demander l’asile , et que les vrais pauvres sont morts sous les bombes ? Peut-on réfléchir à l’avenir des nations et souhaiter une pause dans le mondialisme sans être traité de démagogue ? 

Ce ne sont que des exemples, mais ce rétrécissement de la pensée qui consiste à considérer qu’il n’y a qu’une façon et éventuellement son contraire de regarder un problème, de ne pas se donner le temps et la liberté d’un pas de côté pour une vision latérale et moins en focus d’un problème pour essayer de découvrir de nouvelles solutions me paraît castrateur. 

Il en va de même pour les problèmes locaux. Par exemple le problème de l’eau, les communes ont signé la compétence eau à Val Eyrieux très vite, sous pression de ceux qui la voulaient et qui ont prêché qu’il fallait aller vite, vite pourquoi ? Elle deviendra obligatoire en 2026 …. Les Com com c’est comme l’armée, après l’ordre il vaut mieux attendre le contre-ordre si on ne veut pas le désordre. Maintenant on est parti dans une mise à niveau des coûts vers le haut afin de pouvoir déléguer cette compétence à une société privée. Et comme dans la politique en général une pétition « contre » circule et chacun est contraint d’être pour ou contre. Mais pour ou contre quoi ? L’eau est un bien précieux et pour sa préservation je pense qu’il faudra que l’eau soit chère. Cela veut-il dire que je suis pour un doublement des abonnements et du M3 ? Non, c’est très brutal, trop brutal. Cela veut- il dire que je suis pour une gestion opaque et probablement dispendieuse par Val’Eyrieux , sûrement pas . Cela veut-il donc dire que j’ai signé cette pétition, et bien non, car je refuse de signer une pétition qui ne propose rien de concret comme solution au problème.

Il y a eu une réunion avec Val Eyrieux et je crois que les chefs de file de la pétition attendent les chiffres que doit leur envoyer V-E . Et après ? Je pense foncièrement que les pétitions ne servent à rien et que l’action militante se doit d’être ciblée et percutante et donc peut-être que la seule solution qui amènera Val Eyrieux autour d’une table pour discuter et pour « prendre le temps » de regarder tous les problèmes et peut être d’avoir un regard un peu décalé sur le problème serait de faire les choses en grand, prendre un avocat, trouver avec lui l’angle d’attaque et faire la grève des paiements. Attention cela ne veut pas dire ne pas payer ses factures, cela veut dire les payer et mettre l’argent sur un compte séquestre à la Caisse des Dépôt . Je ne suis pas sûr des possibilités légales de ce genre de procédé, et c’est pourquoi j’ai parlé de prendre un avocat en premier. Si on est sérieux il faut taper là ou çà fait mal . Quant à savoir si je déciderai de faire partie de cette aventure , tout dépendra des objectifs affichés, car le problème est sûrement d’une grande complexité . La vie locale sera ce que nous décidons tous d’en faire.

RLD

Régis L. Duchamp

Commentaires

  • Suite à l'article de Régis Duchamp, je me permets d'intervenir à propos du problème de l'eau. Je pense que l'eau, dont nous avons tous besoin, doit être accessible financièrement, à chacun. Les problèmes environnementaux que nous connaissons risquent d'amener une pénurie. Il est donc nécessaire que cette ressource soit dépensée raisonnablement. Régis, d'accord avec le doublement du prix de l'abonnement pense, avec raison, que cela incitera les citoyens à ne pas être trop dispendieux. Ne pourrions-nous pas réfléchir sur une autre façon plus juste de facturer la consommation ? Ne serait-il pas possible de payer le prix du mètre cube plus cher pour des consommations qui ne sont pas absolument nécessaire ? Je pense bien sûr par exemple au remplissage des piscines, à l'arrosage ou au lavage des voitures. Pourquoi ne pas fixer une consommation raisonnable (tant de mètres cube par an) avec un prix bas de façon que tout le monde puisse avoir accès au minimum nécessaire alors que toute consommation supérieure serait facturée de plus en plus chère. Plus je consomme, plus le prix du mètre carré est élevé. N'est-il pas illogique que le prix du mètre cube soit le même pour l'eau que l'on boit (dont on a absolument besoin) et celui de l'eau qu'on utilise pour des loisirs ? Ce problème vital et qui nous concerne tous devrait faire l'objet d'une concertation générale et ne pas être prise uniquement par des élus qui ne sont la que pour une courte période (pour certains!).

  • Je n’ai pas compris quel était le « politiquement correct » dans cet exposé. Par contre ce discours semble bien « politiquement non correct ».

    Pourquoi faut-il qu’une opposition ou une pétition ne soit considérée que s’il y a une contre-proposition ? D’autant que cette éventuelle contre-proposition ne sera jamais écoutée, ni entendue. C’est limiter l’expression donc une atteinte à la liberté.

    Qelle est cette « philosophie politique » qui consiste à indiquer ce qu’il faut faire tout en disant que l’on ne suivra pas l’action proposée ? Celle d’un donneur de leçon incapable de s’investir dans une action ?

    Et enfin ce n’est pas la peine d’aller chercher un avocat. Si le règlement d’une facture n’arrive pas à son émetteur, celle-ci n’est pas réglée. Je ne pense pas qu’une séquestration soit une action permise par la loi.

    Bien sûr on peut comprendre que « la vie locale sera ce que nous décidons tous d’en faire ». Reste à définir comment agir, qui est « nous » et qui parle au « nom de nous ». Si le mot « nous » englobe l’ensemble des habitants de l’entité locale correspondante, ces habitants ont déjà le résultat de ce qu’ils voulaient, il me semble.

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