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ruedespuces - Page 136

  • Editorial

    Comme si les menaces de reprise du virus ou les signes du dérèglement climatique ne suffisaient pas, cet été commence avec une météo capricieuse et de nouvelles contraintes sanitaires.

    Malgré l'arrivée des touristes, le village est endormi,. Le feu d'artifice du 14 juillet* et les embouteillages du Garail semblent être les seules attractions de l'été. Saint-Martin-de Valamas, le village des musiciens, qui n'a même pas célébré la fête de la musique verra son beau festival de musique réduit à une soirée (covid oblige) Les seuls lieux dynamiques sont :la Cerreno où l'arrivée des beaux jours a été fêté le 7 juillet et la Nouvelle Manufacture avec son festival de dessin et autres manifestations. Heureusement, au Cheylard et dans les villages environnants concerts, pièces de théâtre ou autres événements sont nombreux et semblent moins affectés par les mesures sanitaires.

    * (Après l'annulation du feu d'artifice il ne reste plus que les embouteillages.)

     

    A treize heures, la cloche de l'église sonne une foiscloche.jpg

    A quatorze heures, la cloche de l'église sonne deux fois

    A quinze heures, la cloche de l'église sonne trois fois

    Toutes les heures

    A Saint-Martin-de-Valamas

    Quelque chose se passe

     

    Même pendant les vacances, sans passe sanitaire ni masque « ruedespuces » vous accompagne ! on y retrouvera le feuilleton (Et si le monde de demain n'était pas du tout à la hauteur de nos espérances ?), la suite des billets consacrés aux débuts du tourisme dans notre région, en plus d'autres articles sur les effets météorologiques des dernières décennies ou sur l'exode des huguenots, une petite leçon de linguistique et bien sûr notre rubrique « j'ai lu » et enfin une nouvelle contributrice nous parle de la plus belle voie douce d'Europe. Et, arrivé en dernière minute, un article sur les subventions.

     

    Bonne lecture

     

    François Champelovier

  • Histoire de subventions

    Lors du dernier Conseil Communautaire les subventions pour les clubs sportifs ont été attribuées. Concernant le football les trois clubs du Cheylard, de Saint Martin de Valamas et de Saint Agrève en sont bénéficiaires pour une somme totale de 8519 €.

    44% soit 3802€ ont été alloués au club de  St Agrève ,  39% soit 3291€  à celui du Cheylard et 17% soit 1426€ à celui de Saint Martin de Valamas  soit un différentiel de 1 à 2,7 entre les extrêmes

    Pourtant ces clubs sont similaires par beaucoup d’aspect, le nombre de licenciés, leur rang dans le championnat, 2 équipes senior au Cheylard et à St Martin et une seule à St Agrève. Les équipes de jeunes se partagent en fonction des effectifs sur les 3 clubs.

    Comment expliquer de telles différences de traitement ?

    De fait, la répartition qui prévaut encore aujourd’hui par la Communauté de Communes correspond à la reconduction de ce que chaque commune versait auparavant pour son propre club.

     Aujourd’hui dans un cadre nouveau qui est celui d’une Communauté de Commune un tel écart est-il compréhensible ? Est-il justifié ? et si oui par quoi ?

    La Commission des Sports avait pourtant déjà été interpellée à plusieurs reprises sur ce sujet. Lors de sa dernière tenue, une élue de St Martin de Valamas, en accord avec le Maire, avait reposé la question, ce qui avait suscité un débat. Cet écart important pose effectivement un problème d’équité. Une clarification s’impose quant aux règles dont se dote la Communauté de Communes prévalant à l’attribution de ces subventions. 

    A la présentation récente de ces subventions au Conseil Communautaire, sans aucune modification, une seule personne s’est exprimée pour demander des précisions sur ces montants.

    Le vote a été pourtant presque unanime : une seule voix contre. 

    Cette décision qui, pour ma part, ne m'apparaît pas respecter l’équité sportive est regrettable.



    DIDIER ROCHETTE

  • La plus belle voie douce d'Europe

    Ca y est, nous pouvons nous enorgueillir d’avoir avec la Dolce Via la plus belle voie douce d’Europe ! Petit à petit, l’aménagement de la voie a gagné nos villages de la haute vallée de l’Eyrieux jusqu’à St-Agrève, sans oublier le tronçon qui relie Le Cheylard à Lamastre. Outil de développement touristique unique, on trouve maintenant habituel d’y voir circuler de façon quasi ininterrompue l’été, toutes sortes de cyclistes et toutes sortes de vélos car, si la voie a été conçue à destination des cyclistes, des marcheurs et des cavaliers, il faut avouer que les premiers sont largement majoritaires. Effet « covid », volonté de renouer avec des activités « nature », de parcourir une région encore préservée, autant de raisons qui peuvent expliquer l’explosion de la fréquentation de la voie observée en 2020, et dont de nombreux prestataires de service, hébergeurs, commerçants, sont en droit de se réjouir. Et moi avec, dont l’activité autour du vélo connaît un regain de demandes : location de vélos et demandes de séjours organisés en augmentation. Tout cela pourrait sembler idyllique, mais une part de mon esprit toujours un peu critique m’amène à me dire que si tout cela est bien, cela pourrait être mieux ! Il est vrai que, comme on dit, Rome ne s’est pas faite en un jour et que la réalisation des aménagements nécessaires sur ce type de voie (toilettes, points d’eau, garages à vélo sécurisés,…) ne peut pas être aussi rapide que l’augmentation du nombre de cyclistes (ah, les fameuses demandes de subventions !). Côté accueil, il est dommage de refuser régulièrement d’accueillir des familles ou des groupes par manque d’hébergements susceptibles d’accueillir des touristes en « nuitée sèche », ou de ne trouver aucun point de chute pour des groupes un peu conséquents. Côté restauration, on progresse, mais pour l’instant il vaut mieux ne pas avoir une grosse faim entre Le Cheylard et St-Agrève ! Il est aussi dommage de voir nos bus des lignes régulières équipés de porte-vélos s’arrêter…au Cheylard, « oubliant » le haut de la vallée. Il est aussi surprenant de voir les offices de tourisme ouverts à temps partiel même en plein été, et à temps « très partiel » pour certains hors juillet- aout, tandis que nos instances touristiques mettent régulièrement l’accent sur la nécessité de « travailler les ailes de saison » ! Non que cela me déplaise de jouer, de par ma position, l’ « office de tourisme bis » (j’aime le contact, et encore plus parler vélo…), mais je trouve dommage de penser que bon nombre de touristes de passage « manquent » une partie de notre patrimoine naturel, particulièrement riche dans cette région du PNR des Monts d’Ardèche, classée de plus Géopark ; la Dolce Via est une belle « colonne vertébrale » qui invite à s’en échapper, tant les itinéraires cyclables sont nombreux et attractifs : il y a de multiples possibilités de « capter » un public qui, avec le développement des vélos assistés, n’est plus rebuté par notre relief plutôt exigeant.

    Des idées, nous sommes nombreux, petits acteurs du développement touristique de la haute vallée de l’Eyrieux, à en avoir, mais nous nous sentons un peu isolés dans nos domaines d’activité respectifs, sans beaucoup de possibilités de mettre toutes nos propositions en commun ni à les exposer à nos instances touristiques…un défi à relever pour les années à venir ?

    Françoise Batifol